Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1902-08-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 août 1902 20 août 1902

Description : 1902/08/20 (A6,N107,T11). 1902/08/20 (A6,N107,T11).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780752

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

106 REVUE DES CULTURES COLONIALES

TRIUMFETTA SEMITRILOBA L. ET RIIOMBOIDEA JACQ.

Ces deux plantes appartiennent à un genre à nombreuses espèces répandues
dans les régions tropicales du globe. La plupart des espèces qui le constituent
pourraient être employées comme plantes textiles, car elles renferment toutes
des fibres d'anex, bonne qualité, mais toutes ne pourraient pas être amenées
à donner des tiges suffisamment longues et peu ramifiés.

C'est non seulement aux Tndes que l'emploi du T. rhomboidea a été indiqué
pour la fabrication des tissus, mais à Ceylan et à Madras et en Afrique tropicale
où cette plante se rencontre très souvent, les indigènes préparent avec
l'écorce des tiges des cordes très solides ; du moins il en est ainsi dans l'État.

Indépendant du Congo et dans l'Angola.

Dans les Indes anglaises, le T. rhomboidea est très usagé comme émollient, elle
mucilage est considéré comme rendant grand service dans les gonorrhées invé-
térées. Les fruits sont considérés comme provoquant la parturition dans les cas
difficiles.

Toute la plante peut être mangée en légume, mais n'est guère usitée qu'en cas
de disette.

Le T. semitriloba est également considéré à la Guadeloupe comme mucilagi-
neux et astringent, et souvent employé dans le traitement des blennorrhagies.

T. semitriloba et T. rhomboidea sont deux plantes répandues dans l'Afrique cen-
trale et existent cote à cote. Le T. semitriloba, très usagé par les noirs du Congo
pour ses fibres, l'est également dans l'Afrique orientale allemande où il se pré-
sente sous forme d'une variété africana"I\. Schum., très élevée, qui conviendrait
peut-être bien à la culture.

Le T.semitr'Íloba estaussi cultivé à laTrinidad sous le nom de « Cousine Mahoe»,
mais plutôt pour ses propriétés médicinales que pour l'extraction de ses fibres.

A ce propos nous ferons remarquer la similitude des noms du T. semitriloba
et de VU. lobfa, dans l'Angola, la première plante est dénommée « Quibosa »,
la seconde « Caquibosa », la particule ca signifiant petite.

Ce nom s'applique, d'ailleurs, encore à d'autres plantes textiles, entre autres
à un Hibiscus (Quibosa ca-iala) et à des Cordia.

E. DE WILDEMAN.

VARIÉTÉS

LE CAMPHRE (1)
Le récent établissement, par le Gouvernement du Japon, du monopole pour
la production et la vente du camphre à Formose, a fortement attiré l'attention
vers ce produit et, en même temps, en élevant les prix du marché, a fait
entrevoir la possiblité de rendre cette culture profitable à Ceylan. La présente

"(1) Traduction d'une partie de la circulaire, série 1, n° 24, novembre 1901, publiée par le « Royal
Botanic Gardens» de Ceylan.

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