Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1902-08-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 août 1902 05 août 1902

Description : 1902/08/05 (A6,N106,T11). 1902/08/05 (A6,N106,T11).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378074n

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

VARIÉTÉS si

Report 237.253
Vente de 1.200.000 kilogrammes de café à 33 cents 396.000
Bénéfices 158.747
Reste du capital 219.376
11e année : Dépenses fixes 86.166
Récolte de 1.200.000 kilogrammes de café 128.400
Intérêts du capital, 219.376 dollars à 6 , 13.162
Total 227.723
Recettes, vente de 1.200.000 kilogrammes de café à 33 cents. 396.000
Bénéfices 168.272
Reste du capital 51.104
f'le anne: Dépenses fixes et de récolte.,. 214.566
Intérêts de 51.104 dollars à 6 3.062
Total 217.628
Recettes, vente de 1.200.000 kilogrammes de café à 33 cents 396.000
Bénéfices. 127.268

après capital remboursé à 6

Pendant les dix années suivantes, on aura probablement des bénéfices appro-
chant de 170.000 dollars par an. Ensuite les huit ou dix années suivantes les
rendements baisseront. Si on compte l'intérêt 300.000 dollars et les bénéfices
168.272 dollars pendant 15 ans, on approche de 2.840.000 dollars de bénéfices.'
Dans ces chiffres on voit aussi qu'à la sixième année les recettes dépassent les
dépenses et qu'il faut un capital suffisant pour les cinq premières années, soit
un capital de 600 à 700.000 dollars. En ne portant pas d'intérêts comme à Déli,
600.000 dollars seraient très suffisants pour planter 1 million de caféiers, et
entretenir jusqu'à cè que la plantation vive d'elle-même.

TABEL.

MULTIPLICATION DU PALAQUIUM GUTTA BURCK (1).

Parmi les plantes industrielles, celle qui fait l'objet de cette note est une des
plus importantes. La gutta-percha est fournie par un suc laiteux renfermé dans
toutes les-parties de la plante et qui se concrète à l'air. Par suite du nombre
croissant des applications de l'électricité, ce produit a acquis une importance
considérable. Afin de pouvoir répondre à la demande, on a dû chercher à
augmenter la production de cette précieuse substance, soit par une exploita-
tion plus rationnelle des cultures existantes, soit en' créant de nouvelles plan-
tations dans les régions paraissant favorables au développement de la plante.

Nous croyons utile de faire connaître le mode de multiplication bien simple que
nous employons à l'École supérieure de pharmacie pour cet intéressant végétal.

Cette plante est originaire de la presqu'île de Malacca et de la Malaisie,
M. Lutz, dans un article publié dans la Revue horticole (1898, p. 441), a donné une
description avec figure de l'unique pied-mère que nous possédions alors.

(1) Extrait du Journal de la Société nationale d'horticculliire, mai 1902, p. 3.34 et suiv.

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