Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1902 20 juillet 1902
Description : 1902/07/20 (A6,N105,T11). 1902/07/20 (A6,N105,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780737
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
60 REVUE DES CULTURES COLONIALES
nent admirablement pour le cacaoyer, le caféier, le riz. Les plantes vivrières indigènes abon-
dent sur tout le territoire. (« Dépêche coloniale », 8 février 1902.)
- Nous trouvons dans le second fascicule des Annales du « Royal botanic Garden de Perade-
niya », dont nous avons annoncé l'année dernière l'apparition du premier fascicule, une intéressante
étude de MM. Willis et Gardner sur la botanique des lies Maldives et sur les produits écono-
miques fournis par ces îles. Elles peuvent fournir des gommes, des résines, des huiles et parfums,
des teintures et des matières tannantes, des fibres, des drogues, des bois, et de très nombreux
légumes sont cultivés par les indigènes. Sur les 289 espèces qui constituent la flore de ces îles,
environ 197 sont cultivées, les autres paraissent introduites par la voie maritime. L'Eleusine
coracœna est la graminée la plus cultivée, le riz est importé; la. culture la plus importante est celle
du cocotier. L'industrie principale est celle des nattes, tressées avec les tiges du Pycreus poly-
stachyus.
— D'après M. J. von Fischer-Trunenfild, le thé de Paraguay, provenant des feuilles de l'llex
paraguayensis, a de tout temps servi de boisson aux indigènes. Les Indiens le dénomment baa
ou baaquazu. Le Mborovire est le thé séché et coupé, pris dans les forêts même. Depuis que
Sürgens a trouvé le moyen de faire germer la graine en la traitant par l'acide chlorhydrique, les
indigènes la faisaient passer par l'estomac des faisans et la culture de cette plante a sensiblement
augmenté. La récolte de 1899 a été estimée à 100.000.000 de kilos et la consommation par tête est
évalué 59 kilos par tête et par an dans la République Argentine, à 30 kilos dans le Brésil. La consti-
tution est, d'après Peckolt :
Essence. : 0.01
Chlorophylle i>2.00
Résine. 20.69
Tannin. 12.28
Théine ou caféine. , 2.50
Matières colorantes.:. 238.83
Cellulose. 180.00
Cendres 38.11
Il aurait sur les autres thés et sur le café l'avantage d'être moins excitant, et peut être recommandé
contre la mauvaise digestion. (Cf. « Bull. Sciences pharmacologiques », janvier 1902.)
— Le « Pharmaceutical Journal », 1901, recommande contre les fièvres la décoction dés racines
de Cassia fistula et abbreviata; elle peut se donner comme toute autre tisane.
— En 1900-1901 (juillet à juin) la totalité du caoutchouc exporté pour Para et Manaos a
atteint le chiffre de 27.650 tonnes, dont 14.729 pour Para et 12.921 pour Manaos; en 1899-1900
l'exportation n'avait compté que 26.690 tonnes dont 19.252 pour Para et 7.438 pour Manaos
(« Monatschrift des Deutsch-Brasil Yereins », décembre 1901.)
—: Le même périodique fournit les renseignements suivants sur la culture du tabae dans la
région de Blumenan (Brésil). Les planteurs sont principalement des Italiens. Le sol est riche en
humus, de sorte que l'apport d'engrais n'est pas nécessaire. Les premiers essais ont été tentés
en 1882 et 1883 par des Italiens ayant apporté les graines de leur pays ; ces graines et celles prove-
nant de Sumatra et de Havane ont dégénéré rapidement, de sorte que la race cultivée donne un
produit qui n'est guère à comparer avec celui qu'avait donné les porte-graines. Les feuilles sont
grandes, de belle couleur et de bonne qualité. On plante de juillet à octobre; on récolte de janvier
en mai. On estime la récolte de 1901 à 400.000 kilos environ, dont la plus grande partie a été expé-
diee sur Hambourg et Brème. Une minime .quantité est consommée sur place, et une partie a été
envoyé Saô-Paulo pour être transformée en cigares.
— D'après le journal « El Guaynès » d'Upata dans le Venezuela, pendant l'année se terminant en
octobre 1901, 1.840.000 kilogrammes de balata ont été récoltés dans le territoire du Yuruary-
(« India Rubber World », janvier 1902.)
— Le « Ceylon Observer » rend compte des essais de plantations d'orangers greffés importés, à
Muwara Eliya (Ceylan).
Les arbres plantés en juillet 1897 sont en rapport, mais il reste à voir si les fruits mûriront
convenablement.
Le sol dans lequel croissent ces arbres est formé d'une argile sableuse profonde, à sous-sol
gravelleuse; le seul engrais employé était un engrais chimique à base d'ammonium et de potasse.
Les essais faits avec les greffons de ces arbres importés greffés sur des arbres de semis ont égale-
ment réussi. Il jy a deux saisons de floraison, avril et octobre, et il est possible que les récoltes
nent admirablement pour le cacaoyer, le caféier, le riz. Les plantes vivrières indigènes abon-
dent sur tout le territoire. (« Dépêche coloniale », 8 février 1902.)
- Nous trouvons dans le second fascicule des Annales du « Royal botanic Garden de Perade-
niya », dont nous avons annoncé l'année dernière l'apparition du premier fascicule, une intéressante
étude de MM. Willis et Gardner sur la botanique des lies Maldives et sur les produits écono-
miques fournis par ces îles. Elles peuvent fournir des gommes, des résines, des huiles et parfums,
des teintures et des matières tannantes, des fibres, des drogues, des bois, et de très nombreux
légumes sont cultivés par les indigènes. Sur les 289 espèces qui constituent la flore de ces îles,
environ 197 sont cultivées, les autres paraissent introduites par la voie maritime. L'Eleusine
coracœna est la graminée la plus cultivée, le riz est importé; la. culture la plus importante est celle
du cocotier. L'industrie principale est celle des nattes, tressées avec les tiges du Pycreus poly-
stachyus.
— D'après M. J. von Fischer-Trunenfild, le thé de Paraguay, provenant des feuilles de l'llex
paraguayensis, a de tout temps servi de boisson aux indigènes. Les Indiens le dénomment baa
ou baaquazu. Le Mborovire est le thé séché et coupé, pris dans les forêts même. Depuis que
Sürgens a trouvé le moyen de faire germer la graine en la traitant par l'acide chlorhydrique, les
indigènes la faisaient passer par l'estomac des faisans et la culture de cette plante a sensiblement
augmenté. La récolte de 1899 a été estimée à 100.000.000 de kilos et la consommation par tête est
évalué 59 kilos par tête et par an dans la République Argentine, à 30 kilos dans le Brésil. La consti-
tution est, d'après Peckolt :
Essence. : 0.01
Chlorophylle i>2.00
Résine. 20.69
Tannin. 12.28
Théine ou caféine. , 2.50
Matières colorantes.:. 238.83
Cellulose. 180.00
Cendres 38.11
Il aurait sur les autres thés et sur le café l'avantage d'être moins excitant, et peut être recommandé
contre la mauvaise digestion. (Cf. « Bull. Sciences pharmacologiques », janvier 1902.)
— Le « Pharmaceutical Journal », 1901, recommande contre les fièvres la décoction dés racines
de Cassia fistula et abbreviata; elle peut se donner comme toute autre tisane.
— En 1900-1901 (juillet à juin) la totalité du caoutchouc exporté pour Para et Manaos a
atteint le chiffre de 27.650 tonnes, dont 14.729 pour Para et 12.921 pour Manaos; en 1899-1900
l'exportation n'avait compté que 26.690 tonnes dont 19.252 pour Para et 7.438 pour Manaos
(« Monatschrift des Deutsch-Brasil Yereins », décembre 1901.)
—: Le même périodique fournit les renseignements suivants sur la culture du tabae dans la
région de Blumenan (Brésil). Les planteurs sont principalement des Italiens. Le sol est riche en
humus, de sorte que l'apport d'engrais n'est pas nécessaire. Les premiers essais ont été tentés
en 1882 et 1883 par des Italiens ayant apporté les graines de leur pays ; ces graines et celles prove-
nant de Sumatra et de Havane ont dégénéré rapidement, de sorte que la race cultivée donne un
produit qui n'est guère à comparer avec celui qu'avait donné les porte-graines. Les feuilles sont
grandes, de belle couleur et de bonne qualité. On plante de juillet à octobre; on récolte de janvier
en mai. On estime la récolte de 1901 à 400.000 kilos environ, dont la plus grande partie a été expé-
diee sur Hambourg et Brème. Une minime .quantité est consommée sur place, et une partie a été
envoyé Saô-Paulo pour être transformée en cigares.
— D'après le journal « El Guaynès » d'Upata dans le Venezuela, pendant l'année se terminant en
octobre 1901, 1.840.000 kilogrammes de balata ont été récoltés dans le territoire du Yuruary-
(« India Rubber World », janvier 1902.)
— Le « Ceylon Observer » rend compte des essais de plantations d'orangers greffés importés, à
Muwara Eliya (Ceylan).
Les arbres plantés en juillet 1897 sont en rapport, mais il reste à voir si les fruits mûriront
convenablement.
Le sol dans lequel croissent ces arbres est formé d'une argile sableuse profonde, à sous-sol
gravelleuse; le seul engrais employé était un engrais chimique à base d'ammonium et de potasse.
Les essais faits avec les greffons de ces arbres importés greffés sur des arbres de semis ont égale-
ment réussi. Il jy a deux saisons de floraison, avril et octobre, et il est possible que les récoltes
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