Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juillet 1902 05 juillet 1902
Description : 1902/07/05 (A6,N104,T11). 1902/07/05 (A6,N104,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378072t
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
28 REVUE DES CULTURES COLONIALES
l'Amérique centrale, a été essayé au Jardin d'essai en Guinée française. Après cinq mois de culture,
on a obtenu des racines de poids moyen de 1 kil. 500 à 21 kilos. Le rendement à l'hectare a été de
19.000 kilos. C'est un légume précieux, les racines ont le goût du cardon. (« Journ. de la Soc. nat.
d'Horticulture de France », 1902.)
L'exportation du caoutchouc parait en décroissance en Bolivie (Rapp. commerciaux des
r agents diplom. et cons., n° 96, 1902); le total de l'exportation par Villa-Bella a été de 754.286 kilos
en 1900, elle avait atteint plus de 814,000 en 1899 et plus de 870.000 kilos en 1898. Par contre, la
production de la coca n'a jamais été aussi forte, et elle tend à augmenter grâce à ses applications
médicinales, chimiques et culinaires. Un espace de 29m88 de côté donne 3 récoltes par an et
fournit environ 115 kilos de coca, valant environ 300 francs. Le cacao de Bolivie mériterait de
fixer davantage l'attention ; l'exportation est presque insignifiante, il contient 52 de beurre, il
pousse à l'état sauvage, notamment dans le territoire des Misiones et dans la province de Caupo-
lican.
Le « Gummi Zeitung », février 1902 annonce, que le gouvernement italien se propose de
cultiver en grand une sanseviera dans sa colonie d'Erythrée, si les recherches faites actuellement
permettent d'employer la fibre dans la fabrication en grand. D'après des essais de laboratoire, les
fibres conviendraient fort bien pour la fabrication de grosses étoffes, telles que des bâches.
La culture du tabac dans le Burma a surtout été couronnée de succès dans le district de
Thougwa à Gandoon. Une livre de graines semées sur les bords de l'Irraouaddy a produit 3.650 livres
de tabac sur un espace de 3,15 acres. Le tabac de la Havane parait devoir être aussi apprécié
que celui de Virginie. Le prix obtenu de ces plants est supérieur à celui que l'on obtient du tabac
issu de graines indigènes.
'- Il a été importé en 1901, de Java, et mis en vente à Amsterdam un total de 6.339.500 kilos
d'écorces de quinquina dont le prix a varié de 7,25 à 10,45 cents le kilo.
M. L. de VILMORIN, dans le « Bulletin dè la Société d'agriculture de France, 1902 »,
attire l'attention sur le « Kinquélibah » fourni par le Combretum Raim^aultii, décrit par le
pr Ed. Heckel, et sur les propriétés préventiVès et curatives de cette plante. La fièvre bilieuse
hématurique est facilement combattue par des tisanes de feuilles. On trouve dans le commerce un
granulé fait avec ce produit. D'après les monographes allemands MM. Engler et Diels, le C. Raim-
baultii devrait être rapporté comme synonyme au C. maeranthum très répandu en Sénégambie
au Niger et à Sierra-Leone.
Comme supplément à <« De Indische Mercuur Y, du 11 février 1902, M. J.-H. DE Bussy a
publié les «(Jaaroverzichten betreffende den Handel in Koloniale Producten » (Aperçu annuel sur
le commerce des produits coloniaux), aperçu dans lequel sont examinés les produits suivants :
sucre, café, thé, taùac, matières colorantes, drogues, riz, épices, quinine, peaux,
cacao, coton, kapok, liqueurs alcooliques, pétrole, au point de vue du commerce hollan-
dais. De très nombreuses statistiques et souvent des tableaux comparatifs relatifs à une longue
période d'années permettent de juger de la marche des affaires. Le tableau donnant les prix des
cafés de Java de 1810 à 1901 est des plus intéressants. C'est en 1874 que les prix ont été le plus
élevés, non seulement pour le Java, mais encore pour les cafés Santos du Brésil. C'est en 1900
que le cacao a atteint le plus haut prix, et en que les prix sont tombés le plus bas.
Le « The tropical Agriculturist » de janvier 1902 a commencé une publication d'une étude sur
le chancre du cacaoyer. #,
Les oranges de Jamaïque arrivent régulièrement à Londres, où elles sont vendues facilement
grâce à leur belle couleur et à leur bonne odeur. On regrette qu'elles n'aient pas une couleur un
peu plus foncée, car elles constitueraient un fruit de première valeur pour le marché. Le nombre
d'oranges reçues à Londres a été, l'année dernière, environ trois fois plus considérable que celui
reçu pendant l'année antérieure.
D'après la « Brazilian Review », il existerait dans les environs de Ouro-Preto (Brésil) une
plantation de thé très étendue qui pourrait fournir 2.000 kilos de thé s'il y avait assez de bras
pour la récolte.
Une note publiée par le « Tropical Agriculturist », de janvier 1902, rapporte qu'à Negombo,
« près du lac, on a observé en 1878 un cocotier "à 27 branches.
La « République dominicaine » a exportéldans ces dernières années du café en assez bonne
- quantité; en 1900, la récolte a été de près de'4-,000.000 de livres; en 1899, elle n'avait été que de
1.962.107 livres; le cacao, le sucre, ont augmenté, mais la quantité exportée a été, pour le sucre,
inférieure à celle exportée en 1898, une des meilleures années de production. La production de
bananes parait décidément en baisse. 1
- D'une étude publiée par M. P. P ADARAN; Clans le « Bulletin de l'Asie française » et dans la
l'Amérique centrale, a été essayé au Jardin d'essai en Guinée française. Après cinq mois de culture,
on a obtenu des racines de poids moyen de 1 kil. 500 à 21 kilos. Le rendement à l'hectare a été de
19.000 kilos. C'est un légume précieux, les racines ont le goût du cardon. (« Journ. de la Soc. nat.
d'Horticulture de France », 1902.)
L'exportation du caoutchouc parait en décroissance en Bolivie (Rapp. commerciaux des
r agents diplom. et cons., n° 96, 1902); le total de l'exportation par Villa-Bella a été de 754.286 kilos
en 1900, elle avait atteint plus de 814,000 en 1899 et plus de 870.000 kilos en 1898. Par contre, la
production de la coca n'a jamais été aussi forte, et elle tend à augmenter grâce à ses applications
médicinales, chimiques et culinaires. Un espace de 29m88 de côté donne 3 récoltes par an et
fournit environ 115 kilos de coca, valant environ 300 francs. Le cacao de Bolivie mériterait de
fixer davantage l'attention ; l'exportation est presque insignifiante, il contient 52 de beurre, il
pousse à l'état sauvage, notamment dans le territoire des Misiones et dans la province de Caupo-
lican.
Le « Gummi Zeitung », février 1902 annonce, que le gouvernement italien se propose de
cultiver en grand une sanseviera dans sa colonie d'Erythrée, si les recherches faites actuellement
permettent d'employer la fibre dans la fabrication en grand. D'après des essais de laboratoire, les
fibres conviendraient fort bien pour la fabrication de grosses étoffes, telles que des bâches.
La culture du tabac dans le Burma a surtout été couronnée de succès dans le district de
Thougwa à Gandoon. Une livre de graines semées sur les bords de l'Irraouaddy a produit 3.650 livres
de tabac sur un espace de 3,15 acres. Le tabac de la Havane parait devoir être aussi apprécié
que celui de Virginie. Le prix obtenu de ces plants est supérieur à celui que l'on obtient du tabac
issu de graines indigènes.
'- Il a été importé en 1901, de Java, et mis en vente à Amsterdam un total de 6.339.500 kilos
d'écorces de quinquina dont le prix a varié de 7,25 à 10,45 cents le kilo.
M. L. de VILMORIN, dans le « Bulletin dè la Société d'agriculture de France, 1902 »,
attire l'attention sur le « Kinquélibah » fourni par le Combretum Raim^aultii, décrit par le
pr Ed. Heckel, et sur les propriétés préventiVès et curatives de cette plante. La fièvre bilieuse
hématurique est facilement combattue par des tisanes de feuilles. On trouve dans le commerce un
granulé fait avec ce produit. D'après les monographes allemands MM. Engler et Diels, le C. Raim-
baultii devrait être rapporté comme synonyme au C. maeranthum très répandu en Sénégambie
au Niger et à Sierra-Leone.
Comme supplément à <« De Indische Mercuur Y, du 11 février 1902, M. J.-H. DE Bussy a
publié les «(Jaaroverzichten betreffende den Handel in Koloniale Producten » (Aperçu annuel sur
le commerce des produits coloniaux), aperçu dans lequel sont examinés les produits suivants :
sucre, café, thé, taùac, matières colorantes, drogues, riz, épices, quinine, peaux,
cacao, coton, kapok, liqueurs alcooliques, pétrole, au point de vue du commerce hollan-
dais. De très nombreuses statistiques et souvent des tableaux comparatifs relatifs à une longue
période d'années permettent de juger de la marche des affaires. Le tableau donnant les prix des
cafés de Java de 1810 à 1901 est des plus intéressants. C'est en 1874 que les prix ont été le plus
élevés, non seulement pour le Java, mais encore pour les cafés Santos du Brésil. C'est en 1900
que le cacao a atteint le plus haut prix, et en que les prix sont tombés le plus bas.
Le « The tropical Agriculturist » de janvier 1902 a commencé une publication d'une étude sur
le chancre du cacaoyer. #,
Les oranges de Jamaïque arrivent régulièrement à Londres, où elles sont vendues facilement
grâce à leur belle couleur et à leur bonne odeur. On regrette qu'elles n'aient pas une couleur un
peu plus foncée, car elles constitueraient un fruit de première valeur pour le marché. Le nombre
d'oranges reçues à Londres a été, l'année dernière, environ trois fois plus considérable que celui
reçu pendant l'année antérieure.
D'après la « Brazilian Review », il existerait dans les environs de Ouro-Preto (Brésil) une
plantation de thé très étendue qui pourrait fournir 2.000 kilos de thé s'il y avait assez de bras
pour la récolte.
Une note publiée par le « Tropical Agriculturist », de janvier 1902, rapporte qu'à Negombo,
« près du lac, on a observé en 1878 un cocotier "à 27 branches.
La « République dominicaine » a exportéldans ces dernières années du café en assez bonne
- quantité; en 1900, la récolte a été de près de'4-,000.000 de livres; en 1899, elle n'avait été que de
1.962.107 livres; le cacao, le sucre, ont augmenté, mais la quantité exportée a été, pour le sucre,
inférieure à celle exportée en 1898, une des meilleures années de production. La production de
bananes parait décidément en baisse. 1
- D'une étude publiée par M. P. P ADARAN; Clans le « Bulletin de l'Asie française » et dans la
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 28/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6378072t/f28.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6378072t/f28.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6378072t/f28.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6378072t
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6378072t
Facebook
Twitter