Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1902 20 juillet 1902
Description : 1902/07/20 (A6,N105,T11). 1902/07/20 (A6,N105,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780737
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 59
environ et orné de 7 planches hors texte, est un tiré à part de la traduction du chapitre traitant du
cacao, dans le beau volume consacré par M le Dr Preuss de son voyage dans le centre et le sud de
l'Amérique. Nous avons, lors ne l'apparition du texte allemand, attiré l'attention du lecteur sur la
valeur de l'ouvrage de M. Preuss ; la Société d'études coloniales de Bruxelles aura rendu service à
certains planteurs non versés dans la connaissance de la langue allemande, en mettant à leur portée
les indications précieuses de M. Preuss, dont la compétence en matière coloniale est bien connue.
L'ouvrage cartonné à l'anglaise se présente bien.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- Gutta Jelutong. Ce produit est obtenu par un grand arbre, le Dyera costulata, dont la
bois est employé à différents usages et qui est assez commun dans la région malaise. Le produit
obtenu, estimé par MM. Hecht et Khan, aurait une valeur actuelle de 19 livres sterling environ par
tonne. Il est connu sur le marché de Londres sous le nom de « Pontianak ». Ce n'est donc pas un
produit de valeur, mais il mérite d'attirer l'attention parce qu'il peut être obtenu comme produit
accessoire de la vente de l'arbre.
Le bois de ce Dyera est blanc et particulièrement léger, ce qui facilite son emploi pour les embal-
lages. L'auteur estime que le ( Pontianak » n'est probablement pas le produit pur du Dyera, mais
que c'est un mélange comme bien d'autres gommes du commerce. (Agricultural Bulletin of the
Straits and federated Malay States, février 1902.)
— Le « Journal of the Society of Arts » publie une étude de M. Nilkanth B. Wagle sur le déve-
loppement industriel des Indes, dans laquelle il étudie différentes questions économiques et poli-
tiques, ainsi que la culture de certains produits et l'exportation. Il est intéressant de voir, d'après un
des tableaux fournis par l'auteur, la diminution subie par certaines cultures pendant la dernière
période décennale 1890-1900. L'auteur compare les surfaces cultivées en grains, canne à sucre,
café, thé, graines oléagineuses, coton, jute, indigo, tabac. Pour toutes ces cultures
sauf pour le thé et le tabac, le nombre d'acres soumis à la culture en 1899-1900 est plus faible qu'en
1890-1891. Pour le thé, en 1890-1891, on cultivait 335.605 acres de théiers; en 1899-1900, 493.187;
pour le tabac, 133.016 en 1890-1891 et 915.321 en 1899-1900.
La valeur de presque toutes ces exportations a diminué relativement à celle de 1889-1890. Les
produits pour lesquels la valeur de l'exportation est plus grande en 1899-1900 sont : café en plus
58.400 roupies environ, coir environ 1.000.000 roupies en plus, drogues plus de 1 million en
plus, peausseries environ 60 millions de roupies en plus, engrais environ 3.000.000 de plus. Soie
brute 1 million environ; bois de teck 1 million et demi, laine brute 300.000 environ; chanvre,
24 millions environ.
— La « Deutsche Kolonial Zeitùng », du 13 mars 1902, renseigne la découverte, faite, en Nouvelle-
Guinée allemande, de la gutta-percha. Un télégramme reçu à Berlin, de M. Svhlechter, mentionne :
Gutta-percha découverte en quantités considérables, ainsi que du caoutchouc.
— D'après une note du « Mundo » l'industrie sucrière se développe fortement au Mexique. De
nombreuses sociétés se forment pour l'exploitation de la canne à sucre, et il semble que les cul-
tivateurs ont une tendance bien marquée à abandonner la culture du riz pour celle plus rémunéra-
trice de la canne à sucre. On estime que la surface cultivée en cannes a augmenté de 22 depuis
la dernière saison. (« Roard of trade Journal », février 1902.)
— M. DAZEY a fait à la Société des agriculteurs d'Algérie, en décembre 1901, une communication
sur la culture de la Ramie en Algérie, dans laquelle il discute les conditions dans lesquelles doit se
faire cette culture. Il estime qu'un hectare donne en trois coupes 41.000 kilos de tiges vertes avec
feuilles et que ce chiffre se réduit à 2.550 kilos de lanières sèches valant environ 890 francs. Les
frais de cette récolte sont estimés à 336 francs se décomposant : Frais d'arrosage à l'hectare 80 francs,
frais de cueillette 75 francs et frais de broyage des tiges pour l'obtention de lanières 210 francs;
ce qui donne 560 francs de bénéfice net. Aussi l'auteutconseille-t-il vivement au colon algérien de
tenter la culture de la ramie qui, plantée sur 10 hectares, peut en deux ans donner un revenu de
5.000 francs.
— D'après une note du « Journal of Commerce » de Melbourne, reproduite par « Board of trade
Journal », la production du sucre a augmenté dans une notable proportion au Queensland : la
saison de 1901 a fourni 110.000 tonnes, celle de 1900 n'avait donné que 92.554 tonnes.
— M. D. OLLIVIER, membre de l'expédition de Santo, a publié dans la « Dépêche coloniale » une
intéressante étude sur Hie de Espiritu Santo, sur l'histoire naturelle de cette île et conclut que
c'est l'île de tout l'archipel destinée au plus grand avenir économique. Son sol et sou climat convien-
environ et orné de 7 planches hors texte, est un tiré à part de la traduction du chapitre traitant du
cacao, dans le beau volume consacré par M le Dr Preuss de son voyage dans le centre et le sud de
l'Amérique. Nous avons, lors ne l'apparition du texte allemand, attiré l'attention du lecteur sur la
valeur de l'ouvrage de M. Preuss ; la Société d'études coloniales de Bruxelles aura rendu service à
certains planteurs non versés dans la connaissance de la langue allemande, en mettant à leur portée
les indications précieuses de M. Preuss, dont la compétence en matière coloniale est bien connue.
L'ouvrage cartonné à l'anglaise se présente bien.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- Gutta Jelutong. Ce produit est obtenu par un grand arbre, le Dyera costulata, dont la
bois est employé à différents usages et qui est assez commun dans la région malaise. Le produit
obtenu, estimé par MM. Hecht et Khan, aurait une valeur actuelle de 19 livres sterling environ par
tonne. Il est connu sur le marché de Londres sous le nom de « Pontianak ». Ce n'est donc pas un
produit de valeur, mais il mérite d'attirer l'attention parce qu'il peut être obtenu comme produit
accessoire de la vente de l'arbre.
Le bois de ce Dyera est blanc et particulièrement léger, ce qui facilite son emploi pour les embal-
lages. L'auteur estime que le ( Pontianak » n'est probablement pas le produit pur du Dyera, mais
que c'est un mélange comme bien d'autres gommes du commerce. (Agricultural Bulletin of the
Straits and federated Malay States, février 1902.)
— Le « Journal of the Society of Arts » publie une étude de M. Nilkanth B. Wagle sur le déve-
loppement industriel des Indes, dans laquelle il étudie différentes questions économiques et poli-
tiques, ainsi que la culture de certains produits et l'exportation. Il est intéressant de voir, d'après un
des tableaux fournis par l'auteur, la diminution subie par certaines cultures pendant la dernière
période décennale 1890-1900. L'auteur compare les surfaces cultivées en grains, canne à sucre,
café, thé, graines oléagineuses, coton, jute, indigo, tabac. Pour toutes ces cultures
sauf pour le thé et le tabac, le nombre d'acres soumis à la culture en 1899-1900 est plus faible qu'en
1890-1891. Pour le thé, en 1890-1891, on cultivait 335.605 acres de théiers; en 1899-1900, 493.187;
pour le tabac, 133.016 en 1890-1891 et 915.321 en 1899-1900.
La valeur de presque toutes ces exportations a diminué relativement à celle de 1889-1890. Les
produits pour lesquels la valeur de l'exportation est plus grande en 1899-1900 sont : café en plus
58.400 roupies environ, coir environ 1.000.000 roupies en plus, drogues plus de 1 million en
plus, peausseries environ 60 millions de roupies en plus, engrais environ 3.000.000 de plus. Soie
brute 1 million environ; bois de teck 1 million et demi, laine brute 300.000 environ; chanvre,
24 millions environ.
— La « Deutsche Kolonial Zeitùng », du 13 mars 1902, renseigne la découverte, faite, en Nouvelle-
Guinée allemande, de la gutta-percha. Un télégramme reçu à Berlin, de M. Svhlechter, mentionne :
Gutta-percha découverte en quantités considérables, ainsi que du caoutchouc.
— D'après une note du « Mundo » l'industrie sucrière se développe fortement au Mexique. De
nombreuses sociétés se forment pour l'exploitation de la canne à sucre, et il semble que les cul-
tivateurs ont une tendance bien marquée à abandonner la culture du riz pour celle plus rémunéra-
trice de la canne à sucre. On estime que la surface cultivée en cannes a augmenté de 22 depuis
la dernière saison. (« Roard of trade Journal », février 1902.)
— M. DAZEY a fait à la Société des agriculteurs d'Algérie, en décembre 1901, une communication
sur la culture de la Ramie en Algérie, dans laquelle il discute les conditions dans lesquelles doit se
faire cette culture. Il estime qu'un hectare donne en trois coupes 41.000 kilos de tiges vertes avec
feuilles et que ce chiffre se réduit à 2.550 kilos de lanières sèches valant environ 890 francs. Les
frais de cette récolte sont estimés à 336 francs se décomposant : Frais d'arrosage à l'hectare 80 francs,
frais de cueillette 75 francs et frais de broyage des tiges pour l'obtention de lanières 210 francs;
ce qui donne 560 francs de bénéfice net. Aussi l'auteutconseille-t-il vivement au colon algérien de
tenter la culture de la ramie qui, plantée sur 10 hectares, peut en deux ans donner un revenu de
5.000 francs.
— D'après une note du « Journal of Commerce » de Melbourne, reproduite par « Board of trade
Journal », la production du sucre a augmenté dans une notable proportion au Queensland : la
saison de 1901 a fourni 110.000 tonnes, celle de 1900 n'avait donné que 92.554 tonnes.
— M. D. OLLIVIER, membre de l'expédition de Santo, a publié dans la « Dépêche coloniale » une
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c'est l'île de tout l'archipel destinée au plus grand avenir économique. Son sol et sou climat convien-
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