Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juillet 1902 05 juillet 1902
Description : 1902/07/05 (A6,N104,T11). 1902/07/05 (A6,N104,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378072t
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 27
D'après une note du « Tropical Agriculturist a de mars 1902, la culture du caoutchouticr fait des
progrès constants à Ceylan. Dans le district de Kalatura, l'Hevea est cultivé presque partout
comme plante accessoire au thé ; l'arbre donne un excellent produit.
D'après les statistiques récentes, il semble que la production du thé soit en diminution dans les
Indes; en 1900-1901, la totalité de la récolte s'est élevée à 177.677.267 livres; en 1901-1902, elle n'a
atteint que 165.263.453 livres.
D'après un rapport spécial du Département de l'Agriculture des Etats-Unis, la culture de
l'Helianthns tuberosus mérite d'être prise en considération; cette culture peut être tentée dans
bien des régions avec succès, mais elle exige une quantité assez considérable d'engrais. Cette plante
est cultivée sur une grande échelle en Chine et en Tartarie; elle se développe avec grande rapidité
et devient facilement subspontanée. La plante paraît avoir été introduite en Europe il y a environ
300 ans, elle serait originaire de l'Amérique du Nord; d'Europe elle est passée dans les Indes, où
les indigènes du Kothinar reconnurent ses propriétés nutritives, surtout après ébullition dans du
lait. En Russie, les graines torréfiées sont utilisées comme succédané de café. Elles paraissent
également très utiles pour le bétail et la basse-cour et paraîtraient même supérieures aux graines
de lin. L'huile que l'on extrait des graines paraît, à l'état pur, excellente pour la table et en Russie,
d'un usage fréquent pour la falsification de l'huile d'olives. L'huile extraite des graines cultivées
dans le Bangalore ne donna que des résultats médiocres; elle était de mauvaise qualité au point de
vue culinaire; elle était trop liquide pour être employée pour le graissage, elle n'était pas assez
siccative pour l'emploi en peinture. L'Helianthns turifer donnerait une fibre textile de valeur
et serait une plante mellifère. La culture de cet Helianthus tuberosns avait été entreprise dans
le Bangalore dans le but de diminuer la malaria, mais la plante ne paraît pas jouir de propriétés
particulières à cet effet. En Russie, c'est la variété grandiflora dont les graines servent à l'extrac-
tion de l'huile. Dans les Indes, c'est l'H. annuus, B. indiens qui paraît avoir été surtout cultivé.
(« Tropical Agriculturist », mars 1902.)
D'après les statistiques publiées en supplément au « Moniteur officiel du Commerce du
20 mars 1902, il y a augmentation-d'exportation par rapport à l'année 1899 sur les produits : sésame
cola, noix de palme, huile de palme; par contre^ l'exportation du giiigembre, du copal,
du riz, du caoutchouc a baissé dans une notable proportion. Des essais de plantation faits avec
le Coffea liberica ont donné de beaux résultats en tant que plantations, mais au point de vue
financier le rendement a été mauvais aussi toutes les cultures ont-elles été abandonnées.
Beaucoup de journaux et revues attirent l'attention sur la fibre de l'Aramina dont
M, H. Pnttemans a parlé dans le n° 93 de la Revue. Cette fibre est déjà connue depuis assez long-
temps. On en a fabriqué déjà du papier qui, au dire de Spon, peut supporter un poids de 75 livres,
le papier employé par la banque anglaise ne supportant que 47 livres. Cette plante, qui existe
également en Afrique tropicale, est fréquemment employée par l'indigène pour la fabrication de
cordes. Les Triumfettii semitriloba et rhomhoidea, qui tous deux existent en Afrique tropi-
cale, y sont également employées par les indigènes.
- Nous avons dans un numéro antérieur de la « Revue » annoncé que le Cassia abbreviata
constituait un excellent remède contre la fièvre paludéenne (fièvre à urines noires) ; de nouvelles
recherches ont fait voir à M. Holmes que la plante doit être rapportée à un Cassia nouveau que le
savant anglais propose d'appeler C. Beareana en l'honneur du Dr Beare, qui étudie en ce moment
les propriétés de la plante. (« Pharmaceutical Journal », sér. 4, t. XIV, no 1647.)
- Des études faites par M. VAN ROMBURGH à Java, il résulte que dans le Coffea stenophylla,
comme dans le C. liberica, les vieilles feuilles ne renferment plus guère de caféine. (« Teysmannia »,
décembre 1901.)
- M. le D' ZIMMERMANN signale, dans le même périodique, la présence de l'Heterodera dans
les racines du poivrier dans l'est de Java; la maladie s'aperçoit par la teinte jaune des feuilles et
du bois; l'auteur conseille naturellement de ne plus planter le poivrier sur les terrains infestés.
- Les gouvernements de Burma et des Straits Settlements ont accordé un subside de 75.000 livres
sterling pour faire de nouvelles recherches sur l'inlroduction de l'Hevea dans la région.
M. H. LECQ publie dans le « Bulletin de la Société de géographie d'Algpr et de l'Afrique du
Nord » une étude sur le crin végétal en Algérie; d'après les données de M. Martin-Dupont, il
rappelle l'historique de la question, sa préparation simple; il suffit de peigner les feuilles du
palmier-nain soit à la main, soit avec des machines appropriées, puis de les mettre en cordes.
L'exportation avait été de 211.477 quintaux en 1898, de 279.692 en 1899 et a atteint 324.724 quintaux
en 1900. La plus grande partie de l'exportation se fait vers la France ; la Belgique qui suivait la
France en 1898 a été dépassée depuis par l'Allemagne qui a pris en 1900 plus de 6.000.000 kilos.
Le Dolique tubéreux ou Pachyrhizus angidatns Rich., très cultivé au Mexique et dans
D'après une note du « Tropical Agriculturist a de mars 1902, la culture du caoutchouticr fait des
progrès constants à Ceylan. Dans le district de Kalatura, l'Hevea est cultivé presque partout
comme plante accessoire au thé ; l'arbre donne un excellent produit.
D'après les statistiques récentes, il semble que la production du thé soit en diminution dans les
Indes; en 1900-1901, la totalité de la récolte s'est élevée à 177.677.267 livres; en 1901-1902, elle n'a
atteint que 165.263.453 livres.
D'après un rapport spécial du Département de l'Agriculture des Etats-Unis, la culture de
l'Helianthns tuberosus mérite d'être prise en considération; cette culture peut être tentée dans
bien des régions avec succès, mais elle exige une quantité assez considérable d'engrais. Cette plante
est cultivée sur une grande échelle en Chine et en Tartarie; elle se développe avec grande rapidité
et devient facilement subspontanée. La plante paraît avoir été introduite en Europe il y a environ
300 ans, elle serait originaire de l'Amérique du Nord; d'Europe elle est passée dans les Indes, où
les indigènes du Kothinar reconnurent ses propriétés nutritives, surtout après ébullition dans du
lait. En Russie, les graines torréfiées sont utilisées comme succédané de café. Elles paraissent
également très utiles pour le bétail et la basse-cour et paraîtraient même supérieures aux graines
de lin. L'huile que l'on extrait des graines paraît, à l'état pur, excellente pour la table et en Russie,
d'un usage fréquent pour la falsification de l'huile d'olives. L'huile extraite des graines cultivées
dans le Bangalore ne donna que des résultats médiocres; elle était de mauvaise qualité au point de
vue culinaire; elle était trop liquide pour être employée pour le graissage, elle n'était pas assez
siccative pour l'emploi en peinture. L'Helianthns turifer donnerait une fibre textile de valeur
et serait une plante mellifère. La culture de cet Helianthus tuberosns avait été entreprise dans
le Bangalore dans le but de diminuer la malaria, mais la plante ne paraît pas jouir de propriétés
particulières à cet effet. En Russie, c'est la variété grandiflora dont les graines servent à l'extrac-
tion de l'huile. Dans les Indes, c'est l'H. annuus, B. indiens qui paraît avoir été surtout cultivé.
(« Tropical Agriculturist », mars 1902.)
D'après les statistiques publiées en supplément au « Moniteur officiel du Commerce du
20 mars 1902, il y a augmentation-d'exportation par rapport à l'année 1899 sur les produits : sésame
cola, noix de palme, huile de palme; par contre^ l'exportation du giiigembre, du copal,
du riz, du caoutchouc a baissé dans une notable proportion. Des essais de plantation faits avec
le Coffea liberica ont donné de beaux résultats en tant que plantations, mais au point de vue
financier le rendement a été mauvais aussi toutes les cultures ont-elles été abandonnées.
Beaucoup de journaux et revues attirent l'attention sur la fibre de l'Aramina dont
M, H. Pnttemans a parlé dans le n° 93 de la Revue. Cette fibre est déjà connue depuis assez long-
temps. On en a fabriqué déjà du papier qui, au dire de Spon, peut supporter un poids de 75 livres,
le papier employé par la banque anglaise ne supportant que 47 livres. Cette plante, qui existe
également en Afrique tropicale, est fréquemment employée par l'indigène pour la fabrication de
cordes. Les Triumfettii semitriloba et rhomhoidea, qui tous deux existent en Afrique tropi-
cale, y sont également employées par les indigènes.
- Nous avons dans un numéro antérieur de la « Revue » annoncé que le Cassia abbreviata
constituait un excellent remède contre la fièvre paludéenne (fièvre à urines noires) ; de nouvelles
recherches ont fait voir à M. Holmes que la plante doit être rapportée à un Cassia nouveau que le
savant anglais propose d'appeler C. Beareana en l'honneur du Dr Beare, qui étudie en ce moment
les propriétés de la plante. (« Pharmaceutical Journal », sér. 4, t. XIV, no 1647.)
- Des études faites par M. VAN ROMBURGH à Java, il résulte que dans le Coffea stenophylla,
comme dans le C. liberica, les vieilles feuilles ne renferment plus guère de caféine. (« Teysmannia »,
décembre 1901.)
- M. le D' ZIMMERMANN signale, dans le même périodique, la présence de l'Heterodera dans
les racines du poivrier dans l'est de Java; la maladie s'aperçoit par la teinte jaune des feuilles et
du bois; l'auteur conseille naturellement de ne plus planter le poivrier sur les terrains infestés.
- Les gouvernements de Burma et des Straits Settlements ont accordé un subside de 75.000 livres
sterling pour faire de nouvelles recherches sur l'inlroduction de l'Hevea dans la région.
M. H. LECQ publie dans le « Bulletin de la Société de géographie d'Algpr et de l'Afrique du
Nord » une étude sur le crin végétal en Algérie; d'après les données de M. Martin-Dupont, il
rappelle l'historique de la question, sa préparation simple; il suffit de peigner les feuilles du
palmier-nain soit à la main, soit avec des machines appropriées, puis de les mettre en cordes.
L'exportation avait été de 211.477 quintaux en 1898, de 279.692 en 1899 et a atteint 324.724 quintaux
en 1900. La plus grande partie de l'exportation se fait vers la France ; la Belgique qui suivait la
France en 1898 a été dépassée depuis par l'Allemagne qui a pris en 1900 plus de 6.000.000 kilos.
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