Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1902 20 juillet 1902
Description : 1902/07/20 (A6,N105,T11). 1902/07/20 (A6,N105,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780737
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
48 REVUE DES CULTURES COLONIALES
praient leur contrat ici en trouvant mieux, mais on arriverait à un moment à
payer 200 à 300 dollars tout bon employé.
Les frais portés au n° 40 (vente du café) pourraient être assumés en Europe
par un riche actionnaire de la société du Havre ou de Marseille qui ferait le tout
en France aux meilleures conditions et alors la somme de 1.234.440 dollars pour-
rait être sensiblement moindre.
Bénéfice. — En supposant 27 millions de kilos de café vendus à 0 fr. 80, prix
actuel, au change du dollar à 2 fr. 50 on a 8.600.000 dollars ; de laquelle somme
il faut déduire les dépenses qui sont en chiffre rond 4.007.000 dollars avec 10
en plus = 4.400.000 ou avec 10 en moins = 3.600.000; avec un chef sévère
dans les dépenses on pourrait avoir le dernier chiffre, mais tel autre chef pro-
digue dépasserait cinq millions!
Dans ce devis on n'a pas encore compté les intérêts du capital pour ouvrir la
plantation. Le café rapporte dès la 3e année, mais c'est un rendement négli-
geable. La 4e année on aurait un rendement de 250 grammes sur les caféiers
plantés les premiers, vers l'automne de la première année. Il faut presque
compter un an avant de commencer à planter. Ce n'est qu'à la 6e année que le
rendement est normal, de la 8e année à la 18e le rendement est maximum. Vers
la 12e année le capital de premier établissement est remboursé et après il y a les
bénéfices réels autant que cela dure. Si la plantation a été négligée, mal surveillée
vers la 20c-25e année c'est fini.
Il n'y a pas avec le café de ces fortunes faites en peu d'années comme avec le
tabac, à moins que l'on cultive simultanément les deux plantes ; ce qui est possible
et recommandable à Déli.
Alors le défrichement de la forêt, la coupe et le brulis, le dèfoncement du sol, les
drainages, les routes, une partie de l'acquisition de la concession, du loyer du sol, une
fraction du gage de l'administrateur et du comptable appartiennent au compte
tabac et cela dégage d'autant le caféier.
(A suivre.)
TABEL.
PRÉPARATION DE LA PAPAÏNE COMMERCIALE (1)
On sait que le latex, fourni principalement par le fruit du papayer (Carica
Papaya), a la propriété d'attendrir la viande et même de la digérer partielle-
ment. On a cherché, dans ces dernières années, à tirer profit de cette propriété
en transformant ce latex par évaporation, en une poudre sèche, connue sous le
nom de « papaïne ». Il y a une demande modérée pour cette substance et dans
les endroits où les papayers sont abondants, sa préparation pourrait être avan-
tageuse.
Les données suivantes, relatives à la préparation de la papaïne brute et à celle
de la papaïne commerciale, nous ont été communiquées par M. Francis Watts :
(1) Traduit d'une notice publiée par M. F. Watts, dans la Nouvelle Revue agricole des Barbades.
Agricultural Niews, avril 1902.
Cette note est surtout intéressante pour le colonial, car elle lui donne le moyen de faire facile-
ment de la papaïne.
1
praient leur contrat ici en trouvant mieux, mais on arriverait à un moment à
payer 200 à 300 dollars tout bon employé.
Les frais portés au n° 40 (vente du café) pourraient être assumés en Europe
par un riche actionnaire de la société du Havre ou de Marseille qui ferait le tout
en France aux meilleures conditions et alors la somme de 1.234.440 dollars pour-
rait être sensiblement moindre.
Bénéfice. — En supposant 27 millions de kilos de café vendus à 0 fr. 80, prix
actuel, au change du dollar à 2 fr. 50 on a 8.600.000 dollars ; de laquelle somme
il faut déduire les dépenses qui sont en chiffre rond 4.007.000 dollars avec 10
en plus = 4.400.000 ou avec 10 en moins = 3.600.000; avec un chef sévère
dans les dépenses on pourrait avoir le dernier chiffre, mais tel autre chef pro-
digue dépasserait cinq millions!
Dans ce devis on n'a pas encore compté les intérêts du capital pour ouvrir la
plantation. Le café rapporte dès la 3e année, mais c'est un rendement négli-
geable. La 4e année on aurait un rendement de 250 grammes sur les caféiers
plantés les premiers, vers l'automne de la première année. Il faut presque
compter un an avant de commencer à planter. Ce n'est qu'à la 6e année que le
rendement est normal, de la 8e année à la 18e le rendement est maximum. Vers
la 12e année le capital de premier établissement est remboursé et après il y a les
bénéfices réels autant que cela dure. Si la plantation a été négligée, mal surveillée
vers la 20c-25e année c'est fini.
Il n'y a pas avec le café de ces fortunes faites en peu d'années comme avec le
tabac, à moins que l'on cultive simultanément les deux plantes ; ce qui est possible
et recommandable à Déli.
Alors le défrichement de la forêt, la coupe et le brulis, le dèfoncement du sol, les
drainages, les routes, une partie de l'acquisition de la concession, du loyer du sol, une
fraction du gage de l'administrateur et du comptable appartiennent au compte
tabac et cela dégage d'autant le caféier.
(A suivre.)
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PRÉPARATION DE LA PAPAÏNE COMMERCIALE (1)
On sait que le latex, fourni principalement par le fruit du papayer (Carica
Papaya), a la propriété d'attendrir la viande et même de la digérer partielle-
ment. On a cherché, dans ces dernières années, à tirer profit de cette propriété
en transformant ce latex par évaporation, en une poudre sèche, connue sous le
nom de « papaïne ». Il y a une demande modérée pour cette substance et dans
les endroits où les papayers sont abondants, sa préparation pourrait être avan-
tageuse.
Les données suivantes, relatives à la préparation de la papaïne brute et à celle
de la papaïne commerciale, nous ont été communiquées par M. Francis Watts :
(1) Traduit d'une notice publiée par M. F. Watts, dans la Nouvelle Revue agricole des Barbades.
Agricultural Niews, avril 1902.
Cette note est surtout intéressante pour le colonial, car elle lui donne le moyen de faire facile-
ment de la papaïne.
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