Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juillet 1902 05 juillet 1902
Description : 1902/07/05 (A6,N104,T11). 1902/07/05 (A6,N104,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378072t
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 9
VARIÉTÉS
NOTES PRATIQUES D'UN PLANTEUR DE DÉLI
JSuite.)
Culture du caféier de Libéria
Le pivot du caféier va jusqu'à lm20 de profondeur. En théorie, c'est jusqu'à
cette profondeur que l'on devrait défoncer le sol sur une largeur d'environ
1 mètre; cependant, à Déli, les trous sont faits de 2 pieds de profondeur sur
2 et demi de largeur. On traverse la partie végétale et meuble du sol et la
partie dure est laissée intacte, de sorte qu'il vaudrait autant planter comme
pour le tabac en faisant un trou juste suffisant pour recevoir le caféier. En fai-
sant des trous à lm20 de profondeur, un ouvrier pourrait en faire huit par jour :
chaque trou revient à 3 cents de dollar. En faisant les trous de 2 pieds et demi
sur 2 pieds, on en fait 50 à 60 par jour; le trou revient alors à 1 demi-cent.
Quand le trou est profond, le caféier durera trente ans, tandis qu'avec de petits
trous il durera dix à vingt ans.
Si on creuse des trous petits, il faut couper le pivot du caféier en pépinière et
transplanter plusieurs fois, de façon à développer surtout lé chevelu.
La bonne saison pour la mise en place est l'époque des pluies, en mai-juin, et
surtout à l'automne. Il faudra donc semer les pépinières huit mois avant ces
époques.
La transplantation à demeure doit se faire avec la plus sévère attention.
Le plant est enlevé de la pépinière en enfonçant un appareil cylindrique en
zinc dans la terre autour du plant, et soulevé ensuite de façon à ne pas déchirer
ni casser les racines.
Le pivot est encore coupé en dedans de cet instrument à un pouce, de façon
qu'en plaçant le plant le pivot soit bien droit et touche à peine la terre meuble.
Les racines latérales seront bien étendues sur la terre meuble et recouvertes
par d'autre terre meuble. Le collet sera mis un peu en contre-bas du niveau du
sol. La terre sera légèrement lassée avec les mains. Ensuite le jeune plant est
couvert de lalang : un Javanais fait 450 couvertures par jour, une femme 300.
On n'arrose que pour enlever le plant de la pépinière et pouvoir le transplanter
avec sa motte de terre.
Soins d'entretien. Le café une fois transplanté, le sol est tenu net des mau-
vaises herbes, on remplace les pieds morts. Si le travail de repiquage a été soi-
gné, la reprise est générale et la perte n'est que de 5
Engrais. Le café transplanté doit trouver dans le sol la même fertilité qu'il
avait dans la pépinière d'attente après le repiquage. Si l'on a fait précéder la
plan talion par une culture dérobée de tabac, riz, ou si l'on fait des cultures inter-
calaires, tant que le caféier est jeune, il faut restituer au sol les engrais enlevés
par ces récoltes.
Le meilleur engrais est le fumier de ferme. Les composts de toute sorte, les
débris végétaux, les curures de fossés, les débris animaux, les cendres, les
débris du café, pulpe, parche, etc., mêlés, forment un bon engrais. La potasse et
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VARIÉTÉS
NOTES PRATIQUES D'UN PLANTEUR DE DÉLI
JSuite.)
Culture du caféier de Libéria
Le pivot du caféier va jusqu'à lm20 de profondeur. En théorie, c'est jusqu'à
cette profondeur que l'on devrait défoncer le sol sur une largeur d'environ
1 mètre; cependant, à Déli, les trous sont faits de 2 pieds de profondeur sur
2 et demi de largeur. On traverse la partie végétale et meuble du sol et la
partie dure est laissée intacte, de sorte qu'il vaudrait autant planter comme
pour le tabac en faisant un trou juste suffisant pour recevoir le caféier. En fai-
sant des trous à lm20 de profondeur, un ouvrier pourrait en faire huit par jour :
chaque trou revient à 3 cents de dollar. En faisant les trous de 2 pieds et demi
sur 2 pieds, on en fait 50 à 60 par jour; le trou revient alors à 1 demi-cent.
Quand le trou est profond, le caféier durera trente ans, tandis qu'avec de petits
trous il durera dix à vingt ans.
Si on creuse des trous petits, il faut couper le pivot du caféier en pépinière et
transplanter plusieurs fois, de façon à développer surtout lé chevelu.
La bonne saison pour la mise en place est l'époque des pluies, en mai-juin, et
surtout à l'automne. Il faudra donc semer les pépinières huit mois avant ces
époques.
La transplantation à demeure doit se faire avec la plus sévère attention.
Le plant est enlevé de la pépinière en enfonçant un appareil cylindrique en
zinc dans la terre autour du plant, et soulevé ensuite de façon à ne pas déchirer
ni casser les racines.
Le pivot est encore coupé en dedans de cet instrument à un pouce, de façon
qu'en plaçant le plant le pivot soit bien droit et touche à peine la terre meuble.
Les racines latérales seront bien étendues sur la terre meuble et recouvertes
par d'autre terre meuble. Le collet sera mis un peu en contre-bas du niveau du
sol. La terre sera légèrement lassée avec les mains. Ensuite le jeune plant est
couvert de lalang : un Javanais fait 450 couvertures par jour, une femme 300.
On n'arrose que pour enlever le plant de la pépinière et pouvoir le transplanter
avec sa motte de terre.
Soins d'entretien. Le café une fois transplanté, le sol est tenu net des mau-
vaises herbes, on remplace les pieds morts. Si le travail de repiquage a été soi-
gné, la reprise est générale et la perte n'est que de 5
Engrais. Le café transplanté doit trouver dans le sol la même fertilité qu'il
avait dans la pépinière d'attente après le repiquage. Si l'on a fait précéder la
plan talion par une culture dérobée de tabac, riz, ou si l'on fait des cultures inter-
calaires, tant que le caféier est jeune, il faut restituer au sol les engrais enlevés
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Le meilleur engrais est le fumier de ferme. Les composts de toute sorte, les
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débris du café, pulpe, parche, etc., mêlés, forment un bon engrais. La potasse et
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