Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juillet 1902 05 juillet 1902
Description : 1902/07/05 (A6,N104,T11). 1902/07/05 (A6,N104,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378072t
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
cation ne sera pas réglée d'une façon satisfaisante, il ne pourra être question de
préserver et d'encourager la production du caoutchouc dans ce pays, sur une
grande échelle. En même temps, pendant que nous discutons pour l'établisse-
ment des limites, les Portugais étendent leur pouvoir jusqu'à 100 milles à l'ouest
de Lialui, détruisant des districts qui sans aucun doute doivent revenir éventuel-
lement sous le contrôle de la « Chartered Company ».
Ce fait que la Rhodésie septentrionale occidendale est une contrée produc-
trice du caoutchouc a été prouvé, bien que jusqu'à présent on ne puisse savoir ce
qu'elle peut produire. Le résultat de chaque voyage est une nouvelle démons-
tration de ce fait, et je suis convaincu que plus nous verrons de ce pays et plus
nous aurons la certitude que cette plante de valeur existe en quantités considé-
rables et pourra être exploitée avec grand bénéfice pour la colonie quand la
question des limites aura été résolue.
j
J
LA CULTURE DU COTONNIER EN ÉGYPTE
La culture du cotonnier acquiert en Afrique et particulièrement en Egypte de
plus en plus d'importance.
Par l'intermédiaire de M. C. Marchandise, chef de culture au Jardin botanique
de l'Etat à Bruxelles, nous avons reçu communication d'un rapport intéressant
de M. Monfront, qui s'occupe à Ramleh de la direction d'une vaste entreprise
cotonnière. Cette culture s'étend sur plus de 4.000 hectares. Nous donnons
ci-dessous quelques extraits de ce rapport qui nous ont paru dignes d'être
signalés à l'attention des planteurs.
« On cultive le coton comme plante annuelle; le système de culture comme
plante bisannuelle a été abandonné, ayant été reconnu épuisant pour le sol et
donnant des produits d'une qualité moindre et d'un rendement inférieur.
« Pour donner de bons résultats le colon doit venir dans l'assolement, après
une légumineuse. On donne généralement trois ou quatre labours croisés pour
bien ameublir le sol; on procède ensuite au sillonnage, l'écartement entre les
rigoles diffère suivant les terrains, on les rapproche dans les terrains bas et
compacts et on les écarte dans les terrains élevés et meubles. Le maximum
d'écartement est de 80 centimètres entre les sillons et de 45 centimètres entre
les plantes sur les lignes; le minimum, 65 entre les sillons et 35 centimètres
entre les plantes. -1. -
« On commence les labours en mars et les semailles s'effectuent pendant la
première quinzaine d'avril à Ramleh, mais dans la Haute-Égypte, les semis se
font un mois plus tôt. »
« La moyenne des températures d'avril est de 16° au-dessus de zéro, le
maximum 20° et le minimum 13°.
v Les semailles se font par paquets de quinze à vingt graines suivant que le
terrain est léger ou compact; après la semaille, on irrigue abondamment. Dans
certaines régions, les cultivateurs procèdent autrement : ils arrosent avant, et
quand la terre est un peu sécliée, ils procèdent à l'ensemencement en suivant la
ligne marquée par l'eau dans les rigoles; on préfère ce mode d'ensemencement
préserver et d'encourager la production du caoutchouc dans ce pays, sur une
grande échelle. En même temps, pendant que nous discutons pour l'établisse-
ment des limites, les Portugais étendent leur pouvoir jusqu'à 100 milles à l'ouest
de Lialui, détruisant des districts qui sans aucun doute doivent revenir éventuel-
lement sous le contrôle de la « Chartered Company ».
Ce fait que la Rhodésie septentrionale occidendale est une contrée produc-
trice du caoutchouc a été prouvé, bien que jusqu'à présent on ne puisse savoir ce
qu'elle peut produire. Le résultat de chaque voyage est une nouvelle démons-
tration de ce fait, et je suis convaincu que plus nous verrons de ce pays et plus
nous aurons la certitude que cette plante de valeur existe en quantités considé-
rables et pourra être exploitée avec grand bénéfice pour la colonie quand la
question des limites aura été résolue.
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LA CULTURE DU COTONNIER EN ÉGYPTE
La culture du cotonnier acquiert en Afrique et particulièrement en Egypte de
plus en plus d'importance.
Par l'intermédiaire de M. C. Marchandise, chef de culture au Jardin botanique
de l'Etat à Bruxelles, nous avons reçu communication d'un rapport intéressant
de M. Monfront, qui s'occupe à Ramleh de la direction d'une vaste entreprise
cotonnière. Cette culture s'étend sur plus de 4.000 hectares. Nous donnons
ci-dessous quelques extraits de ce rapport qui nous ont paru dignes d'être
signalés à l'attention des planteurs.
« On cultive le coton comme plante annuelle; le système de culture comme
plante bisannuelle a été abandonné, ayant été reconnu épuisant pour le sol et
donnant des produits d'une qualité moindre et d'un rendement inférieur.
« Pour donner de bons résultats le colon doit venir dans l'assolement, après
une légumineuse. On donne généralement trois ou quatre labours croisés pour
bien ameublir le sol; on procède ensuite au sillonnage, l'écartement entre les
rigoles diffère suivant les terrains, on les rapproche dans les terrains bas et
compacts et on les écarte dans les terrains élevés et meubles. Le maximum
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les plantes sur les lignes; le minimum, 65 entre les sillons et 35 centimètres
entre les plantes. -1. -
« On commence les labours en mars et les semailles s'effectuent pendant la
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font un mois plus tôt. »
« La moyenne des températures d'avril est de 16° au-dessus de zéro, le
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v Les semailles se font par paquets de quinze à vingt graines suivant que le
terrain est léger ou compact; après la semaille, on irrigue abondamment. Dans
certaines régions, les cultivateurs procèdent autrement : ils arrosent avant, et
quand la terre est un peu sécliée, ils procèdent à l'ensemencement en suivant la
ligne marquée par l'eau dans les rigoles; on préfère ce mode d'ensemencement
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