Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juillet 1902 05 juillet 1902
Description : 1902/07/05 (A6,N104,T11). 1902/07/05 (A6,N104,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378072t
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS ir
machines, mais avec une plus grande production, les frais de combustible
pourraient être diminués.
Comme ces sortes de pisang produisent seulement 0,9 de fibre, tandis que
la quantité fournie par le chanvre de Manille atteint 2 , les frais se réduiraient
pour cette dernière sorte à 8 ou 10 cents.
Dans les fabriques, on fait actuellement usage de l'extracteur Lehman pour la
séparation de la fibre; il se compose d'une roue assez large sur le pourtour de
laquelle se trouvent des couteaux obtus en bronze, contre lesquels les bandes
aspergées d'eau sont pressées pendant le travail. Ces opérations sont dirigées
chacune par un jeune homme.
Les fibres sèches sont encore brossées mécaniquement avant l'emballage,
puis mises en ballots avec une presse hydraulique.
L'emballage et le transport en Europe, d'après les indications reçues à
Ponowareng, reviendraient à 4 cents par kilo, de sorte qu'immédiatement le
total des frais pour le chanvre de Manille préparé à la main, l'emballage et le
transport, s'élèverait à 17 + 4 = 21 cents; pour le chanvre de Manille préparé
mécaniquement, il pourrait être facilement de 13 cents et pour la fibre de « pisang
radja » et de « pisang soesoe de 16 4 = 20 cents.
Par l'introduction de machines perfectionnées, ces derniers chiffres descen-
dront probablement à 10 ou 17 cents. Ces chiffres pourront donc servir de base
au calcul des intérêts.
Comme je l'ai dit plus haut, on compte à Ponowareng, dans des cultures bien
entretenues et bien exploitées, où les troncs se trouvent à des distances de
8X6 pieds, pendant la seconde année sur deux récoltes et pendant les
troisième et quatrième années sur trois chacune de 3 troncs (pisang radja et
pisang soesoe) qui pèsent en moyenne 40 kilogrammes.
Pendant la seconde année, en comptant la fibre produite à 0.9 , on obtien-
drait donc par « bahoe » 2 X 3x40 X 1500x0 kilogr. 9 =3.240 kilogrammes
de fibre et pendant les deuxième et troisième années, chacune une fois et demie
plus.
D'après ce que j'ai vu, une production semblable pourrait bien être obtenue
pendant la deuxième année dans des cultures très productives et bien entretenues.
Mais je crois qu'il serait plus sûr de ne compter pendant la troisième et la
quatrième année que sur 6 tiges et même moins par pied.
Quand une entreprise est encore jeune, on n'a pas eu l'occasion de faire de
sélection et il est très probable qu'il reste beaucoup à faire pour améliorer la
fibre des pisangs.
D'après les résultats des essais faits dans le jardin de culture, on obtient pour
le chanvre de Manille, pendant la deuxième année, une production de 2.580 kilo-
grammes de fibre sèche par bahoe. Les déchets de feuilles et de parenchyme
qui restent dans le jardin sont retournés dans le sol; du fumier d'écurie est
amené si c'est nécessaire. Une forte fumure ne sera probablement pas néces-
saire, parce que, en coupant les tiges, on n'enlève pas au sol de grandes quan-
tités d'azote et de composés minéraux. Je me suis naturellement demandé
quelles pouvaient bien être ces quantités et j'ai fait faire des analyses d'azote
et de cendres dans la tige, dans les bandes nettoyées et dans le chanvre de
Manille préparé.
Voici les résultats calculés sur de la matière sèche :
Azote dans une coupe transversale de la tige 0,3 ;
machines, mais avec une plus grande production, les frais de combustible
pourraient être diminués.
Comme ces sortes de pisang produisent seulement 0,9 de fibre, tandis que
la quantité fournie par le chanvre de Manille atteint 2 , les frais se réduiraient
pour cette dernière sorte à 8 ou 10 cents.
Dans les fabriques, on fait actuellement usage de l'extracteur Lehman pour la
séparation de la fibre; il se compose d'une roue assez large sur le pourtour de
laquelle se trouvent des couteaux obtus en bronze, contre lesquels les bandes
aspergées d'eau sont pressées pendant le travail. Ces opérations sont dirigées
chacune par un jeune homme.
Les fibres sèches sont encore brossées mécaniquement avant l'emballage,
puis mises en ballots avec une presse hydraulique.
L'emballage et le transport en Europe, d'après les indications reçues à
Ponowareng, reviendraient à 4 cents par kilo, de sorte qu'immédiatement le
total des frais pour le chanvre de Manille préparé à la main, l'emballage et le
transport, s'élèverait à 17 + 4 = 21 cents; pour le chanvre de Manille préparé
mécaniquement, il pourrait être facilement de 13 cents et pour la fibre de « pisang
radja » et de « pisang soesoe de 16 4 = 20 cents.
Par l'introduction de machines perfectionnées, ces derniers chiffres descen-
dront probablement à 10 ou 17 cents. Ces chiffres pourront donc servir de base
au calcul des intérêts.
Comme je l'ai dit plus haut, on compte à Ponowareng, dans des cultures bien
entretenues et bien exploitées, où les troncs se trouvent à des distances de
8X6 pieds, pendant la seconde année sur deux récoltes et pendant les
troisième et quatrième années sur trois chacune de 3 troncs (pisang radja et
pisang soesoe) qui pèsent en moyenne 40 kilogrammes.
Pendant la seconde année, en comptant la fibre produite à 0.9 , on obtien-
drait donc par « bahoe » 2 X 3x40 X 1500x0 kilogr. 9 =3.240 kilogrammes
de fibre et pendant les deuxième et troisième années, chacune une fois et demie
plus.
D'après ce que j'ai vu, une production semblable pourrait bien être obtenue
pendant la deuxième année dans des cultures très productives et bien entretenues.
Mais je crois qu'il serait plus sûr de ne compter pendant la troisième et la
quatrième année que sur 6 tiges et même moins par pied.
Quand une entreprise est encore jeune, on n'a pas eu l'occasion de faire de
sélection et il est très probable qu'il reste beaucoup à faire pour améliorer la
fibre des pisangs.
D'après les résultats des essais faits dans le jardin de culture, on obtient pour
le chanvre de Manille, pendant la deuxième année, une production de 2.580 kilo-
grammes de fibre sèche par bahoe. Les déchets de feuilles et de parenchyme
qui restent dans le jardin sont retournés dans le sol; du fumier d'écurie est
amené si c'est nécessaire. Une forte fumure ne sera probablement pas néces-
saire, parce que, en coupant les tiges, on n'enlève pas au sol de grandes quan-
tités d'azote et de composés minéraux. Je me suis naturellement demandé
quelles pouvaient bien être ces quantités et j'ai fait faire des analyses d'azote
et de cendres dans la tige, dans les bandes nettoyées et dans le chanvre de
Manille préparé.
Voici les résultats calculés sur de la matière sèche :
Azote dans une coupe transversale de la tige 0,3 ;
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