Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juillet 1902 05 juillet 1902
Description : 1902/07/05 (A6,N104,T11). 1902/07/05 (A6,N104,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378072t
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 13
On doit récolter les grains mûrs à la maia en ayant soin de laisser les grains
encore verts et veiller à ne pis casser le pédoncule qui supporte le fruit puisque'
c'est là que viendront ensuite d'autres fleurs.
(A. suivre.)
TABET.
SUR LA PRÉPARATION DE LA FIBRE DU BANANIER (4)
Il a souvent été question, dans cette Revue, de la fibre extraite du Musa textilis
et nommée « chanvre de Manille », et sur laquelle existe déjà une littérature
étendue. Par contre, on n'a publié que fort peu sur la fibre obtenue d'autres
sortes de bananiers. Il y a quelque temps, M. de Jong a publié une série d'articles
dans le « Soerabajasche Handelsblad » sur la culture et la préparation de la fibre,
et il y traite aussi des fibres que l'on peut obtenir de diverses sortes de bana-
niers cultivées à Java ou se présentant à l'état sauvage. Je ne sais pas sur quelle
échelle M. de Jong a fait ses expériences, et il ne donne pas non plus les prix
qu'obtinrent sur le marché les différentes sortes de fibres préparées.
Il existe à Java une exploitation où on a préparé dans ces dernières années la
fibre de bananier sur une assez grande échelle, et dont le produit est transporté
en Europe et y a atteint de bons prix. Cette exploitation appelée « Ponowa-
reng » se trouve dans la résidence Pekalongan,'à une certaine distance du chef-
lieu.
De la station OEdjoeng Negoro de la voie ferrée de Semarang-Tjirebon, il
faut environ une demi-heure pour y arriver. Bien qu'elle ait été tout d'abord
établie dans le but de fabriquer de la farine de bananes, qui trouve un débouché
en Europe, entre autres pour la fabrication de l'alcool, on a délaissé petit à petit
cette préparation, parce que la récolte des fruits laissait à désirer et que seule
une forte production peut rendre la préparation de la farine avantageuse.
11 sera bon de diriger la culture vers la production de la fibre, jusqu'au
moment où l'on aura trouvé le moyen d'obtenir'dans une plantation une pro-
duction aussi forte que celle que l'on obtient de bananiers isolés. Comme c'est
une culture qui produit très rapidement, elle me semble, si au point de vue
financier les résultats sont satisfaisants, des mieux adaptées à être entreprise
en même temps que d'autres cultures demandant beaucoup plus de temps,
principalement celle des caoutchoucs et des arbres à gutta. Elle peut servir soit
de plante de remplissage si l'on plante les caoutchoutiers et les arbres à gutta à
une grande distance l'un de l'autre, soit comme culture secondaire en même
temps que les cultures précitées si l'on opère sur des terrains étendus.
La fibre obtenue des feuilles du Musa textilis, indigène dans les Philippines et
à Célèbes, c'est-à-dire l'« Abaca ou chanvre de Manille », qui est de couleur
(1) Traduit d'une notice parue dans « Teysmannia », année 13, fasc. 1, 1902, qu'il a paru intéres-
sante de mettre sous les yeux des lecteurs, car la question « fibre » et celle des bananiers occupent
beaucoup le monde colonial.
On doit récolter les grains mûrs à la maia en ayant soin de laisser les grains
encore verts et veiller à ne pis casser le pédoncule qui supporte le fruit puisque'
c'est là que viendront ensuite d'autres fleurs.
(A. suivre.)
TABET.
SUR LA PRÉPARATION DE LA FIBRE DU BANANIER (4)
Il a souvent été question, dans cette Revue, de la fibre extraite du Musa textilis
et nommée « chanvre de Manille », et sur laquelle existe déjà une littérature
étendue. Par contre, on n'a publié que fort peu sur la fibre obtenue d'autres
sortes de bananiers. Il y a quelque temps, M. de Jong a publié une série d'articles
dans le « Soerabajasche Handelsblad » sur la culture et la préparation de la fibre,
et il y traite aussi des fibres que l'on peut obtenir de diverses sortes de bana-
niers cultivées à Java ou se présentant à l'état sauvage. Je ne sais pas sur quelle
échelle M. de Jong a fait ses expériences, et il ne donne pas non plus les prix
qu'obtinrent sur le marché les différentes sortes de fibres préparées.
Il existe à Java une exploitation où on a préparé dans ces dernières années la
fibre de bananier sur une assez grande échelle, et dont le produit est transporté
en Europe et y a atteint de bons prix. Cette exploitation appelée « Ponowa-
reng » se trouve dans la résidence Pekalongan,'à une certaine distance du chef-
lieu.
De la station OEdjoeng Negoro de la voie ferrée de Semarang-Tjirebon, il
faut environ une demi-heure pour y arriver. Bien qu'elle ait été tout d'abord
établie dans le but de fabriquer de la farine de bananes, qui trouve un débouché
en Europe, entre autres pour la fabrication de l'alcool, on a délaissé petit à petit
cette préparation, parce que la récolte des fruits laissait à désirer et que seule
une forte production peut rendre la préparation de la farine avantageuse.
11 sera bon de diriger la culture vers la production de la fibre, jusqu'au
moment où l'on aura trouvé le moyen d'obtenir'dans une plantation une pro-
duction aussi forte que celle que l'on obtient de bananiers isolés. Comme c'est
une culture qui produit très rapidement, elle me semble, si au point de vue
financier les résultats sont satisfaisants, des mieux adaptées à être entreprise
en même temps que d'autres cultures demandant beaucoup plus de temps,
principalement celle des caoutchoucs et des arbres à gutta. Elle peut servir soit
de plante de remplissage si l'on plante les caoutchoutiers et les arbres à gutta à
une grande distance l'un de l'autre, soit comme culture secondaire en même
temps que les cultures précitées si l'on opère sur des terrains étendus.
La fibre obtenue des feuilles du Musa textilis, indigène dans les Philippines et
à Célèbes, c'est-à-dire l'« Abaca ou chanvre de Manille », qui est de couleur
(1) Traduit d'une notice parue dans « Teysmannia », année 13, fasc. 1, 1902, qu'il a paru intéres-
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beaucoup le monde colonial.
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