Revue des cultures coloniales

1901
1902
1903
1904

Jan.
Fev.
Mars
Avr.
Mai
Juin
Juil.
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Dec.

Presse et revues

32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1902-06-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134

Description : 05 juin 1902 05 juin 1902

Description : 1902/06/05 (A6,N102,T10). 1902/06/05 (A6,N102,T10).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780700

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

LE RICIN EN ALGÉRIE ET EN TUNISIE 32-

ayant des caractères spéciaux et très apparents : quelques-unes ont les feuilles
vertes, glauques, livides, rouges ou rougeâtres, métalliques, etc., et d'autres ont
des formes arborescentes et même naines. Les coques des fruits sont épineuses
ou inermes, déhiscentes ou non. Les graines sont longues ou ramassées, petites
ou grosses, grises ou rougeâtres, tachées de gris ou de rouge, etc.

Au point de vue cultural et industriel qui nous occupe dans cette étude, trois
représentants de ce groupe sont les mieux connus :
Le Ricin commun, Ricinus communis, spontané sur le littoral algérien. Le
Ricinus Tunicensis, de Desfontaines, est la même plante;
Le Ricin sanguin, Ricinus sanguinens, qui paraît être une race (issue du Ricinus
spectabilis;
Le Ricin de Zanzibar, Ricinus Zanzibariensis, forte plante commune sur les
rivages de l'océan Indien.

Le Ricin commun pousse spontanément, souvent presque à l'état arborescent,
sur quelques points du climat marin de l'Algérie et de la Tunisie, mais principa-
ement sur les dunes : il est peu fertile; cependant ses graines sont très recher-
chées pour les usages pharmaceutiques qui, d'ailleurs, tendent à se restreindre.

Sa rusticité au froid n'est pas plus grande que celle des autres espèces. Les inflo-
rescences sont moins nombreuses que dans le Ricin rouge.

La graine de couleur grise est très petite : elle donne 45 environ d'huile.

Le Ricin rouge, dit sanguin, ou d'Amérique, semble être la meilleure plante à
cultiver : elle est vivace et vigoureuse sans prendre de suite le caractère arbo-
rescent de l'espèce précédente.

Ses inflorescences, sous l'effet de la culture, en terre fertile et fraîche ou par
l'irrigation pendant l'été, sont presque sans cesse en formation. La graine est
grosse, rouge, veinée et diffère avantageusement comme rendement en huile de
celle du Ricin commun : elle paraît plutôt utilisée par l'industrie que cette der-
nière, quoique ayant les mêmes qualités purgatives. Son rendement en huile
varie entre 45 et 50 par la pression à froid, mais il en resterait encore 6 ou
7 dans les tourteaux.

Le Ricin de Zanzibar, de la côte orientale d'Afrique, est une forte plante, de
croissance vigoureuse et rapide, à feuilles assez dures et bien constituées. Inflo-
rescences constantes pendant l'été, mais peu fournies, produisant de grosses
capsules hérissées, presque rondes. La graine se distingue des autres races par
sa grosseur, sa forme de haricot raccourci ou même de tique gonflée : sa couleur
est chamois, tigrée de noir, avec des teintes ou des reflets rouges. La graine reste
emprisonnée dans sa coque; son testa ou enveloppe de l'amande est un peu dur.

Ce ricin est peu fructifère et sa culture n'est pas à conseiller : il résiste
mal aux vents.

Au Jardin d'Essai d'Alger, il se sème de lui-même comme les autres- espèces.

Parmi les formes de Ricin qui attirent l'attention, il faut en citer une dont les
petites graines ressemblent à une espèce des Antilles : c'est une plante à feuilles
écarlates dans le jeune âge, à bois rouge, semblant voisine du Ricin rouge par la
couleur de ses feuilles. La végétation en est robuste, quoique de taille moindre,

Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.

Auteurs similaires

Page

chiffre de pagination vue 7/32