Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juin 1902 05 juin 1902
Description : 1902/06/05 (A6,N102,T10). 1902/06/05 (A6,N102,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780700
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
32i REVUE DES CULTURES COLONIALES
2 mètres dp diamètre sur 2 mètres et demi de profondeur; le fond est revêtu
d'un dallage en pierres réfractaires.
Pour le chauffage, on remplit complètement la fosse de bois sec, que l'on
recouvre d'une couche de pierres analogues à celles qui ont servi pour le
pavage du fond; on ménage dans la partie centrale un vide occupant toute la
hauteur du remplissage. Ce conduit forme une cheminée qui, au début, sert pour
l'allumage et forme ensuite une prise d'air pour la propagation régulière de ia
combustion. f !
Lorsque le four est allumé, on surveille la combustion en veillant à ce qu'elle
s'accomplisse lentement et avec régularité. L'opération bien menée demande
une durée de huit à dix heures; à mesure qu'elle s'accomplit et que le bois dis-
paraît, la voûte de pierre s'effondre peu à peu jusqu'à gagner le fond de la fosse
où elle forme une sole brûlante : le four est alors prêt pour la torréfaction.
La fosse, dont la température se trouve alors fort élevée, est immédiatement
remplie par une charge de pinas de maguey que l'on avait préalablement dis-
posée sur le pourtour du four pendant l'opération du chauffage; on recouvre le
tout d'herbes sèches et de terre afin d'intercepter l'air.
(.4 fi'h'rn.) ,t' LÉON DIGUET,
I Chargé de mission scientifique au Mexique,
par le ministère de l'Instruction publique
et le Muséum d'histoire naturelle.
f.
1 i
LE RICIN EN ALGÉRIE ET EN TUNISIE
,,
Le Ricin appartient à la série des plantes dites coloniales dont la culture est
constamment conseillée en Algérie et en Tunisie. Cependant l'agronomie ne
signale pas encore les avantages de son exploitation : en effet, l'on ne saurait
citer actuellement dans ces deux pays la moindre trace de culture de cette grande
Euphorbiacee. t
On verra par la recherche des expériences du-passé quelles sont les princi-
pales causes des tentatives infructueuses qui ont été constatées sur différents
points du territoire algérien où cette plante a été l'objet d'une véritable culture
intensive. $
Comme les essais ont été faits sur le littoral, c'est-à-dire dans une zone tem-
pérée, d'ailleurs la seule dans laquelle le Ricin vit en Algérie, on pourra, par
analogie, déterminer son exacte valeur économique, ou tout au moins sa végé-
tation, sous des climats à peu près similaires, la question de main-d'œuvre pour
l'exploitation étant réservée. if
Le Ricin appartient à la famille des Euphorbiacées et paraît originaire de l'Inde.
Ses espèces, variétés ou races sont nombreuses, répandues dans tous les climats
chauds et tempérés-chauds, et semblant modifier assez facilement, suivant les
milieux, leurs formes et leur production.
En effet, sans chercher à déterminer les espèces ou les types, tâche d'ailleurs
assez difficile, on reconnaît cependant dans ce genre un grand nombre de plantes
2 mètres dp diamètre sur 2 mètres et demi de profondeur; le fond est revêtu
d'un dallage en pierres réfractaires.
Pour le chauffage, on remplit complètement la fosse de bois sec, que l'on
recouvre d'une couche de pierres analogues à celles qui ont servi pour le
pavage du fond; on ménage dans la partie centrale un vide occupant toute la
hauteur du remplissage. Ce conduit forme une cheminée qui, au début, sert pour
l'allumage et forme ensuite une prise d'air pour la propagation régulière de ia
combustion. f !
Lorsque le four est allumé, on surveille la combustion en veillant à ce qu'elle
s'accomplisse lentement et avec régularité. L'opération bien menée demande
une durée de huit à dix heures; à mesure qu'elle s'accomplit et que le bois dis-
paraît, la voûte de pierre s'effondre peu à peu jusqu'à gagner le fond de la fosse
où elle forme une sole brûlante : le four est alors prêt pour la torréfaction.
La fosse, dont la température se trouve alors fort élevée, est immédiatement
remplie par une charge de pinas de maguey que l'on avait préalablement dis-
posée sur le pourtour du four pendant l'opération du chauffage; on recouvre le
tout d'herbes sèches et de terre afin d'intercepter l'air.
(.4 fi'h'rn.) ,t' LÉON DIGUET,
I Chargé de mission scientifique au Mexique,
par le ministère de l'Instruction publique
et le Muséum d'histoire naturelle.
f.
1 i
LE RICIN EN ALGÉRIE ET EN TUNISIE
,,
Le Ricin appartient à la série des plantes dites coloniales dont la culture est
constamment conseillée en Algérie et en Tunisie. Cependant l'agronomie ne
signale pas encore les avantages de son exploitation : en effet, l'on ne saurait
citer actuellement dans ces deux pays la moindre trace de culture de cette grande
Euphorbiacee. t
On verra par la recherche des expériences du-passé quelles sont les princi-
pales causes des tentatives infructueuses qui ont été constatées sur différents
points du territoire algérien où cette plante a été l'objet d'une véritable culture
intensive. $
Comme les essais ont été faits sur le littoral, c'est-à-dire dans une zone tem-
pérée, d'ailleurs la seule dans laquelle le Ricin vit en Algérie, on pourra, par
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tation, sous des climats à peu près similaires, la question de main-d'œuvre pour
l'exploitation étant réservée. if
Le Ricin appartient à la famille des Euphorbiacées et paraît originaire de l'Inde.
Ses espèces, variétés ou races sont nombreuses, répandues dans tous les climats
chauds et tempérés-chauds, et semblant modifier assez facilement, suivant les
milieux, leurs formes et leur production.
En effet, sans chercher à déterminer les espèces ou les types, tâche d'ailleurs
assez difficile, on reconnaît cependant dans ce genre un grand nombre de plantes
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