Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juin 1902 05 juin 1902
Description : 1902/06/05 (A6,N102,T10). 1902/06/05 (A6,N102,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780700
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 347
Yaliia ou Seba (25%), Bouchouk (26,35), Aouragh (26,40), Aguecherane (29,40); et enfin Akh-
Nefas a donné 31,60. La variété qui a donné le moins est Zibli (12 %).
— Le « Bulletin of the botanical department », Jamaïca, octobre 1901, contient une longue étude
sur l'analyse des sols où se cultive la banane. Ces analyses pourront être de quelque utilité à
ceux qui veulent entreprendre une culture similairé dans d'autres régions. Il semble que la banane
puisse être considérée comme un aliment excellent pour les malades atteints de fièvre typhoïde ;
elle ne contient que 5 de matières inutiles et 95 de substances nutritives.
— M. G. Lavergne, directeur de la station de pathologie végétale du Chili, a publié dans la
« Revue de Viticulture », octobre 1901, un intéressant article sur l'Anguillnle qui attaque la vigne
et d'autres végétaux. Dans le rapport que l'auteur avait présenté au Ministère de l'industrie (Chili),
il avait indiqué comme traitement ce qui suit : le greffage, si possible, sur variété résistante;
20 réduction au minimum de l'humidité du terrain (nivelage, drainage et arrosage) ; 3° emploi de
la chaux récemment éteinte. Il conseille aussi l'emploi de plantes-pièges qui attirent les anguillules
dispersées dans le sol et qui peuvent être détruites par le feu ou employées après désinfection par la
chaux, comme engrais vert. On trouvera en outre, dans la note, de nombreuses figures représentant
l'organisme et la désorganisation qu'il occasionne dans les tissus. On trouvera un article sur le
même sujet dans le numéro du Bulletin du ministère de l'Agriculture (septembre 1901).
— D'après les statistiques publiées par « The Board of trade Journal » pendant l'année fiscale se
terminant le 30 juin 1901, il a été importé dans les États-Unis pour 87.551.974 dollars de sucre,
62.861.399 de café, 28.586.340 de caoutchouc, 22.932.506 de fibres, 18.169.463 de tabac en
feuilles et manufacturé, et 11.014,981 de thé. Quant aux gommes, au coton, aux épices, au riz, au
bois, au quinquina, à l'indigo, à la vanille, les importations se sont chiffrées par moins de 1 mil-
lions.
— On trouvera dans le « Indian Gardening and Planting » la reproduction d'un travail publié
par « The Assam Agricultural department », dans son bulletin n° 3 (Vegetable product series) sur
la culture du bananier plantain dans l'Assam et sur les différentes variétés très nombreuses
que l'on peut rencontrer dans cette espèce.
— Le « Boletim da Agricultura », n° 6, 1901, publié par le département de l'agriculture et du
commerce de l'État de Saint-Paul (Brésil), publie une note de M. J. Brandas sur la culture de
l'Araruta qui est le Maranta arundinacea dont les tubercules fournissent une farine déli-
cieuse. Un hectare de terrain régulièrement planté donne au minimum 8 000 kilos de tubercules qui
peuvent fournir de 26 à 30 de fécule. Celle-ci peut s'extraire d'une façon analogue à celle qui
est employée en Europe et en Amérique pour extraire la fécule de pomme de terre. La seule pré-
caution à prendre est d'enlever complètement la pellicule qui entoure le tubercule, avant de le râper.
L'analyse de différentes variétés a donné pour l'eau une quantité variant de 60 à 68 et 19 à 25,68%
d'amidon. La culture paraît des plus lucratives.
— Il est certain que la variété blanche de cacao a une plus grande valeur que les autres. Les
cultivateurs sont loin d'être d'accord sur sa provenance. D'après les renseignements que l'on trouve
dans plusieurs journaux des Indes néerlandaises, l'arbre producteur de ce cacao doit être un hybride.
Ses fruits non mûrs sont blancs, et mûrs, d'un jaune orangé. La plante mère est morte il y a déjà
quelques années, mais des rejetons d'un hybride de cette mère avec un cacao rouge poussent
actuellement très bien. (Voyez : « Indische Mercuur Il, 17 septembre 1901.)
— Le « Bulletin de la Société de géographie d'Alger et de l'Afrique du Nord », 3e trimestre 1901
publie une étude de M. Ch. Rivière sur le Sapindus du Hamma qui doit être rapproché du S. Nu-
korossi et a été considéré comme une variété de ce dernier (S. Nukorossi, var. carinatus).
La drupe, fendue et débarrassée de la graine unique, émulsionnée dans l'eau, devient immédiate-
ment mousseuse.
La pulpe séchée à l'air a donné 62,20 de saponine et séchée dans le vide 72,50 Un arbre de
10 ans peut produire 20 kilos de fruits se vendant à 125 francs les 100 kilos. La multiplication se
fait par graines et boutures. L'auteur le préconise fortement pour tous les climats tempérés chauds,
il semble pouvoir avoir un rôle économique dans l'Afrique occidentale ; il peut avoir un rôle indus-
triel et en tous cas servir à des usages locaux.
— Un article de M. Lecq attire dans la même revue l'attention sur le rôle économique de la
caroube. Cet arbre, qui peut croitre dans les terrains secs et- rocailleux impropres à toutes cul-
tures, mais cependant de certaine profondeur, a surtout son utilité pour l'élevage du cheval. Dans
les provinces d'Alger, d'Oran et de Constantine, on compte 67.255 caroubiers greffés et 238.873 ca-
roubiers non greffés. La plus grande partie des caroubes d'Algérie est exportée vers 'l'Angleterre.
En 1900, l'Algérie a exporté 1.440.823 kilos de caroubes en France et 2.692.575 à l'étranger : au
total 4.133.098. En 1899, le total avait atteint 5.814.304 kilos.
Yaliia ou Seba (25%), Bouchouk (26,35), Aouragh (26,40), Aguecherane (29,40); et enfin Akh-
Nefas a donné 31,60. La variété qui a donné le moins est Zibli (12 %).
— Le « Bulletin of the botanical department », Jamaïca, octobre 1901, contient une longue étude
sur l'analyse des sols où se cultive la banane. Ces analyses pourront être de quelque utilité à
ceux qui veulent entreprendre une culture similairé dans d'autres régions. Il semble que la banane
puisse être considérée comme un aliment excellent pour les malades atteints de fièvre typhoïde ;
elle ne contient que 5 de matières inutiles et 95 de substances nutritives.
— M. G. Lavergne, directeur de la station de pathologie végétale du Chili, a publié dans la
« Revue de Viticulture », octobre 1901, un intéressant article sur l'Anguillnle qui attaque la vigne
et d'autres végétaux. Dans le rapport que l'auteur avait présenté au Ministère de l'industrie (Chili),
il avait indiqué comme traitement ce qui suit : le greffage, si possible, sur variété résistante;
20 réduction au minimum de l'humidité du terrain (nivelage, drainage et arrosage) ; 3° emploi de
la chaux récemment éteinte. Il conseille aussi l'emploi de plantes-pièges qui attirent les anguillules
dispersées dans le sol et qui peuvent être détruites par le feu ou employées après désinfection par la
chaux, comme engrais vert. On trouvera en outre, dans la note, de nombreuses figures représentant
l'organisme et la désorganisation qu'il occasionne dans les tissus. On trouvera un article sur le
même sujet dans le numéro du Bulletin du ministère de l'Agriculture (septembre 1901).
— D'après les statistiques publiées par « The Board of trade Journal » pendant l'année fiscale se
terminant le 30 juin 1901, il a été importé dans les États-Unis pour 87.551.974 dollars de sucre,
62.861.399 de café, 28.586.340 de caoutchouc, 22.932.506 de fibres, 18.169.463 de tabac en
feuilles et manufacturé, et 11.014,981 de thé. Quant aux gommes, au coton, aux épices, au riz, au
bois, au quinquina, à l'indigo, à la vanille, les importations se sont chiffrées par moins de 1 mil-
lions.
— On trouvera dans le « Indian Gardening and Planting » la reproduction d'un travail publié
par « The Assam Agricultural department », dans son bulletin n° 3 (Vegetable product series) sur
la culture du bananier plantain dans l'Assam et sur les différentes variétés très nombreuses
que l'on peut rencontrer dans cette espèce.
— Le « Boletim da Agricultura », n° 6, 1901, publié par le département de l'agriculture et du
commerce de l'État de Saint-Paul (Brésil), publie une note de M. J. Brandas sur la culture de
l'Araruta qui est le Maranta arundinacea dont les tubercules fournissent une farine déli-
cieuse. Un hectare de terrain régulièrement planté donne au minimum 8 000 kilos de tubercules qui
peuvent fournir de 26 à 30 de fécule. Celle-ci peut s'extraire d'une façon analogue à celle qui
est employée en Europe et en Amérique pour extraire la fécule de pomme de terre. La seule pré-
caution à prendre est d'enlever complètement la pellicule qui entoure le tubercule, avant de le râper.
L'analyse de différentes variétés a donné pour l'eau une quantité variant de 60 à 68 et 19 à 25,68%
d'amidon. La culture paraît des plus lucratives.
— Il est certain que la variété blanche de cacao a une plus grande valeur que les autres. Les
cultivateurs sont loin d'être d'accord sur sa provenance. D'après les renseignements que l'on trouve
dans plusieurs journaux des Indes néerlandaises, l'arbre producteur de ce cacao doit être un hybride.
Ses fruits non mûrs sont blancs, et mûrs, d'un jaune orangé. La plante mère est morte il y a déjà
quelques années, mais des rejetons d'un hybride de cette mère avec un cacao rouge poussent
actuellement très bien. (Voyez : « Indische Mercuur Il, 17 septembre 1901.)
— Le « Bulletin de la Société de géographie d'Alger et de l'Afrique du Nord », 3e trimestre 1901
publie une étude de M. Ch. Rivière sur le Sapindus du Hamma qui doit être rapproché du S. Nu-
korossi et a été considéré comme une variété de ce dernier (S. Nukorossi, var. carinatus).
La drupe, fendue et débarrassée de la graine unique, émulsionnée dans l'eau, devient immédiate-
ment mousseuse.
La pulpe séchée à l'air a donné 62,20 de saponine et séchée dans le vide 72,50 Un arbre de
10 ans peut produire 20 kilos de fruits se vendant à 125 francs les 100 kilos. La multiplication se
fait par graines et boutures. L'auteur le préconise fortement pour tous les climats tempérés chauds,
il semble pouvoir avoir un rôle économique dans l'Afrique occidentale ; il peut avoir un rôle indus-
triel et en tous cas servir à des usages locaux.
— Un article de M. Lecq attire dans la même revue l'attention sur le rôle économique de la
caroube. Cet arbre, qui peut croitre dans les terrains secs et- rocailleux impropres à toutes cul-
tures, mais cependant de certaine profondeur, a surtout son utilité pour l'élevage du cheval. Dans
les provinces d'Alger, d'Oran et de Constantine, on compte 67.255 caroubiers greffés et 238.873 ca-
roubiers non greffés. La plus grande partie des caroubes d'Algérie est exportée vers 'l'Angleterre.
En 1900, l'Algérie a exporté 1.440.823 kilos de caroubes en France et 2.692.575 à l'étranger : au
total 4.133.098. En 1899, le total avait atteint 5.814.304 kilos.
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