Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juin 1902 05 juin 1902
Description : 1902/06/05 (A6,N102,T10). 1902/06/05 (A6,N102,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780700
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 343
D'où il résulte que la production de caoutchouc est 2 fois 1/2 plus forte que
par l'ancienne méthode dans laquelle on ne saignait qu'une fois (1).
Dans un autre article, le même auteur, qui s'est occupé avec beaucoup de soin
de l'étude du caoutchouc, donne quelques renseignements sur des expériences
avec le Castilloa elastica, faites à Tjiasem et Pamanoekan où cette espèce existe
le long des chemins, dans les plantations de café de Libéria, et il en conclut
que des Castilloa de huit ans produisent 80 kilos de caoutchouc par hectare,
tandis qu'un hectare planté avec le Ficus elastica, celui-ci beaucoup plus âgé
(35 ans), ne produit que 75 kilos de caoutchouc et que la différence s'accentue au
profit du Castilloa au fur et à mesure que celui-ci acquiert de l'âge (2).
De telles indications sont de grande valeur pour le planteur de caoutchouc et
donnent la direction dans laquelle il faudra travailler.
Il y a cependant un écueil dans la plantation des Castilloa elastica qui ne peut
être abandonné à lui-même et doit être surveillé avec soin, car iKest très
sensible aux blessures et les arbres dépérissent si de l'eau peut venir à séjourner
dans ces blessures.
La récolte devrait donc se faire par un personnel spécialement exercé, muni
d'appareils appropriés pour empêcher la formation de blessures désastreuses.
On devra être également très prudent dans l'achat de graines de cette espèce.
En premier lieu, elles sont susceptibles de se gâter rapidement et perdent aussi
très vite leur pouvoir germinatif, tandis que d'autres espèces de Castilloa ne sont
pas propres à la culture.
Des quatre espèces connues, celle à écorce épaisse, grise, est seule employable.
Il est par suite des plus utiles de demander uniquement des graines à des per-
sonnes connues ou à des exploitations déterminées, pour ne pas avoir de mé-
comptes (3). ?'"
M. Koschny met en garde les planteurs contre le placement de Castilloa le long
des routes, car, d'après lui, de tels arbres ne supportent pas de saignées et ils
dépérissent rapidement ; d'autres personnes sont, il est vrai, d'opinion toute
différente (4). ,,,,,
Il ne serait pas, cela étant, sans intérêt de savoir quels sont les résultats que
l'on obtient à Soebang. �
Il n'est pas non plus sans intérêt d'attirer l'attention sur ce fait que le moment
(1) M. Preyer signale encore que les mêmes arbres saignés les 4, 5 et 6 mai ont donné les résul-
tats suivants :
4 mai : M 52 gr. 56 gr. 41 gr.
4 mai 4
-
5 — ■ F 54 — 49 - 61 -
6 — 42 — 58 - 11 -
148 gr. 163 gr. 133 gr.
D'où l'on déduit que la récolte diminue considérablement, mais il n'est cependant pas prouvé
que l'on n'aurait pas obtenu un produit presque semblable si l'on avait en un ou deux jours fait
un aussi grand nombre d'entailles que l'on en a faites, en faisant ces saignées à différents jours. —
(Note de la Rédaction du a Teysmannia ».)
(2) S'ils n'ont pas depuis longtemps diminué considérablement leur production, par suite de la
difficulté de la cicatrisation des blessures. — (Note de la Rédaction du « Teysmannia ».)
(3) A Java, il n'y aurait qu'une seule espèce de Castilloa en culture et il paraîtrait, d'après
Koschny, qu'elle n'est pas la meilleure. — (Note de la Rédaction du « Teysmannia ».)
(4) Dans l'exploitation du Tjidjeroek, on rencontre, de même qu'à Pamanoekan et à Ijiasem,
les arbres bordant les routes en très bon état, et dans le Jardin botanique de Buitenzorg, on ren-
contre justement parmi les arbres de bordure, ceux qui sont le mieux développés et qui ont fourni
le plus de produit. — (Note de la Rédaction du « Teysmannia ».)
D'où il résulte que la production de caoutchouc est 2 fois 1/2 plus forte que
par l'ancienne méthode dans laquelle on ne saignait qu'une fois (1).
Dans un autre article, le même auteur, qui s'est occupé avec beaucoup de soin
de l'étude du caoutchouc, donne quelques renseignements sur des expériences
avec le Castilloa elastica, faites à Tjiasem et Pamanoekan où cette espèce existe
le long des chemins, dans les plantations de café de Libéria, et il en conclut
que des Castilloa de huit ans produisent 80 kilos de caoutchouc par hectare,
tandis qu'un hectare planté avec le Ficus elastica, celui-ci beaucoup plus âgé
(35 ans), ne produit que 75 kilos de caoutchouc et que la différence s'accentue au
profit du Castilloa au fur et à mesure que celui-ci acquiert de l'âge (2).
De telles indications sont de grande valeur pour le planteur de caoutchouc et
donnent la direction dans laquelle il faudra travailler.
Il y a cependant un écueil dans la plantation des Castilloa elastica qui ne peut
être abandonné à lui-même et doit être surveillé avec soin, car iKest très
sensible aux blessures et les arbres dépérissent si de l'eau peut venir à séjourner
dans ces blessures.
La récolte devrait donc se faire par un personnel spécialement exercé, muni
d'appareils appropriés pour empêcher la formation de blessures désastreuses.
On devra être également très prudent dans l'achat de graines de cette espèce.
En premier lieu, elles sont susceptibles de se gâter rapidement et perdent aussi
très vite leur pouvoir germinatif, tandis que d'autres espèces de Castilloa ne sont
pas propres à la culture.
Des quatre espèces connues, celle à écorce épaisse, grise, est seule employable.
Il est par suite des plus utiles de demander uniquement des graines à des per-
sonnes connues ou à des exploitations déterminées, pour ne pas avoir de mé-
comptes (3). ?'"
M. Koschny met en garde les planteurs contre le placement de Castilloa le long
des routes, car, d'après lui, de tels arbres ne supportent pas de saignées et ils
dépérissent rapidement ; d'autres personnes sont, il est vrai, d'opinion toute
différente (4). ,,,,,
Il ne serait pas, cela étant, sans intérêt de savoir quels sont les résultats que
l'on obtient à Soebang. �
Il n'est pas non plus sans intérêt d'attirer l'attention sur ce fait que le moment
(1) M. Preyer signale encore que les mêmes arbres saignés les 4, 5 et 6 mai ont donné les résul-
tats suivants :
4 mai : M 52 gr. 56 gr. 41 gr.
4 mai 4
-
5 — ■ F 54 — 49 - 61 -
6 — 42 — 58 - 11 -
148 gr. 163 gr. 133 gr.
D'où l'on déduit que la récolte diminue considérablement, mais il n'est cependant pas prouvé
que l'on n'aurait pas obtenu un produit presque semblable si l'on avait en un ou deux jours fait
un aussi grand nombre d'entailles que l'on en a faites, en faisant ces saignées à différents jours. —
(Note de la Rédaction du a Teysmannia ».)
(2) S'ils n'ont pas depuis longtemps diminué considérablement leur production, par suite de la
difficulté de la cicatrisation des blessures. — (Note de la Rédaction du « Teysmannia ».)
(3) A Java, il n'y aurait qu'une seule espèce de Castilloa en culture et il paraîtrait, d'après
Koschny, qu'elle n'est pas la meilleure. — (Note de la Rédaction du « Teysmannia ».)
(4) Dans l'exploitation du Tjidjeroek, on rencontre, de même qu'à Pamanoekan et à Ijiasem,
les arbres bordant les routes en très bon état, et dans le Jardin botanique de Buitenzorg, on ren-
contre justement parmi les arbres de bordure, ceux qui sont le mieux développés et qui ont fourni
le plus de produit. — (Note de la Rédaction du « Teysmannia ».)
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