Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1902 05 mai 1902
Description : 1902/05/05 (A6,N101,T10). 1902/05/05 (A6,N101,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378069b
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 311
mal. Les racines d'un arbre, quand elles sont mesurées sur toute leur longueur,
sont équivalentes en étendue aux branches et à l'extrémité des racines se ren-
contrent le plus de points végétatifs et partant le plus de points d'absorption.
Les diagrammes suivants représentent l'étendue des racines et comment il
faut l'appliquer, ainsi que comment il ne faut pas l'appliquer (1).
La figure 1 représente la surface recouverte par les racines d'un arbre. Elle
peut être inscrite dans un cercle et, à l'intérieur de celui-ci, on peut inscrire un
nouveau cercle vers le milieu du rayon du premier. Il est clair que l'on ne trou-
vera que peu de racines absorbantes dans le cercle central entourant immédia-
tement le tronc et que les racines vraiment absorbantes sont situées entre les
deux cercles concentriques. C'est au-dessus de l'espace compris entre les deux
cercles que l'engrais doit être appliqué pour atteindre utilement les racines. Il
est cependant très fréquent de voir l'engrais amoncelé autour du tronc de l'arbre
et le cultivateur est très satisfait d'avoir donné un bon engrais à l'arbre : il a
entassé tout l'engrais entre le tronc et le cercle interne, ce qui vaut à peu près
autant que d'essayer de nourrir un homme par le sommet de la tête, il a en effet
placé la nourriture là où il n'y a pas de racines pour l'absorber. Bien peu de
gens se rendent compte de l'effet complet d'un tel traitement.Dans certains cas, il
est vrai, l'engrais peut être enlevé par l'eau ou se desséclur et n'occasionne pas
de dommages, mais dans la majorité des cas il est presque sûr que cette disposi-
tion de l'engrais tuera ou endommagera l'écorce de l'arbre au niveau du sol et
cela aura le même résultat que si l'écorce avait été enlevée sur un anneau circu-
laire en vue de détruire l'arbre. Une méthode facile de faire mourir un grand
arbre est d'amonceler autour du tronc une quantité suffisante d'engrais. Au
contraire, pour les palmiers, la disposition autour du tronc d'une couche d'engrais
est plutôt favorable au développement de ces plantes, car les racines nouvelles
et les plus absorbantes se forment dans les cercles les plus rapprochés à la base
du tronc et, de plus, étant endogènes, il n'y a pas d'écorce qui puisse se détruire.
Il faut veiller, dans l'application de l'engrais aux arbres, qu'il soit placé aussi
près du cercle de racines absorbantes et jamais près du tronc; car il ne peut faire
là que du mal.
Si la chose est possible, il vaut naturellement mieux que l'engrais soit couvert
d'une couche de terre ou, si les racines ne sont pas près de la surface, qu'il soit
introduit dans le sol; mais si, après examen, les racines se rencontrent près du
sol, tout travail du sol sera soigneusement évité. Dans ce cas, on fera de petits
trous dans le sol au moyen d'une tige en fer, avant que l'engrais ne soit mis en
tas sur le sol, et en général cette pratique peut être adoptée avec succès.
Sous les tropiques, la désagrégation de la matière se fait si rapidement que la
quantité de matières perdues par évaporation est des plus réduites et il y a plus
d'économie à appliquer une masse légèrement plus forte qu'il n'y aurait à
prendre des mesures pour éviter la perte de valeur par évaporation. Les sortes
d'engrais les plus convenables pour l'application à de grands arbres seront
déterminés par l'espèce d'arbre à nourrir, les caractères du sol et les résultats
à obtenir. En général, cependant, il n'y a pas de meilleur engrais que celui fourni
par l'étable ou la ferme, pourvu qu'il soit bien pourri et mélangé avec du terreau
végétal-; car ce dernier contient une bonne proportion des divers aliments de la
(1) Nous ne croyons pas utile de reproduire ici ces diagrammes, les descriptions que nous en
donnons feront suffisamment saisir la manière d'opérer. (Trad.)
mal. Les racines d'un arbre, quand elles sont mesurées sur toute leur longueur,
sont équivalentes en étendue aux branches et à l'extrémité des racines se ren-
contrent le plus de points végétatifs et partant le plus de points d'absorption.
Les diagrammes suivants représentent l'étendue des racines et comment il
faut l'appliquer, ainsi que comment il ne faut pas l'appliquer (1).
La figure 1 représente la surface recouverte par les racines d'un arbre. Elle
peut être inscrite dans un cercle et, à l'intérieur de celui-ci, on peut inscrire un
nouveau cercle vers le milieu du rayon du premier. Il est clair que l'on ne trou-
vera que peu de racines absorbantes dans le cercle central entourant immédia-
tement le tronc et que les racines vraiment absorbantes sont situées entre les
deux cercles concentriques. C'est au-dessus de l'espace compris entre les deux
cercles que l'engrais doit être appliqué pour atteindre utilement les racines. Il
est cependant très fréquent de voir l'engrais amoncelé autour du tronc de l'arbre
et le cultivateur est très satisfait d'avoir donné un bon engrais à l'arbre : il a
entassé tout l'engrais entre le tronc et le cercle interne, ce qui vaut à peu près
autant que d'essayer de nourrir un homme par le sommet de la tête, il a en effet
placé la nourriture là où il n'y a pas de racines pour l'absorber. Bien peu de
gens se rendent compte de l'effet complet d'un tel traitement.Dans certains cas, il
est vrai, l'engrais peut être enlevé par l'eau ou se desséclur et n'occasionne pas
de dommages, mais dans la majorité des cas il est presque sûr que cette disposi-
tion de l'engrais tuera ou endommagera l'écorce de l'arbre au niveau du sol et
cela aura le même résultat que si l'écorce avait été enlevée sur un anneau circu-
laire en vue de détruire l'arbre. Une méthode facile de faire mourir un grand
arbre est d'amonceler autour du tronc une quantité suffisante d'engrais. Au
contraire, pour les palmiers, la disposition autour du tronc d'une couche d'engrais
est plutôt favorable au développement de ces plantes, car les racines nouvelles
et les plus absorbantes se forment dans les cercles les plus rapprochés à la base
du tronc et, de plus, étant endogènes, il n'y a pas d'écorce qui puisse se détruire.
Il faut veiller, dans l'application de l'engrais aux arbres, qu'il soit placé aussi
près du cercle de racines absorbantes et jamais près du tronc; car il ne peut faire
là que du mal.
Si la chose est possible, il vaut naturellement mieux que l'engrais soit couvert
d'une couche de terre ou, si les racines ne sont pas près de la surface, qu'il soit
introduit dans le sol; mais si, après examen, les racines se rencontrent près du
sol, tout travail du sol sera soigneusement évité. Dans ce cas, on fera de petits
trous dans le sol au moyen d'une tige en fer, avant que l'engrais ne soit mis en
tas sur le sol, et en général cette pratique peut être adoptée avec succès.
Sous les tropiques, la désagrégation de la matière se fait si rapidement que la
quantité de matières perdues par évaporation est des plus réduites et il y a plus
d'économie à appliquer une masse légèrement plus forte qu'il n'y aurait à
prendre des mesures pour éviter la perte de valeur par évaporation. Les sortes
d'engrais les plus convenables pour l'application à de grands arbres seront
déterminés par l'espèce d'arbre à nourrir, les caractères du sol et les résultats
à obtenir. En général, cependant, il n'y a pas de meilleur engrais que celui fourni
par l'étable ou la ferme, pourvu qu'il soit bien pourri et mélangé avec du terreau
végétal-; car ce dernier contient une bonne proportion des divers aliments de la
(1) Nous ne croyons pas utile de reproduire ici ces diagrammes, les descriptions que nous en
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