Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1902 05 mai 1902
Description : 1902/05/05 (A6,N101,T10). 1902/05/05 (A6,N101,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378069b
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LES BANANIERS EN AFRIQUE OCCIDENTALE 293
mais même chez les indigènes de tout le Soudan français. Dès l'année dernière
le marché indigène de Bammako a été approvisionné de bananes fraîches que
les noirs pouvaient se procurer à très bon marché pendant une grande partie
de l'année. C'est un résultat extrêmement intéressant qu'on ne saurait trop
mettre en relief. Jusqu'à présent presque tous les arbres fruitiers que nous
avons introduits en Afrique tropicale sont restés cantonnés dans les jardins des
postes et des missions. Il serait temps que nous cherchions à les faire pénétrer
chez l'indigène et ce qui est arrivé pour le bananier dans le Moyen-Niger doit
être un précieux encouragement.
La culture du bananier en grand n'est pas d'ailleurs si compliquée pour que
l'indigène ne puisse l'entreprendre avec succès. Déjà, lorsque je passai à Sikass
FIG. 3. — Une bananeraie à lVI' Bidgem dans les Nyayes (Sénégal).
(Cliché de M. PIERRE RAMBAUD.)
en 1899, il y avait sous la ville une bananeraie longue de près de 500 mètres.
Elle avait appartenu à notre adversaire le roi Babemba, successeur de Thiéba,
et était très bien entretenue. J'ai vu aussi dans les Nyayes près du fort aban-
donné de M'Bidgem au Sénégal une magnifique plantation de bananiers entre-
tenue par le chef du village. Elle était parfaitement aménagée et peuplée de
bananiers superbes. On pourra d'ailleurs s'en rendre compte par le cliché ci-
dessus qui accompagne cette note, cliché dû à notre ami PIERRE RAMBAUD.
Je n'ai donc été que médiocrement surpris lorsque M. ÉMILE BAILLAUD, direc-
teur de la Société agricole et industrielle de la Guinée française, m'a annoncé que ses
ouvriers indigènes avaient soigné sa plantation de bananiers pendant son
séjour en France avec autant de soins que s'il avait été là.
Déjà, l'année dernière, après son installation en Guinée, M. Baillaud avait
trouvé de la main-d'œuvre sans difficultés pour faire ses plantations. Mon ancien
mais même chez les indigènes de tout le Soudan français. Dès l'année dernière
le marché indigène de Bammako a été approvisionné de bananes fraîches que
les noirs pouvaient se procurer à très bon marché pendant une grande partie
de l'année. C'est un résultat extrêmement intéressant qu'on ne saurait trop
mettre en relief. Jusqu'à présent presque tous les arbres fruitiers que nous
avons introduits en Afrique tropicale sont restés cantonnés dans les jardins des
postes et des missions. Il serait temps que nous cherchions à les faire pénétrer
chez l'indigène et ce qui est arrivé pour le bananier dans le Moyen-Niger doit
être un précieux encouragement.
La culture du bananier en grand n'est pas d'ailleurs si compliquée pour que
l'indigène ne puisse l'entreprendre avec succès. Déjà, lorsque je passai à Sikass
FIG. 3. — Une bananeraie à lVI' Bidgem dans les Nyayes (Sénégal).
(Cliché de M. PIERRE RAMBAUD.)
en 1899, il y avait sous la ville une bananeraie longue de près de 500 mètres.
Elle avait appartenu à notre adversaire le roi Babemba, successeur de Thiéba,
et était très bien entretenue. J'ai vu aussi dans les Nyayes près du fort aban-
donné de M'Bidgem au Sénégal une magnifique plantation de bananiers entre-
tenue par le chef du village. Elle était parfaitement aménagée et peuplée de
bananiers superbes. On pourra d'ailleurs s'en rendre compte par le cliché ci-
dessus qui accompagne cette note, cliché dû à notre ami PIERRE RAMBAUD.
Je n'ai donc été que médiocrement surpris lorsque M. ÉMILE BAILLAUD, direc-
teur de la Société agricole et industrielle de la Guinée française, m'a annoncé que ses
ouvriers indigènes avaient soigné sa plantation de bananiers pendant son
séjour en France avec autant de soins que s'il avait été là.
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trouvé de la main-d'œuvre sans difficultés pour faire ses plantations. Mon ancien
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