Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1902-05-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 mai 1902 05 mai 1902

Description : 1902/05/05 (A6,N100,T10). 1902/05/05 (A6,N100,T10).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378068x

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

260 REVUE DES CULTURES COLONIALES

ment la spéciéité de ces deux formes congénères. A vrai dire, les caractères
invoqués par cet observateur ne sont pas aussi profonds et constants qu'il lui a
paru, mais certains faits, relevantde mon observation personnelle etsur lesquels
je vais insister, ne me semblent pas laisser de doute sur le bien fondé de son
appréciation. Au premier rang, je place ce phénomène significatif, à savoir : que
depuis plusieurs années cette plante (D. Batatas), cultivée à Marseille dans de
bonnes conditions, n'a jamais donné le moindre signe de floraison : elle se borne

FIG. 2. — Rameaux stériles et à grosses bulbilles des tiges femelles de l'igname plate du Japon
(1/2 grandeur naturelle. Jardin colonial de Marseille, juillet 1901).

à produire des bulbilles. Au contraire,le D. Japonica, très bulbifère aussi, aporté
des fleurs abondantes dès la première année tantsur lespieds mâles quefemelles.

Et, je le répète, la culture de ces deux espèces se faisait dans le même terrain,
avec les mêmes fumures et les mêmes pratiques culturales, et cela côte à côte
dans la même enceinte. Il y a, me semble-t-il,dans ces deux façons si différentes
de se comporter de deux fonctions très importantes (mâle et femelle séparées),
une dissemblance profonde qui ne peut cadrer aisément avec une assimilation

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