Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1902 05 mai 1902
Description : 1902/05/05 (A6,N100,T10). 1902/05/05 (A6,N100,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378068x
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
266 REVUE DES CULTURES COLONIALES
servés jusqu'au printemps suivant dans la terre grasse, où ils devront rester sans con-
tact les uns avec les autres.
N.-B. — Les Tsukuneimo et les Nagaimo aiment la terre légère des terrains en friche
et demandent à changer chaque année de champs pour alterner avec d'autres cultures.
Je termine en constatant que les tubercules de l'igname plate du Japon pro-
venant de notre récolte de novembre 1901 au Jardin colonial de Marseille ne
se sont pas tous bien conservés. Ils pourrissent quelquefois. Il est vrai que nous
n'avons pas observé la méthode japonaise qui consiste à les entourer de terre
glaise : nous nous conformons cette année aux indications fournies par la tra-
duction de M. Sugita. f
il
- 4
MALADIE VERMICULAIRE DES CAFÉIERS A MADAGASCAR
Nous avons publié dans le numéro du 5 janvier dernier une lettre et un rapport de M. le comte
Deville de Sardelys, planteur à Madagascar, relatifs à une nouvelle maladie des caféiers dans cette
colonie, que la direction de la Quinzaine Coloniale avait bien voulu nous communiquer comme
rentrant plus spécialement dans le cadre de notre Revue. Nous avions, à la fois dans l'intérêt, de
la science et des colons menacés par ce fléau, cru devoir soumettre ces documents à l'apprécia-
tion de M. le D" Delacroix, directeur de la station de pathologie végétale, dont on connaît les remar-
quables travaux sur les maladies des caféiers. M. Delacroix, avec son obligeance accoutumée, avait
consigné ses observations dans quelques pages qui ont été publiées à la suite du rapport de M. le
comte de Sardelys. Le dernier courrier de Madagascar nous a apporté in lettre suivante de
M. le comte de Sardelys que nous nous faisons un devoir de reproduire :
Le Comte Deville de Sardelys à JI. JIÜhe-Poutingon, Directeur
de la « Revue des Cultures Coloniales », Paris.
Cher Monsieur,
Plantations d'Ampetika, Mahanoro
(Madagascar), ce ter mars 1902.
J'ai envoyé à la date du 15 novembre 1901 à la Direction de la Quinzaine
Coloniale une note sur la « Maladie vermiculaire » du café dont j'avais été malheu-
reusement dans le cas de déterminer la présence à Madagascar, et à laquelle
vous avez bien voulu donner la publicité de la Revue des Cultures Coloniales.
Je tiens d'abord à vous en exprimer tous mes remerciements, ainsi qu'à M. le
Dr DELACROIX, à la haute compétence technique duquel vous avez fait appel à ce
sujet, et qui a bien voulu apporter à cette question les lumières de ses travaux
ainsi que toute l'autorité qui s'attache à son nom.
Toutefois je n'ai eu connaissance qu'aujourd'hui seulement de la lettre qu'il
vous a adressée à ce sujet en date du 29 décembre 1901, et que vous avez publiée
à la suite de ma note, ce qui, à cause des délais des distances, va rendre ma
réponse bien tardive; néanmoins, l'actualité et l'importance du sujet restant tou-
jours les mêmes, je viens faire de nouveau appel à la courtoise hospitalité de vos
colonnes pour insérer cette dernière, certain, en outre, de ne pas pouvoir
abuser du dévouement scientifique du Dr Delacroix.
En effet, soit que je ne me sois pas expliqué suffisamment clairement, soit
qu'il m'ait lu un peu hâtivement, soit que le savant spécialiste, en vous fournis-
sant un peu à l'impromptu les renseignements demandés, n'ait pas donné à la
servés jusqu'au printemps suivant dans la terre grasse, où ils devront rester sans con-
tact les uns avec les autres.
N.-B. — Les Tsukuneimo et les Nagaimo aiment la terre légère des terrains en friche
et demandent à changer chaque année de champs pour alterner avec d'autres cultures.
Je termine en constatant que les tubercules de l'igname plate du Japon pro-
venant de notre récolte de novembre 1901 au Jardin colonial de Marseille ne
se sont pas tous bien conservés. Ils pourrissent quelquefois. Il est vrai que nous
n'avons pas observé la méthode japonaise qui consiste à les entourer de terre
glaise : nous nous conformons cette année aux indications fournies par la tra-
duction de M. Sugita. f
il
- 4
MALADIE VERMICULAIRE DES CAFÉIERS A MADAGASCAR
Nous avons publié dans le numéro du 5 janvier dernier une lettre et un rapport de M. le comte
Deville de Sardelys, planteur à Madagascar, relatifs à une nouvelle maladie des caféiers dans cette
colonie, que la direction de la Quinzaine Coloniale avait bien voulu nous communiquer comme
rentrant plus spécialement dans le cadre de notre Revue. Nous avions, à la fois dans l'intérêt, de
la science et des colons menacés par ce fléau, cru devoir soumettre ces documents à l'apprécia-
tion de M. le D" Delacroix, directeur de la station de pathologie végétale, dont on connaît les remar-
quables travaux sur les maladies des caféiers. M. Delacroix, avec son obligeance accoutumée, avait
consigné ses observations dans quelques pages qui ont été publiées à la suite du rapport de M. le
comte de Sardelys. Le dernier courrier de Madagascar nous a apporté in lettre suivante de
M. le comte de Sardelys que nous nous faisons un devoir de reproduire :
Le Comte Deville de Sardelys à JI. JIÜhe-Poutingon, Directeur
de la « Revue des Cultures Coloniales », Paris.
Cher Monsieur,
Plantations d'Ampetika, Mahanoro
(Madagascar), ce ter mars 1902.
J'ai envoyé à la date du 15 novembre 1901 à la Direction de la Quinzaine
Coloniale une note sur la « Maladie vermiculaire » du café dont j'avais été malheu-
reusement dans le cas de déterminer la présence à Madagascar, et à laquelle
vous avez bien voulu donner la publicité de la Revue des Cultures Coloniales.
Je tiens d'abord à vous en exprimer tous mes remerciements, ainsi qu'à M. le
Dr DELACROIX, à la haute compétence technique duquel vous avez fait appel à ce
sujet, et qui a bien voulu apporter à cette question les lumières de ses travaux
ainsi que toute l'autorité qui s'attache à son nom.
Toutefois je n'ai eu connaissance qu'aujourd'hui seulement de la lettre qu'il
vous a adressée à ce sujet en date du 29 décembre 1901, et que vous avez publiée
à la suite de ma note, ce qui, à cause des délais des distances, va rendre ma
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abuser du dévouement scientifique du Dr Delacroix.
En effet, soit que je ne me sois pas expliqué suffisamment clairement, soit
qu'il m'ait lu un peu hâtivement, soit que le savant spécialiste, en vous fournis-
sant un peu à l'impromptu les renseignements demandés, n'ait pas donné à la
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