Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juin 1902 05 juin 1902
Description : 1902/06/05 (A6,N102,T10). 1902/06/05 (A6,N102,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780700
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
330 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Rognage et écimage seront modérément pratiqués tant que la planta-
tion en sera pas trop haute et trop toutl'ue, car il faut se rappeler que les inflo-
rescences sont ordinairement terminetles, c'est-à-dire formées à l'extrémité des
rameaux.
Bien équilibrer la végétation en ne dégarnissant pas trop le pied de la souche ;
éviter les tailles sévères de la base qui auraient l'inconvénient de faire monter la
plante. On ne doit tailler sévèrement que les branches qui auraient tendance à
faire éclater la souche, à fendre le tronc, ou celles brisées par le vent.
Sans appliquer cependant une taille dans le sens absolu du mot, une bonne
méthode d'établissement de cette souche arborescente a une importance écono-
mique de premier ordre. Si la végétation est bien conduite dans les premières
années du développement, elle présentera un bon équilibre de ramifications et
fournira un plus grand nombre d'inflorescences bien constituées. On aura ainsi
combattu ce caractère par trop arborescent de certaines variétés dont les récoltes
trop haut perchées ne peuvent se faire qu'à l'aide d'escabeaux ou d'échelles,
d'outils emmanchés, etc., tous procédés de cueillette fort dispendieux.
D'autre part, une plante trop élevée, surtout dans un peuplement assez dense,
n'a de végétation qu'à sa périphérie supérieure ; elle est sous notre climat exposée
aux violences des vents et dans les terres détrempées par les pluies d'hiver ou
» par l'irrigation il y a à craindre, dans le jeune âge, des inclinaisons nécessitant
alors, pour un redressement difficile, des rabattages et des rechaussements,
opérations souvent infructueuses, mais coûteuses toujours.
I.
J
Le Ricin n'a pas de pied mâle et de pied femelle, comme on le dit vulgai-
rement. -
Les inflorescences sont des thyrses ou épis dressés, ayant quelquefois plus de
30 centimètres de longueur, lâches ou peu agglomérés, portant des fleurs mâles
et des fleurs femelles : les mâles sont à la base de l'inflorescence ; aucune opéra-
tion n'est à faire pour favoriser la fécondation.
La maturité des graines est estivale, mais pas absolument régulière sur un
même pied.
RENDEMENT #
■'!
Un pied ou une touffe de Ricin, en plantation compacte, donne une moyenne
de 1.000 à 1.200 kilogrammes de graines nettes, à l'hectare, dans les bonnes cul-
tures comprenant environ 1.000 touffes.
La cueillette est dispendieuse, plus la plante s'élève, et a lieu à plusieurs
reprises : elle est souvent un véritable obstacle dans les pays à main-d'œuvre
rare et par conséquent à salaires chers.
La décortication ou extraction de la graine de sa coque épineuse est souvent
difficile et ne s'obtient que par un séchage préalable : les moyens mécaniques de
décortication ou de dépiquage sont imparfaits. D'autre part, la séparation du
tégument de l'amande Hanche- est une réelle difficulté.
Si, théoriquement, la graine nette contient 60 en huile, en industrie les
;":;
Rognage et écimage seront modérément pratiqués tant que la planta-
tion en sera pas trop haute et trop toutl'ue, car il faut se rappeler que les inflo-
rescences sont ordinairement terminetles, c'est-à-dire formées à l'extrémité des
rameaux.
Bien équilibrer la végétation en ne dégarnissant pas trop le pied de la souche ;
éviter les tailles sévères de la base qui auraient l'inconvénient de faire monter la
plante. On ne doit tailler sévèrement que les branches qui auraient tendance à
faire éclater la souche, à fendre le tronc, ou celles brisées par le vent.
Sans appliquer cependant une taille dans le sens absolu du mot, une bonne
méthode d'établissement de cette souche arborescente a une importance écono-
mique de premier ordre. Si la végétation est bien conduite dans les premières
années du développement, elle présentera un bon équilibre de ramifications et
fournira un plus grand nombre d'inflorescences bien constituées. On aura ainsi
combattu ce caractère par trop arborescent de certaines variétés dont les récoltes
trop haut perchées ne peuvent se faire qu'à l'aide d'escabeaux ou d'échelles,
d'outils emmanchés, etc., tous procédés de cueillette fort dispendieux.
D'autre part, une plante trop élevée, surtout dans un peuplement assez dense,
n'a de végétation qu'à sa périphérie supérieure ; elle est sous notre climat exposée
aux violences des vents et dans les terres détrempées par les pluies d'hiver ou
» par l'irrigation il y a à craindre, dans le jeune âge, des inclinaisons nécessitant
alors, pour un redressement difficile, des rabattages et des rechaussements,
opérations souvent infructueuses, mais coûteuses toujours.
I.
J
Le Ricin n'a pas de pied mâle et de pied femelle, comme on le dit vulgai-
rement. -
Les inflorescences sont des thyrses ou épis dressés, ayant quelquefois plus de
30 centimètres de longueur, lâches ou peu agglomérés, portant des fleurs mâles
et des fleurs femelles : les mâles sont à la base de l'inflorescence ; aucune opéra-
tion n'est à faire pour favoriser la fécondation.
La maturité des graines est estivale, mais pas absolument régulière sur un
même pied.
RENDEMENT #
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Un pied ou une touffe de Ricin, en plantation compacte, donne une moyenne
de 1.000 à 1.200 kilogrammes de graines nettes, à l'hectare, dans les bonnes cul-
tures comprenant environ 1.000 touffes.
La cueillette est dispendieuse, plus la plante s'élève, et a lieu à plusieurs
reprises : elle est souvent un véritable obstacle dans les pays à main-d'œuvre
rare et par conséquent à salaires chers.
La décortication ou extraction de la graine de sa coque épineuse est souvent
difficile et ne s'obtient que par un séchage préalable : les moyens mécaniques de
décortication ou de dépiquage sont imparfaits. D'autre part, la séparation du
tégument de l'amande Hanche- est une réelle difficulté.
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