Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-03-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mars 1902 05 mars 1902
Description : 1902/03/05 (A6,N96,T10). 1902/03/05 (A6,N96,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780648
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
130 REVUE DES CULTURES COLONIALES
n'a pas de nom indigène au Soudan, j'ai été conduit à admettre qu'elle estoriginaire
d'Abyssinie, comme bon nombre d'espèces à tubercules comestibles appartenant
au même genre Coleus. En outre, elle résiste très bien aux premiers froids de
novembre. Deux années de suite, j'ai pu constater la même succession de faits. Les
plants issus de tubercules provenant d'abord du Soudan, puis de la récolte de
tubercules faite en 1900 à Marseille, ont fleuri en fin octobre et cela tant en pleine
terre que sous bâche et ont donné de beaux épis denses de fleurs bleues (fig. 1), que
les froids de fin novembre seuls ontpu flétrir avant qu'elles aient donné des fruits.
Elle ne fructifie donc pas, mais, chaque année, j'ai obtenu des 18 à 20 pieds cultivés
Fig. 1. - Épis floraux cl Ousounifing récoltés au Jardin Botanique Colonial de Marseille
en novembre 1901. (1/2 grandeur naturelle.)
en pleine terre ou sous bâche, une récolte suffisante de tubercules, 6 à 7 par pied.
Ces derniers ont été d'un poids et d'un volume plus considérables en 1901 qu'en
1900(fig. 2). Il semble donc quela culture est favorable au développement de ces
tubercules, et je me propose de continuer mes recherches afin de fixer définitive-
ment, si possible, une race d'Ousounifing dans le Midi de la France. Je suis d'au-
tant plus incité à pour suivre cet essai,que les résultats des recherches chimiques el
de l'emploi culinaire faits par M. Schlagdenhauffen sont encourageants au point
de vue de l'introduction de ce tubercule dans la culture et dans l'alimentation
publique, au moins pour notre région méridionale.
n'a pas de nom indigène au Soudan, j'ai été conduit à admettre qu'elle estoriginaire
d'Abyssinie, comme bon nombre d'espèces à tubercules comestibles appartenant
au même genre Coleus. En outre, elle résiste très bien aux premiers froids de
novembre. Deux années de suite, j'ai pu constater la même succession de faits. Les
plants issus de tubercules provenant d'abord du Soudan, puis de la récolte de
tubercules faite en 1900 à Marseille, ont fleuri en fin octobre et cela tant en pleine
terre que sous bâche et ont donné de beaux épis denses de fleurs bleues (fig. 1), que
les froids de fin novembre seuls ontpu flétrir avant qu'elles aient donné des fruits.
Elle ne fructifie donc pas, mais, chaque année, j'ai obtenu des 18 à 20 pieds cultivés
Fig. 1. - Épis floraux cl Ousounifing récoltés au Jardin Botanique Colonial de Marseille
en novembre 1901. (1/2 grandeur naturelle.)
en pleine terre ou sous bâche, une récolte suffisante de tubercules, 6 à 7 par pied.
Ces derniers ont été d'un poids et d'un volume plus considérables en 1901 qu'en
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tubercules, et je me propose de continuer mes recherches afin de fixer définitive-
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de vue de l'introduction de ce tubercule dans la culture et dans l'alimentation
publique, au moins pour notre région méridionale.
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