Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-02-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 février 1902 20 février 1902
Description : 1902/02/20 (A6,N95,T10). 1902/02/20 (A6,N95,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378063v
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
VARIÉTÉS H7
ou deux d'avance, surtout si on ajoute l'engrais en repiquant. L'espacement des
lignes peut se marquer au cordeau ou bien avec un long bambou sur lequel on a
fait un trait à chaque 90 centimètres; à cette place, on pique un bâton où sera
placé le pieu du cordeau. Généralement ort exige le repiquage en quinconce, de
sorte que si le coolie a bien travaillé, on voit des lignes rigoureusement droites
en tous sens.
Le travail mal fait est détruit et doit être recommencé; l'assistant doit être
inflexible sur chaque travail.
Les trous sont faits à la houe en ameublissant la terre. On a essayé de se
servir d'un plantoir, mais le travail n'était pas meilleur. On a essayé de faire
deux lignes jumelles pour gagner du terrain et mieux surveiller le tabac, cela
n'a pas donné de bons résultats.
Le coolie, avec son panier rempli de plantons, dispose un planton à chaque
trou, chaque tabac doit être jeune le plus possible et avoir cinq ou six feuilles.
Tout tabac dur, ligneux, ou trop faible est détruit ou rejeté. Ensuite le coolie, à
genoux, creuse avec sa main le trou fait à la houe. Il ameublit le sol avec les
doigts, et avec l'autre main enfonce délicatement le planton sans retourner les
racines. Il serre légèrement la terre en la soulevant; avant, il a arrosé chaque trou
et il a coupé les pivots de tabacs trop longs. Il arrose encore après le repiquage,
à moins que la pluie ne soit imminente (1). La reprise est généralement certaine,
cependant il faut, 3 à 4 jours après, remplacer les tabacs morts ou défectueux. Il
ne Faut pas trop retarder ce travail, sinon les tabacs sont dominés par les voisins
plus anciens et les dernières plantes sont de nulle valeur. Souvent les travaux ne
coïncident pas avec le temps. Les pépinières sont grandes et la pluie ne vien
pas, alors on peut jeter ces plants. Mais on peut retarder un peu la végétation des
pépinières en les laissant couvertes et sans arroser ou très peu ; de même, on peut
activer la venue des plants en arrosant beaucoup et couvrant peu ou pas du tout,
si le planta déjà 3 à 4 feuilles. On peut, si on craint que le plant soit brûlé par le
soleil, découvrir la nuit et recouvrir le jour et pendant l'orage avec pluie battante
qui casse les jeunes plants. Par une sécheresse absolue, il n'estguère possible de
repiquer le tabac, même quand il y a de l'eau dans les puits à peu de profondeur.
Pour planter sans pluie, il faut des quantités énormes d'eau pour arroser : c'est
un travail qui fatigue beaucoup le coolie, et le tabac planté dans ces conditions
végétera mal et sera piqué par les papillons; il faudra le remplacer : autant vaut-
il attendre les pluies. Mais si celles-ci sont rares ou insuffisantes et que la saison
de repiquer soit arrivée, il ne faut pas attendre, car le tabac planté en mars,
avril, mai et juin est plus beau et se récolte par la belle saison, juin, juillet
et août; le tabac planté en juillet et août se récolte en octobre et novembre. Or,
à cette époque, les pluies sont abondantes et l'air est si humide que les tabacs
dans les séchoirs sèchent mal, à moins de faire beaucoup de feu dans ces séchoirst
et cela ne vaut jamais le tabac récolté par la belle saison.
(A suivre.)
TABEL.
(t) Le lendemain matin il se hâtera de couvrir les jeunes plantons avec des planchettes, quisont.
fixées dans le sol, de façon que le tabac soit couvert le soir jusqu'à 4 heures à partir de 11 heures.
Ces planchettes ont 12 centimètres de large, sont fixées dans le sol au nord, inclinées au sud ou
mieux de l'ouest inclinées vers l'est sur le tabac. !
ou deux d'avance, surtout si on ajoute l'engrais en repiquant. L'espacement des
lignes peut se marquer au cordeau ou bien avec un long bambou sur lequel on a
fait un trait à chaque 90 centimètres; à cette place, on pique un bâton où sera
placé le pieu du cordeau. Généralement ort exige le repiquage en quinconce, de
sorte que si le coolie a bien travaillé, on voit des lignes rigoureusement droites
en tous sens.
Le travail mal fait est détruit et doit être recommencé; l'assistant doit être
inflexible sur chaque travail.
Les trous sont faits à la houe en ameublissant la terre. On a essayé de se
servir d'un plantoir, mais le travail n'était pas meilleur. On a essayé de faire
deux lignes jumelles pour gagner du terrain et mieux surveiller le tabac, cela
n'a pas donné de bons résultats.
Le coolie, avec son panier rempli de plantons, dispose un planton à chaque
trou, chaque tabac doit être jeune le plus possible et avoir cinq ou six feuilles.
Tout tabac dur, ligneux, ou trop faible est détruit ou rejeté. Ensuite le coolie, à
genoux, creuse avec sa main le trou fait à la houe. Il ameublit le sol avec les
doigts, et avec l'autre main enfonce délicatement le planton sans retourner les
racines. Il serre légèrement la terre en la soulevant; avant, il a arrosé chaque trou
et il a coupé les pivots de tabacs trop longs. Il arrose encore après le repiquage,
à moins que la pluie ne soit imminente (1). La reprise est généralement certaine,
cependant il faut, 3 à 4 jours après, remplacer les tabacs morts ou défectueux. Il
ne Faut pas trop retarder ce travail, sinon les tabacs sont dominés par les voisins
plus anciens et les dernières plantes sont de nulle valeur. Souvent les travaux ne
coïncident pas avec le temps. Les pépinières sont grandes et la pluie ne vien
pas, alors on peut jeter ces plants. Mais on peut retarder un peu la végétation des
pépinières en les laissant couvertes et sans arroser ou très peu ; de même, on peut
activer la venue des plants en arrosant beaucoup et couvrant peu ou pas du tout,
si le planta déjà 3 à 4 feuilles. On peut, si on craint que le plant soit brûlé par le
soleil, découvrir la nuit et recouvrir le jour et pendant l'orage avec pluie battante
qui casse les jeunes plants. Par une sécheresse absolue, il n'estguère possible de
repiquer le tabac, même quand il y a de l'eau dans les puits à peu de profondeur.
Pour planter sans pluie, il faut des quantités énormes d'eau pour arroser : c'est
un travail qui fatigue beaucoup le coolie, et le tabac planté dans ces conditions
végétera mal et sera piqué par les papillons; il faudra le remplacer : autant vaut-
il attendre les pluies. Mais si celles-ci sont rares ou insuffisantes et que la saison
de repiquer soit arrivée, il ne faut pas attendre, car le tabac planté en mars,
avril, mai et juin est plus beau et se récolte par la belle saison, juin, juillet
et août; le tabac planté en juillet et août se récolte en octobre et novembre. Or,
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dans les séchoirs sèchent mal, à moins de faire beaucoup de feu dans ces séchoirst
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TABEL.
(t) Le lendemain matin il se hâtera de couvrir les jeunes plantons avec des planchettes, quisont.
fixées dans le sol, de façon que le tabac soit couvert le soir jusqu'à 4 heures à partir de 11 heures.
Ces planchettes ont 12 centimètres de large, sont fixées dans le sol au nord, inclinées au sud ou
mieux de l'ouest inclinées vers l'est sur le tabac. !
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