Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-02-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 février 1902 05 février 1902
Description : 1902/02/05 (A6,N94,T10). 1902/02/05 (A6,N94,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378062f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
72 ; .- REVUE DES CULTURES COLONIALES -
fond des trous de plantation jusqu'à O^oO de la surface ; le coco y est placé avec
sa motte, on coupe les liens et l'on enlève avec précaution les feuilles qui entou-
rent le tout. On peut d'ailleurs au besoin les laisser, car elles pourrissent rapide-
ment. -
On ramène alors la terre autour de la noix en la pressant doucement contre
celle-ci. La face supérieure du coco ne doit pas se trouver enterrée à plus de
4 à 5 centimètres de profondeur.
Les eaux de pluie entraînent peu à peu la terre des bords du trou de mise en
place, ce qui contribue à recouvrir de plus en plus le coco placé dans le fond:
mais il sera nécessaire, au bout de quelque temps, d'achever le remplissage à la
pelle en enterrant la base du tronc du jeune Cocotier à mesure qu'il croîtra. Cette
opération pourra sans inconvénient se faire en deux ou trois fois.
Les alentours de chaque pied devront être tenus nets de mauvaises herbes,
fougères, arbustes repartant du pied, etc., sur un rayon d'un mètre autour de
chaque Cocotier.
0> Les brindilles, débris de bois et herbes provenant des nettoyages sont brûlés
dès qu'ils sont secs, et les cendres mises au pied des jeunes Cocotiers. On fait
aussi, de temps en temps, des apports de fumier.
XIII. — REMPLACEMENTS.
Malgré tous les soins et malgré la surveillance la plus attentive, il arrive
toujours, quand il s'agit de plusieurs milliers de cocotiers à mettre en place, que
qu elques jeunes plants meurent peu de temps après la transplantation par suite
d'un accident quelconque, maladie, malveillance ou manque de soins des
ouvriers, etc., etc. ; enfin, il n'est pas rare de remarquer que d'autres sujets ne
sont pas assez vigoureux pour qu'il soit avantageux de les conserver.
Comme il importe que les cocotiers d'une même partie de l'exploitation soient
tous bien venants et d'un âge uniforme, on doit avoir soin de garder en pépi-
nière quelques plants vigoureux qui serviront au remplacement des chétifs et
des morts dans le courant de la saison des pluies de l'année suivante, c'est-à-
dire lorsqu'ils auront environ deux ans, à compter de la mise en pépinière. Ces
plants de deux ans sont d'une transplantation plus délicate, mais ils résistent
avec facilité aux ennemis du Cocotier, et leur mise en place permet de conserver
une plantation parfaitement uniforme, d?nt tous les sujets nécessitent les mêmes
soins et entreront en rapport au même moment.
XIV. — TROUPEAU.
Nous avons dit que, dans les terrains pauvres du littoral, l'installation d'une
cocoterie exigeait l'adjonction à l'exploitation d'un troupeau destiné à fournir le
fumier.
Les pâturages sont ordinairement assez maigres près de la mer; aussi, devra-
t-on étudier sérieusement la question des cultures fourragères à entreprendre,
soit entre les lignes de plantation, soit dans des terrains spécialement réservés à
cet effet.
Les bestiaux seront chaque soir ramenés à l'étable ou au hangar à bœufs ; la
litière sera renouvelée deux ou trois fois par semaine. On obtiendra ainsi, avec
un troupeau d'une cinquantaine de têtes, tout le fumier nécessaire pour une coco-
terie de 100 hectares à planter en trois ans. Ce troupeau ne sera pas une charge
pour l'exploitation. Il faut estimer, au contraire, que les naissances permettront
fond des trous de plantation jusqu'à O^oO de la surface ; le coco y est placé avec
sa motte, on coupe les liens et l'on enlève avec précaution les feuilles qui entou-
rent le tout. On peut d'ailleurs au besoin les laisser, car elles pourrissent rapide-
ment. -
On ramène alors la terre autour de la noix en la pressant doucement contre
celle-ci. La face supérieure du coco ne doit pas se trouver enterrée à plus de
4 à 5 centimètres de profondeur.
Les eaux de pluie entraînent peu à peu la terre des bords du trou de mise en
place, ce qui contribue à recouvrir de plus en plus le coco placé dans le fond:
mais il sera nécessaire, au bout de quelque temps, d'achever le remplissage à la
pelle en enterrant la base du tronc du jeune Cocotier à mesure qu'il croîtra. Cette
opération pourra sans inconvénient se faire en deux ou trois fois.
Les alentours de chaque pied devront être tenus nets de mauvaises herbes,
fougères, arbustes repartant du pied, etc., sur un rayon d'un mètre autour de
chaque Cocotier.
0> Les brindilles, débris de bois et herbes provenant des nettoyages sont brûlés
dès qu'ils sont secs, et les cendres mises au pied des jeunes Cocotiers. On fait
aussi, de temps en temps, des apports de fumier.
XIII. — REMPLACEMENTS.
Malgré tous les soins et malgré la surveillance la plus attentive, il arrive
toujours, quand il s'agit de plusieurs milliers de cocotiers à mettre en place, que
qu elques jeunes plants meurent peu de temps après la transplantation par suite
d'un accident quelconque, maladie, malveillance ou manque de soins des
ouvriers, etc., etc. ; enfin, il n'est pas rare de remarquer que d'autres sujets ne
sont pas assez vigoureux pour qu'il soit avantageux de les conserver.
Comme il importe que les cocotiers d'une même partie de l'exploitation soient
tous bien venants et d'un âge uniforme, on doit avoir soin de garder en pépi-
nière quelques plants vigoureux qui serviront au remplacement des chétifs et
des morts dans le courant de la saison des pluies de l'année suivante, c'est-à-
dire lorsqu'ils auront environ deux ans, à compter de la mise en pépinière. Ces
plants de deux ans sont d'une transplantation plus délicate, mais ils résistent
avec facilité aux ennemis du Cocotier, et leur mise en place permet de conserver
une plantation parfaitement uniforme, d?nt tous les sujets nécessitent les mêmes
soins et entreront en rapport au même moment.
XIV. — TROUPEAU.
Nous avons dit que, dans les terrains pauvres du littoral, l'installation d'une
cocoterie exigeait l'adjonction à l'exploitation d'un troupeau destiné à fournir le
fumier.
Les pâturages sont ordinairement assez maigres près de la mer; aussi, devra-
t-on étudier sérieusement la question des cultures fourragères à entreprendre,
soit entre les lignes de plantation, soit dans des terrains spécialement réservés à
cet effet.
Les bestiaux seront chaque soir ramenés à l'étable ou au hangar à bœufs ; la
litière sera renouvelée deux ou trois fois par semaine. On obtiendra ainsi, avec
un troupeau d'une cinquantaine de têtes, tout le fumier nécessaire pour une coco-
terie de 100 hectares à planter en trois ans. Ce troupeau ne sera pas une charge
pour l'exploitation. Il faut estimer, au contraire, que les naissances permettront
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