Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-02-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 février 1902 05 février 1902
Description : 1902/02/05 (A6,N94,T10). 1902/02/05 (A6,N94,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378062f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
CRÉATION DE COCOTERIES SUR LA COTE EST DE MADAGASCAR 67
littoral; mais on ne devra pas oublier qu'un grand nombre de ces palmiers sont
situés dans les villages ou dans leur voisinage immédiat, et qu'ils se trou-
vent par là même placés dans des conditions spéciales qui leur permettent de
bénéficier de fumures accidentelles, dont l'intluence est manifeste pour certains
sujets.
IV. — LIMITES DE CULTURE.
Il ne faut pas songer à créer des cocoteries sur tout le littoral de la côte Est.
Le Cocotier, quoique robuste, exige une certaine humidité atmosphérique
(lm50 au moins de chute d'eau annuelle) et une certaine latitude, au-dessous de
laquelle il serait dangereux de descendre.
Ainsi le Cocotier, tout en végétant à Fort-Dauphin, n'y croît-il que difficile-
ment, et n'y rapporte-t-il qu'à un âge tellement avancé et avec si peu d'abon-
dance, qu'il ne faut pas songer à le cultiver dans cette région.
L'extrême Nord de l'île paraît, d'autre part, moins favorisé que la partie
moyenne au point de vue météorologique; aussi la création de cocoteries ne
semble-t-elle devoir être préconisée, d'après les renseignements recueillis jus-
qu'à ce jour, qu'entre Mananjary et Vohémar, la partie la plus favorisée étant
celle qui s'étend de Mahanoro à Maroantsetra.
Le Cocotier croît encore à Farafangana avec une certaine vigueur, mais le
rapport est moins considérable et l'âge de production plus tardif que dans la
zone plus chaude et plus arrosée de la partie moyenne de la côte.
Conformément à ce qui a été dit précédemment, nous n'envisagerons que la
création d'une cocoterie dans la zone sablonneuse du littoral et nous suppose-
rons qu'il s'agit de la mise en valeur de 100 hectares de terrain.
V. — CHOIX DU TERRAIN.
Le planteur devra choisir un sol présentant une certaine richesse en humus.
La couche superficielle devra être colorée en noir par les produits de décompo-
sition des matières organiques. Il n'est pas rare de trouver des terrains sablon-
neux offrant une couche supérieure de 15 à 20 centimètres plus ou moins noi-
râtre. Ces sols sont presque toujours couverts par une végétation spontanée
dont la vigueur pourra servir de guide. f
Ceux qui porteront une brousse arborescente seront plus riches que les ter-
rains couverts uniquement de fougères ou de bruyères.
On devra éviter, autant que possible, d'englober de grandes surfaces inutili.
sables, des marais par exemple, de façon à avoir un terrain de culture d'un seul
tenant.
On peut compter que, pour avoir 100 hectares cultivés en Cocotiers, il faut
acheter ou demander la concession de 150 hectares.
Le surplus sera utilisé en routes, cultures annexes, potager, verger, etc. Il
conviendra de rechercher, si possible, des terrains de pâturage, car, nous le
verrons, l'adjonction d'un troupeau à une cocoterie de la zone littorale paraît
très utile, sinon absolument indispensable. Tout en s'occupant des détails de
première installation et de la construction de sa case, le planteur devra se pré-
occuper de l'achat de bons cocos de semences.
VI. — CUOIX DES SEMENCES. - SÉLECTION DES NOIX.
On ne saurait trop insister sur l'importance qu'il convient d'attacher à la
littoral; mais on ne devra pas oublier qu'un grand nombre de ces palmiers sont
situés dans les villages ou dans leur voisinage immédiat, et qu'ils se trou-
vent par là même placés dans des conditions spéciales qui leur permettent de
bénéficier de fumures accidentelles, dont l'intluence est manifeste pour certains
sujets.
IV. — LIMITES DE CULTURE.
Il ne faut pas songer à créer des cocoteries sur tout le littoral de la côte Est.
Le Cocotier, quoique robuste, exige une certaine humidité atmosphérique
(lm50 au moins de chute d'eau annuelle) et une certaine latitude, au-dessous de
laquelle il serait dangereux de descendre.
Ainsi le Cocotier, tout en végétant à Fort-Dauphin, n'y croît-il que difficile-
ment, et n'y rapporte-t-il qu'à un âge tellement avancé et avec si peu d'abon-
dance, qu'il ne faut pas songer à le cultiver dans cette région.
L'extrême Nord de l'île paraît, d'autre part, moins favorisé que la partie
moyenne au point de vue météorologique; aussi la création de cocoteries ne
semble-t-elle devoir être préconisée, d'après les renseignements recueillis jus-
qu'à ce jour, qu'entre Mananjary et Vohémar, la partie la plus favorisée étant
celle qui s'étend de Mahanoro à Maroantsetra.
Le Cocotier croît encore à Farafangana avec une certaine vigueur, mais le
rapport est moins considérable et l'âge de production plus tardif que dans la
zone plus chaude et plus arrosée de la partie moyenne de la côte.
Conformément à ce qui a été dit précédemment, nous n'envisagerons que la
création d'une cocoterie dans la zone sablonneuse du littoral et nous suppose-
rons qu'il s'agit de la mise en valeur de 100 hectares de terrain.
V. — CHOIX DU TERRAIN.
Le planteur devra choisir un sol présentant une certaine richesse en humus.
La couche superficielle devra être colorée en noir par les produits de décompo-
sition des matières organiques. Il n'est pas rare de trouver des terrains sablon-
neux offrant une couche supérieure de 15 à 20 centimètres plus ou moins noi-
râtre. Ces sols sont presque toujours couverts par une végétation spontanée
dont la vigueur pourra servir de guide. f
Ceux qui porteront une brousse arborescente seront plus riches que les ter-
rains couverts uniquement de fougères ou de bruyères.
On devra éviter, autant que possible, d'englober de grandes surfaces inutili.
sables, des marais par exemple, de façon à avoir un terrain de culture d'un seul
tenant.
On peut compter que, pour avoir 100 hectares cultivés en Cocotiers, il faut
acheter ou demander la concession de 150 hectares.
Le surplus sera utilisé en routes, cultures annexes, potager, verger, etc. Il
conviendra de rechercher, si possible, des terrains de pâturage, car, nous le
verrons, l'adjonction d'un troupeau à une cocoterie de la zone littorale paraît
très utile, sinon absolument indispensable. Tout en s'occupant des détails de
première installation et de la construction de sa case, le planteur devra se pré-
occuper de l'achat de bons cocos de semences.
VI. — CUOIX DES SEMENCES. - SÉLECTION DES NOIX.
On ne saurait trop insister sur l'importance qu'il convient d'attacher à la
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Numba, la bibliothèque numérique du Cirad Numba, la bibliothèque numérique du Cirad /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "NmBA001"
- Auteurs similaires Numba, la bibliothèque numérique du Cirad Numba, la bibliothèque numérique du Cirad /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "NmBA001"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 3/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6378062f/f3.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6378062f/f3.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6378062f/f3.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6378062f
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6378062f