Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-01-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 20 janvier 1902 20 janvier 1902
Description : 1902/01/20 (A6,N93,T10). 1902/01/20 (A6,N93,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780611
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
L'ASSOLEMENT CANNE A SUCRE ET INDIGO 35
d'indigo, à raison d'environ 100.000 kilogrammes à l'hectare. Je tenais à donner
une fumure complète devant profiter surtout aux rejetons, car il est bien évi-
dent que cette fumure, appliquée immédiatement avant la plantation et à une
époque aussi avancée, ne pouvait guère servir à la plantation elle-même. Ce
fumier fut répandu sur toute la surface du sol et enterré par un labour en plein
qui servit en même temps à l'arrachage des souches d'indigo,
« Immédiatement après ce labour, la plantation fut. faite en sillons espacés de
deux mètres et les plants étaient disposés à un mètre de distance les uns des
autres au fond du sillon. Elle eut lieu dans les derniers jours d'avril. La variété
employée fut la canne blanche ordinaire; c'est la seule qu'on trouve dans cette
partie de l'île.
« Après la plantation, la surface fut divisée en quatre parties se décomposant
de la façon suivante: Soit le triangle ABC; je l'ai partagé en quatre parties
par les lignes AE et FG et ai formé ainsi quatre portions d, d', d", d" Jusqu'au
premier sarclage, ces quatre parties ont reçu les mêmes soins et la même pré-
paration. Les herbes ayant poussé vite, je fis dans les premiers jours de mai
nettoyer le fond des sillons, laissant l'herbe pousser sur le dos des sillons.
« Les premiers sarclages eurent lieu au 15 juin. Après ce premier sarclage,
les portions d* et d" reçurent 80 grammes d'engrais Packard par pied. J'ai pris
l'engrais Packard parce que c'est le seul que j'avais sous la main et qu'il s'a-
gissait surtout de voir s'il y aurait une différence sensible entre les parties
fumées à l'engrais chimique et celles qui n'en auraient pas reçu.
« Ce premier sarclage servit également de butlage, c'est-à-dire que la
terre du milieu des billons fut ramenée sur les pieds de cannes. A ce moment
chaque plant possédait entre six et dix pousses.
Dans le courant de juillet,
la fabrication des indigos
ayant commencé, je fis transpor-
ter des paillis d'indigo, sortant
des bacs à macération, sur les
parties d et d'et les fis répandre
sur toute la surface, sur une
épaisseur 'de 0 m 15 à 0T 20.
Lors de cet épandage, les herbes
étaient fort épaisses et c'est sur
une sorte de gazon que le paillis
fut répandu.
« Les parties d" et d', ne recevant pas de paillis, furent sarclées et reçurent
encore un autre sarclage avant le premier épaillage. Ces sarclages furent tou-
jours faits en ramenant la terre du milieu des billons sur les touffes de cannes
et sur le rang lui-même.
« Au premier épaillage, sur toute la surface, on fit, comme il est d'habitude,
un sarclage-épaillage; seulement, dans la partie paillée au fumier d'indigo, ce
sarclage consista surtout dans l'arrachage des herbes qui avaient percé en quel-
ques endroits et avaient poussé vigoureusement. Dans quelques petites places
où les herbes grasses étaient développées, je fis retourner le paillis et les
herbes se trouvèrent ainsi enfouies, sans qu'on ait eu à se servir de la houe,
ce qui aurait été très difficile.
d'indigo, à raison d'environ 100.000 kilogrammes à l'hectare. Je tenais à donner
une fumure complète devant profiter surtout aux rejetons, car il est bien évi-
dent que cette fumure, appliquée immédiatement avant la plantation et à une
époque aussi avancée, ne pouvait guère servir à la plantation elle-même. Ce
fumier fut répandu sur toute la surface du sol et enterré par un labour en plein
qui servit en même temps à l'arrachage des souches d'indigo,
« Immédiatement après ce labour, la plantation fut. faite en sillons espacés de
deux mètres et les plants étaient disposés à un mètre de distance les uns des
autres au fond du sillon. Elle eut lieu dans les derniers jours d'avril. La variété
employée fut la canne blanche ordinaire; c'est la seule qu'on trouve dans cette
partie de l'île.
« Après la plantation, la surface fut divisée en quatre parties se décomposant
de la façon suivante: Soit le triangle ABC; je l'ai partagé en quatre parties
par les lignes AE et FG et ai formé ainsi quatre portions d, d', d", d" Jusqu'au
premier sarclage, ces quatre parties ont reçu les mêmes soins et la même pré-
paration. Les herbes ayant poussé vite, je fis dans les premiers jours de mai
nettoyer le fond des sillons, laissant l'herbe pousser sur le dos des sillons.
« Les premiers sarclages eurent lieu au 15 juin. Après ce premier sarclage,
les portions d* et d" reçurent 80 grammes d'engrais Packard par pied. J'ai pris
l'engrais Packard parce que c'est le seul que j'avais sous la main et qu'il s'a-
gissait surtout de voir s'il y aurait une différence sensible entre les parties
fumées à l'engrais chimique et celles qui n'en auraient pas reçu.
« Ce premier sarclage servit également de butlage, c'est-à-dire que la
terre du milieu des billons fut ramenée sur les pieds de cannes. A ce moment
chaque plant possédait entre six et dix pousses.
Dans le courant de juillet,
la fabrication des indigos
ayant commencé, je fis transpor-
ter des paillis d'indigo, sortant
des bacs à macération, sur les
parties d et d'et les fis répandre
sur toute la surface, sur une
épaisseur 'de 0 m 15 à 0T 20.
Lors de cet épandage, les herbes
étaient fort épaisses et c'est sur
une sorte de gazon que le paillis
fut répandu.
« Les parties d" et d', ne recevant pas de paillis, furent sarclées et reçurent
encore un autre sarclage avant le premier épaillage. Ces sarclages furent tou-
jours faits en ramenant la terre du milieu des billons sur les touffes de cannes
et sur le rang lui-même.
« Au premier épaillage, sur toute la surface, on fit, comme il est d'habitude,
un sarclage-épaillage; seulement, dans la partie paillée au fumier d'indigo, ce
sarclage consista surtout dans l'arrachage des herbes qui avaient percé en quel-
ques endroits et avaient poussé vigoureusement. Dans quelques petites places
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ce qui aurait été très difficile.
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