Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-02-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 05 février 1902 05 février 1902
Description : 1902/02/05 (A6,N94,T10). 1902/02/05 (A6,N94,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378062f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
66 REVUE DES CULTURES COLONIALES
semble indiquée pour assurer une mise en valeur ne présentant que peu de
difficultés et presque exempte d'aléas.
Le Cocotier, pour être peu exigeant sous le rapport du sol, pourvu que celui-
ci ne soit pas trop compact, n'en demande pas moins une certaine quantité d'ali-
ments au terrain dans lequel on l'a planté.
Aussi faut-il se mettre en garde contre cette opinion que le Cocotier doit venir
dans toutes les terres sablonneuses du bord de la mer, si pauvres qu'elles soient.
Il faut tenir pour certain, au contraire, que le Cocotier poussera bien surtout
dans les terrains d'alluvions que l'on rencontre sur le bord des fleuves. Il y aura
une croissance plus rapide, plus vigoureuse et y rapportera plus et plus tôt,
toutes conditions égales, que dans les sols sableux et plus pauvres de la zone
littorale ; mais il ne faut pas oublier que ces terrains alluvionnaires sont réser-
vés, le plus souvent avec raison, pour des cultures plus exigeantes que celle du
Cocotier : tel est le cas du cacaoyer, du caféier et de la vanille.
Nous examinerons ici l'utilisation des sables côtiers de qualité relativement
bonne, c'est-à-dire renfermant une certaine proportion d'humus.
Ils représentent des étendues considérables, encore inoccupées, et ne peuvent
guère être mis en valeur que par l'installation de cocoteries. Cette culture,
croyons-nous, permettra d'obtenir, même dans ces terrains de qualité très ordi-
naire et à peu près inutilisables pour un autre objet, des bénéfices très appré-
ciables ; mais les conditions médiocres dans lesquelles on se trouvera placé au
point de vue du sol rendront nécessaire l'observation de précautions culturales
et de soins particuliers dont on pourrait se dispenser à la rigueur, si l'on dispo-
sait d'un terrain plus riche.
II. — AVANTAGES PARTICULIERS DE LA CULTURE DU COCOTIER
SUR LA COTE EST DE MADAGASCAR.
Disons enfin que la culture du Cocotier est une de celles qui exigent le moins
de main-d'œuvre et peut-être de toutes la plus facile à faire exécuter par des
indigènes.
Cette considération a une grande importance sur la côte Est de Madagascar,
où les travailleurs font quelquefois défaut et sont d'une intelligence assez
limitée pour que des travaux très simples nécessitent une surveillance de tous
les instants.
On pourra donc être certain de ne pas perdre sa récolte, faute de bras pour la
recueillir.
On sait enfin que les produits coco, coprah, coir et huile sont très demandé
sur les marchés européens, et, par conséquent, d'un écoulement facile, à des
prix qui, nous le verrons, sont rémunérateurs.
III. — COCOTIERS EXISTANT ACTUELLEMENT SUR LA CÔTE EST.
On ne trouve pas, à proprement parler, de cocoterie en rapport sur la côte
Est de Madagascar. Il existe cependant, près de la Pointe-à-Larrée, une planta-
tion de Cocotiers vieille de deux ans et demi (appartenant à la Compagnie mar-
seillaise de Madagascar). Quant aux Cocotiers disséminés sur la côte, depuis
Diego-Suarez jusqu'à Farafangana, ils ne forment en aucun point, sauf à Sainte-
Marie, des groupements assez considérables, pour qu'on puisse en tirer des
données sérieuses. Il ne faut pas négliger toutefois les indications fournies par
ces sujets isolés, précieuses pour celui qui voudra installer une cocoterie sur le
semble indiquée pour assurer une mise en valeur ne présentant que peu de
difficultés et presque exempte d'aléas.
Le Cocotier, pour être peu exigeant sous le rapport du sol, pourvu que celui-
ci ne soit pas trop compact, n'en demande pas moins une certaine quantité d'ali-
ments au terrain dans lequel on l'a planté.
Aussi faut-il se mettre en garde contre cette opinion que le Cocotier doit venir
dans toutes les terres sablonneuses du bord de la mer, si pauvres qu'elles soient.
Il faut tenir pour certain, au contraire, que le Cocotier poussera bien surtout
dans les terrains d'alluvions que l'on rencontre sur le bord des fleuves. Il y aura
une croissance plus rapide, plus vigoureuse et y rapportera plus et plus tôt,
toutes conditions égales, que dans les sols sableux et plus pauvres de la zone
littorale ; mais il ne faut pas oublier que ces terrains alluvionnaires sont réser-
vés, le plus souvent avec raison, pour des cultures plus exigeantes que celle du
Cocotier : tel est le cas du cacaoyer, du caféier et de la vanille.
Nous examinerons ici l'utilisation des sables côtiers de qualité relativement
bonne, c'est-à-dire renfermant une certaine proportion d'humus.
Ils représentent des étendues considérables, encore inoccupées, et ne peuvent
guère être mis en valeur que par l'installation de cocoteries. Cette culture,
croyons-nous, permettra d'obtenir, même dans ces terrains de qualité très ordi-
naire et à peu près inutilisables pour un autre objet, des bénéfices très appré-
ciables ; mais les conditions médiocres dans lesquelles on se trouvera placé au
point de vue du sol rendront nécessaire l'observation de précautions culturales
et de soins particuliers dont on pourrait se dispenser à la rigueur, si l'on dispo-
sait d'un terrain plus riche.
II. — AVANTAGES PARTICULIERS DE LA CULTURE DU COCOTIER
SUR LA COTE EST DE MADAGASCAR.
Disons enfin que la culture du Cocotier est une de celles qui exigent le moins
de main-d'œuvre et peut-être de toutes la plus facile à faire exécuter par des
indigènes.
Cette considération a une grande importance sur la côte Est de Madagascar,
où les travailleurs font quelquefois défaut et sont d'une intelligence assez
limitée pour que des travaux très simples nécessitent une surveillance de tous
les instants.
On pourra donc être certain de ne pas perdre sa récolte, faute de bras pour la
recueillir.
On sait enfin que les produits coco, coprah, coir et huile sont très demandé
sur les marchés européens, et, par conséquent, d'un écoulement facile, à des
prix qui, nous le verrons, sont rémunérateurs.
III. — COCOTIERS EXISTANT ACTUELLEMENT SUR LA CÔTE EST.
On ne trouve pas, à proprement parler, de cocoterie en rapport sur la côte
Est de Madagascar. Il existe cependant, près de la Pointe-à-Larrée, une planta-
tion de Cocotiers vieille de deux ans et demi (appartenant à la Compagnie mar-
seillaise de Madagascar). Quant aux Cocotiers disséminés sur la côte, depuis
Diego-Suarez jusqu'à Farafangana, ils ne forment en aucun point, sauf à Sainte-
Marie, des groupements assez considérables, pour qu'on puisse en tirer des
données sérieuses. Il ne faut pas négliger toutefois les indications fournies par
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