Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1902-02-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 février 1902 05 février 1902

Description : 1902/02/05 (A6,N94,T10). 1902/02/05 (A6,N94,T10).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378062f

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 05/08/2013

VARIÉTÉS 77

La durée de végétation est de six mois; en semant en mai, on peut commencer
à récolter en novembre.

En raison de son rendement et de sa rapide végétation, le Dolichos tuberosus mé-
rite d'être répandu dans tous les cercles de la colonie où cette plante fournira
aux indigènes un bon produit alimentaire.

En dehors de cette utilisation, le Dolichos tuberosus peut être cultivé en vue de
l'élevage ; les tubercules fourniront aux animaux une nourriture abondante et
rafraîchissante pendant une grande partie de la saison sèche.

TEISSONNIER,
Directeur du service des cultures et du Jardin d'essai
de la Guinée française.

VARIÉTÉS
L'ÉTAT ACTUEL DE LA CULTURE DU AUX ÉTATS-UNIS
(Suite).

DES SOLS QUI CONVIENNENT AU RIZ

La meilleure terre pour le riz est un sol mi-ferme, contenant environ 5 d'ar-
gile. Cela permet la présence d'un humus suffisant pour le maximum de fertilité,
sans trop diminuer la compacité du sol. Les terres d'alluvion qui s'étendent le
long des rivières du Sud, là où l'irrigation est possible, conviennent bien à la
culture du riz. Parfois ces terres sont trop sablonneuses. Les sols riches mou-
vants des prairies de la Louisiane et du Texas ont montré une adaptation mer-
veilleuse à la culture du riz. Le sous-sol de ces terrains est argileux, de sorte
qu'il retient l'eau. Le sable est excessivement fin. On y trouve, en proportion à
peu près exacte, la potasse, l'acide phosphorique et d'autres éléments minéraux
essentiels et un humus très riche. Ils sont suffisamment éloignés de la crête pour
échapper aux orages dangereux et au pillage des oiseaux. Le sol ne comporte
pas de travaux onéreux comme défrichement, labours et nivellement. Le drai-
nage est bon et les terrains sont propres aux cultures d'hiver, ce qui s'oppose à la
croissance du riz rouge et des mauvaises herbes. Le planteur peut donc labourer
profondément et employer les engrais. Si on laboure en été, il faudra n'atta-
quer que la surface. Les racines du riz ne vont pas chercher loin la nourriture.

Le riz est une plante dont la zone de culture est très étendue, et l'on a planté
le même riz dans des terres humides et inondées, et sur des hauteurs culti-
vées, à des altitudes de 18 pieds au-dessus du niveau des rivières. Pendant
un certain temps, le riz s'est comporté à peu près de la même façon dans les
deux endroits, la principale différence se remarquant dans la maturité de la
graine. On a fait des expériences sur des sols recouverts d'une grande quantité
de débris végétaux en décomposition. Les résultats n'ont pas été, en général,
encourageants. Les racines du riz, ne s'enfonçant guère dans le sol, n'y avaient
pas suffisamment prise et la proportion de matières minérales et de silicates dans
les détritus de végétaux n'était pas adaptée aux besoins de la plante. Le riz n'a
généralement pas réussi dans les terrains tourbeux.

Les sols siliceux ou sablonneux ne conviennent pas à la culture du riz parce
qu'ils n'ont pas la propriété de retenir l'eau nécessaire. Parfois, sur un terrain
légèrement sablonneux, dont le sous-sol est résistant, on peut faire une ou deux
assez bonnes récoltes de riz, mais c'est un maximum.

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