Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-01-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 janvier 1902 05 janvier 1902
Description : 1902/01/05 (A6,N92,T10). 1902/01/05 (A6,N92,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378060m
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 17
Mais il ne peut être question de rapporter la plante trouvée au Congo, au type
découvert par Welwilsch dans l'Angola, car la plante de Welwitsch ne posséde-
rait pas de racines adventives et aurait d'ailleurs un tronc fort peu ramifié, ce
qui n'est pas le cas dans notre plante qui, au dire du R. P. Butaye, « se divise
capricieusement en ramifications irrégulières et tordues, belles et semblables à
de jeunes palmiers ». Les drupesqui nous sont arrivées privées de leur enveloppe
charnue, mesuraient, à cet état, de 4,5 à 5 centimètres de long et rappelaient, par
leur forme, les espèces de la section Sussea. Mais des six espèces de l'Afrique
occidentale qui appartenaient à cette section Sussea, aucune ne paraît cadrer,
pour la longueur des drupes, avec les données que nous venons d'indiquer plus
haut. Cinq ont des drupes qui ne mesurent pas plus de 3 centimètres : seul le
P. Heudelotianus posséderait des drupes de plus de 6 centimètres de long, si l'on
en juge d'après les figures publiées par Gaudichaud. M. Rendle a figuré (loc. cit.)
la drupe d'une plante, qu'il rapporte avec doute au P. Heudelotianus, et qui ne
mesure qu'un peu plus de 5 centimètres. Jusqu'à ce jour ce P. Heudelotianus
n'est connu qu'en Sénégambie et est fort mal représenté dans les herbiers,
comme d'ailleurs la plupart des espèces de ce genre. Les feuilles de la plante
qui nous occupe paraissent présenter des caractères assez spéciaux. Elles mesu-
rent jusqu'à 8 centimètres de large, ce qui n'est pas fréquent chez les Pandanus,
et présentent vers la base et sur le dos une panachure assez curieuse formée de
petites stries noires horizontales. Ce caractère ne paraît pas avoir été signalé
dans les autres espèces du genre. De nouveaux échantillons de Pandanus ont été
demandés en Afrique; mais., en attendant une solution définitive, nous pensons
qu'il peut être néanmoins intéressant de signaler cette plante sous un nom nou-
veau et nous proposons de l'appeler Pandanus Butayei (1).
É. DE WILDEMAN,
Docteur en sciences naturelles,
Conservateur au Jardin botanique de l'Etat,
Bruxelles.
VARIÉTÉS
L'ÉTAT ACTUEL DE LA CULTURE DU RIZ AUX ÉTATS-UNIS (Suite).
BATTAGE
Avec les grandes batteries à vapeur, il y a souvent bris et perte considérable
de grain. Il faut prendre grand soin d'éviter ce dommage et de conserver toute
partie de ce qui a été arraché au sol avec tant de peine. Au commencement du
battage, on doit examiner s'il n'y a pas moyen d'éviter les brisures qui se peuvent
produire. Si le riz est humide en sortant de la machine, il faut l'étendre
sur le sol et le faire sécher avant de le mettre en sac afin qu'il soit dans les con-
ditions les meilleures pour la vente, car la couleur du grain en affecte la valeur.
ENGRAIS
On a prétendu que l'irrigation des champs de riz restituait au sol autant de
matières nutritives qu'en absorbait la culture. Cela peut être vrai lorsque
(1) MM. Vilmorin-Andrieux ont reçu de S. Coillet des graines de cette plante qu'ils vont
mettre en culture.
Mais il ne peut être question de rapporter la plante trouvée au Congo, au type
découvert par Welwilsch dans l'Angola, car la plante de Welwitsch ne posséde-
rait pas de racines adventives et aurait d'ailleurs un tronc fort peu ramifié, ce
qui n'est pas le cas dans notre plante qui, au dire du R. P. Butaye, « se divise
capricieusement en ramifications irrégulières et tordues, belles et semblables à
de jeunes palmiers ». Les drupesqui nous sont arrivées privées de leur enveloppe
charnue, mesuraient, à cet état, de 4,5 à 5 centimètres de long et rappelaient, par
leur forme, les espèces de la section Sussea. Mais des six espèces de l'Afrique
occidentale qui appartenaient à cette section Sussea, aucune ne paraît cadrer,
pour la longueur des drupes, avec les données que nous venons d'indiquer plus
haut. Cinq ont des drupes qui ne mesurent pas plus de 3 centimètres : seul le
P. Heudelotianus posséderait des drupes de plus de 6 centimètres de long, si l'on
en juge d'après les figures publiées par Gaudichaud. M. Rendle a figuré (loc. cit.)
la drupe d'une plante, qu'il rapporte avec doute au P. Heudelotianus, et qui ne
mesure qu'un peu plus de 5 centimètres. Jusqu'à ce jour ce P. Heudelotianus
n'est connu qu'en Sénégambie et est fort mal représenté dans les herbiers,
comme d'ailleurs la plupart des espèces de ce genre. Les feuilles de la plante
qui nous occupe paraissent présenter des caractères assez spéciaux. Elles mesu-
rent jusqu'à 8 centimètres de large, ce qui n'est pas fréquent chez les Pandanus,
et présentent vers la base et sur le dos une panachure assez curieuse formée de
petites stries noires horizontales. Ce caractère ne paraît pas avoir été signalé
dans les autres espèces du genre. De nouveaux échantillons de Pandanus ont été
demandés en Afrique; mais., en attendant une solution définitive, nous pensons
qu'il peut être néanmoins intéressant de signaler cette plante sous un nom nou-
veau et nous proposons de l'appeler Pandanus Butayei (1).
É. DE WILDEMAN,
Docteur en sciences naturelles,
Conservateur au Jardin botanique de l'Etat,
Bruxelles.
VARIÉTÉS
L'ÉTAT ACTUEL DE LA CULTURE DU RIZ AUX ÉTATS-UNIS (Suite).
BATTAGE
Avec les grandes batteries à vapeur, il y a souvent bris et perte considérable
de grain. Il faut prendre grand soin d'éviter ce dommage et de conserver toute
partie de ce qui a été arraché au sol avec tant de peine. Au commencement du
battage, on doit examiner s'il n'y a pas moyen d'éviter les brisures qui se peuvent
produire. Si le riz est humide en sortant de la machine, il faut l'étendre
sur le sol et le faire sécher avant de le mettre en sac afin qu'il soit dans les con-
ditions les meilleures pour la vente, car la couleur du grain en affecte la valeur.
ENGRAIS
On a prétendu que l'irrigation des champs de riz restituait au sol autant de
matières nutritives qu'en absorbait la culture. Cela peut être vrai lorsque
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mettre en culture.
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