Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1914-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1914 31 mars 1914
Description : 1914/03/31 (A14,N153). 1914/03/31 (A14,N153).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377683c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
No 153 - MARs 1914 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 71
STOCK et la laboureuse VERONT-QUEL-
LENNEC.
Les champs mis à la disposition des
divers concurrents présentaient des aspects
différents, permettant d'éprouver les ins-
truments présentés dans des conditions
qui, au total, correspondaient à tout ce qui
peut se présenter normalement dans la
pratique. C'est ainsi que les constructeurs
se sont trouvés en présence d'une luzer-
nière à préparer à des semailles de bette-
raves par un labour de 30 centimètres; d'un
champ ayant porté des betteraves-et devant
être retourné pour un ensemencement de
céréales; enfin, d'un chaume d'avoine à
soumettre à un labour léger. Dans tous les
cas, les champs présentaient de longs
rayages permettant une marche normale,
sans que les tournants puissent affecter
anormalement les constatations de temps
et de facilité de conduite.
Nous ne croyons pas devoir insister au-
jourd'hui sur les résultats de ces premiers
essais, nous réservant d'y revenir plus en
détail après les essais de printemps qui se
préparent actuellement, le but de cet ar-
ticle étant plus spécialement d'examiner
les conditions particulières dans lesquelles
le Jury a cru intéressant, pour l'avenir de
la culture mécanique, de faire procéder aux
constatations ; nous y ajouterons quelques
mots relatifs à l'intérêt que présentent les
conditions de ce programme, pour les agri-
culteurs des régions tropicales ou semi-
tropicales.
Les essais doivent, disons-nous, être re-
pris au printemps de 1914 ; ils doivent être
complétés par une autre série d'expériences
faites à l'automne de cette année et au
printemps de 1915. Le programme est le
suivant :
A) Au printemps de 1914 :
Les instruments subiront deux séries
d'épreuves, la première, obligatoire; la
seconde, facultative. La première série
comporte :
I. Labour léger, entre 10 et 15 centi-
mètres de profondeur.
II. Labour ordinaire, de 15 à 20 centi-
mètres, avec enfouissement de fumier.
III. Labour ordinaire, de 15 à 20 centi-
mètres, sans enfouissement de fumier.
Pour les épreuves facultatives, les con-
currents auront le choix entre l'un des tra-
vaux courants de préparation ou d'entre-
tien du sol, scarifiage, hersage, roulage,
binages, et aussi travaux de récolte. Cette
série est destinée principalement à éprou-
ver les instruments conçus pour un tra-
vail spécial (bineuses, etc.).
Pour faciliter les observations, et ne pas
mettre en parallèle des appareils étudiés
dans des buts différents, on classera les
instruments suivant le travail qu'ils peu-
vent effectuer, en prenant comme base la
journée de dix heures et le labour à 20 cen-
timètres; on fera ainsi trois catégories,
suivant que les instruments sont établis
pour travailler moins de 2 hectares, de 2 à
3 hectares ou plus de 3 hectares.
B) A l'automne de 1914 :
Il y aura de même des épreuves obliga-
toires et des épreuves facultatives. Nous
trouvons dans la première série :
I. Labour d'hiver en vue d'une culture
de betteraves, d'une profondeur variant
entre 25 et 35 centimètres, avec enfouisse-
ment de fumier.
II. Labour d'hiver analogue au précé-
dent, mais sans enfouissement de fumier.
III. Labour d'hiver après blé, de 20 à
25 centimètres de profondeur.
IV. Labour d'une profondeur maximum
de 10 centimètres, pour blé sur betteraves,
mais avec enfouissement des feuilles de
betteraves.
Les épreuves facultatives feront exécuter
aux concurrents, soit un labour d'hiver
sans enfouissement de fumier, mais avec
une profondeur pouvant aller jusqu'à 35 cen-
timètres, plus un fouiilage de 10 à 20 cen-
timètres ; soit un labour de même profon-
deur, mais avec enfonissementd'une culture
dérobée ; soit un labour de défrichement de
prairie artificielle, soit enfin une opération
d'entretien ou de récolte (hersage, scari-
fiage, roulage, binage ou arrachage de ra-
cines)
STOCK et la laboureuse VERONT-QUEL-
LENNEC.
Les champs mis à la disposition des
divers concurrents présentaient des aspects
différents, permettant d'éprouver les ins-
truments présentés dans des conditions
qui, au total, correspondaient à tout ce qui
peut se présenter normalement dans la
pratique. C'est ainsi que les constructeurs
se sont trouvés en présence d'une luzer-
nière à préparer à des semailles de bette-
raves par un labour de 30 centimètres; d'un
champ ayant porté des betteraves-et devant
être retourné pour un ensemencement de
céréales; enfin, d'un chaume d'avoine à
soumettre à un labour léger. Dans tous les
cas, les champs présentaient de longs
rayages permettant une marche normale,
sans que les tournants puissent affecter
anormalement les constatations de temps
et de facilité de conduite.
Nous ne croyons pas devoir insister au-
jourd'hui sur les résultats de ces premiers
essais, nous réservant d'y revenir plus en
détail après les essais de printemps qui se
préparent actuellement, le but de cet ar-
ticle étant plus spécialement d'examiner
les conditions particulières dans lesquelles
le Jury a cru intéressant, pour l'avenir de
la culture mécanique, de faire procéder aux
constatations ; nous y ajouterons quelques
mots relatifs à l'intérêt que présentent les
conditions de ce programme, pour les agri-
culteurs des régions tropicales ou semi-
tropicales.
Les essais doivent, disons-nous, être re-
pris au printemps de 1914 ; ils doivent être
complétés par une autre série d'expériences
faites à l'automne de cette année et au
printemps de 1915. Le programme est le
suivant :
A) Au printemps de 1914 :
Les instruments subiront deux séries
d'épreuves, la première, obligatoire; la
seconde, facultative. La première série
comporte :
I. Labour léger, entre 10 et 15 centi-
mètres de profondeur.
II. Labour ordinaire, de 15 à 20 centi-
mètres, avec enfouissement de fumier.
III. Labour ordinaire, de 15 à 20 centi-
mètres, sans enfouissement de fumier.
Pour les épreuves facultatives, les con-
currents auront le choix entre l'un des tra-
vaux courants de préparation ou d'entre-
tien du sol, scarifiage, hersage, roulage,
binages, et aussi travaux de récolte. Cette
série est destinée principalement à éprou-
ver les instruments conçus pour un tra-
vail spécial (bineuses, etc.).
Pour faciliter les observations, et ne pas
mettre en parallèle des appareils étudiés
dans des buts différents, on classera les
instruments suivant le travail qu'ils peu-
vent effectuer, en prenant comme base la
journée de dix heures et le labour à 20 cen-
timètres; on fera ainsi trois catégories,
suivant que les instruments sont établis
pour travailler moins de 2 hectares, de 2 à
3 hectares ou plus de 3 hectares.
B) A l'automne de 1914 :
Il y aura de même des épreuves obliga-
toires et des épreuves facultatives. Nous
trouvons dans la première série :
I. Labour d'hiver en vue d'une culture
de betteraves, d'une profondeur variant
entre 25 et 35 centimètres, avec enfouisse-
ment de fumier.
II. Labour d'hiver analogue au précé-
dent, mais sans enfouissement de fumier.
III. Labour d'hiver après blé, de 20 à
25 centimètres de profondeur.
IV. Labour d'une profondeur maximum
de 10 centimètres, pour blé sur betteraves,
mais avec enfouissement des feuilles de
betteraves.
Les épreuves facultatives feront exécuter
aux concurrents, soit un labour d'hiver
sans enfouissement de fumier, mais avec
une profondeur pouvant aller jusqu'à 35 cen-
timètres, plus un fouiilage de 10 à 20 cen-
timètres ; soit un labour de même profon-
deur, mais avec enfonissementd'une culture
dérobée ; soit un labour de défrichement de
prairie artificielle, soit enfin une opération
d'entretien ou de récolte (hersage, scari-
fiage, roulage, binage ou arrachage de ra-
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