Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1914-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1914 28 février 1914
Description : 1914/02/28 (A14,N152). 1914/02/28 (A14,N152).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377682z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
NI 152 - FÉVRIER 1914 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 35
2° Ph. viridiglaucescens, à tiges moins
grosses, un peu flexueuses, mais solides,
espèce très traçante ;
3° Ph. alirea, à tiges peu hautes, 2 mètres
environ, d'apparence cespiteuse, quoique
rhizomateuse, poussant alors en touffe
assez compacte, mais s'élargissant progres-
sivement.
Cette compacité de tiges et la lente exten-
sion des rhizomes, font que cette plante
convient à la formation de haies ou de
brise-vents peu élevés. La tige est droite,
rigide et résistante : elle se prête à la con-
fection de clayonnages, de treillages, etc.
Si le Phyllostachys violascens est la plus
forte espèce après le Ph. mitis, il est à
rejeter à cause du peu de solidité de sa
tige, dont les nœuds se disjoignent en
séchant.
Dans les Arundinariées, dont la majeure
partie est à touffe cespiteuse et ordinaire-
ment à tiges de faibles dimensions comme
diamètre surtout, on trouve une espèce
rhizomateuse très traçante : c'est YArun-
dinaria Simoni, plante robuste, dépassant
2 mètres de hauteur, et ayant un diamètre
de la grosseur du doigt environ. La résis-
tance de cette plante est grande dans
presque tous les terrains, qu'elle envahit
grâce à un système radiculaire très puis-
sant et s'enfonçant assez profondément.
L'humidité naturelle du sol ou de l'arro-
sage donnent à ce bambou une extension
considérable en surface, en même temps
qu'ils favorisent la croissance des tiges et
le développement du feuillage. Ses tiges
droites, assez flexibles, quoique presque
pleines, par conséquent solides, se prêtent à
des usages divers, puis refendues,[convien-
nent à la vannerie, aux clayonnages, etc.
Ces espèces les plus traçantes, comme
les Phyllostachys ?nitis* et Ph. viridiglau-
cescens, puis l'Arundinaria Simoni, sont ,
principalement indiquées aussi pour la
fixation des sols mouvants, des dunes à
sous-sol frais, pour circonscrire et même
dessécher des marais qu'elles envahissent
bientôt par un treillis de rhizomes.
Toutes ces plantes rhizomateuses sont de
multiplication facile et rapide par simple
sectionnement de rhizomes de 0m,30 envi-
ron ; leur plantation est hivernale, décem-
bre-janvier, parce que leur végétation étant
en pleine activité au premier printemps, il
faut que l'enracinement soit bien assuré
avant la chaleur et les sécheresses.
La multiplication par semis sur place,
au cas exceptionnel où l'on aurait des
graines, est à déconseiller absolument dans
nos régions.
Si l'on peut donner à ces plantations
déjà fixées au sol deux ou trois arrosages
seulement au printemps, quand la pluie a
été insuffisante ou a fait presque défaut,
ce qui est un cas assez fréquent dans les
régions envisagées ici, on assure alors un
excellent développement de tiges, et sur-
tout, dans la première année, une bonne
constitution des rhizomes. Cependant, en
terrain frais toute l'année, ce qui n'est pas
la normale, ces arrosages, quoique encore
profitables, ne sont pas indispensables.
Deuxième groupe.
Les Bambous cespiteux, parmi lesquels
sont les plus grandes et fortes plantes,
celles géantes et à tiges au grand diamètre,
ont, dans le Nord-Africain, une localisation
de culture très réduite. Ces Bambous ne
peuvent prospérer ni même vivre en des-
sous du climat marin, et encore rien qu'à
ses plus faibles attitudes : leur zone de
meilleure végétation est celle du littoral
immédiat, aux bonnes terres, saines, peu
compactes et soumises à quelques arrosages
d'été ; alors, dans ces conditions favorables,
on peut obtenir en nombre suffisant des
tiges de bonnes dimensions en longueur et
en grosseur.
Mais ces grandes espèces sont encore
peu nombreuses dans nos cultures en rai-
son de leur rusticité moindre, aussi ne
sont-elles actuellement limitées qu'à trois,
dont la principale est le Bambusa macro-
culmis, qui, dans une autre station que le
Nord-Africain, doit avoir un remarquable
développement.
2° Ph. viridiglaucescens, à tiges moins
grosses, un peu flexueuses, mais solides,
espèce très traçante ;
3° Ph. alirea, à tiges peu hautes, 2 mètres
environ, d'apparence cespiteuse, quoique
rhizomateuse, poussant alors en touffe
assez compacte, mais s'élargissant progres-
sivement.
Cette compacité de tiges et la lente exten-
sion des rhizomes, font que cette plante
convient à la formation de haies ou de
brise-vents peu élevés. La tige est droite,
rigide et résistante : elle se prête à la con-
fection de clayonnages, de treillages, etc.
Si le Phyllostachys violascens est la plus
forte espèce après le Ph. mitis, il est à
rejeter à cause du peu de solidité de sa
tige, dont les nœuds se disjoignent en
séchant.
Dans les Arundinariées, dont la majeure
partie est à touffe cespiteuse et ordinaire-
ment à tiges de faibles dimensions comme
diamètre surtout, on trouve une espèce
rhizomateuse très traçante : c'est YArun-
dinaria Simoni, plante robuste, dépassant
2 mètres de hauteur, et ayant un diamètre
de la grosseur du doigt environ. La résis-
tance de cette plante est grande dans
presque tous les terrains, qu'elle envahit
grâce à un système radiculaire très puis-
sant et s'enfonçant assez profondément.
L'humidité naturelle du sol ou de l'arro-
sage donnent à ce bambou une extension
considérable en surface, en même temps
qu'ils favorisent la croissance des tiges et
le développement du feuillage. Ses tiges
droites, assez flexibles, quoique presque
pleines, par conséquent solides, se prêtent à
des usages divers, puis refendues,[convien-
nent à la vannerie, aux clayonnages, etc.
Ces espèces les plus traçantes, comme
les Phyllostachys ?nitis* et Ph. viridiglau-
cescens, puis l'Arundinaria Simoni, sont ,
principalement indiquées aussi pour la
fixation des sols mouvants, des dunes à
sous-sol frais, pour circonscrire et même
dessécher des marais qu'elles envahissent
bientôt par un treillis de rhizomes.
Toutes ces plantes rhizomateuses sont de
multiplication facile et rapide par simple
sectionnement de rhizomes de 0m,30 envi-
ron ; leur plantation est hivernale, décem-
bre-janvier, parce que leur végétation étant
en pleine activité au premier printemps, il
faut que l'enracinement soit bien assuré
avant la chaleur et les sécheresses.
La multiplication par semis sur place,
au cas exceptionnel où l'on aurait des
graines, est à déconseiller absolument dans
nos régions.
Si l'on peut donner à ces plantations
déjà fixées au sol deux ou trois arrosages
seulement au printemps, quand la pluie a
été insuffisante ou a fait presque défaut,
ce qui est un cas assez fréquent dans les
régions envisagées ici, on assure alors un
excellent développement de tiges, et sur-
tout, dans la première année, une bonne
constitution des rhizomes. Cependant, en
terrain frais toute l'année, ce qui n'est pas
la normale, ces arrosages, quoique encore
profitables, ne sont pas indispensables.
Deuxième groupe.
Les Bambous cespiteux, parmi lesquels
sont les plus grandes et fortes plantes,
celles géantes et à tiges au grand diamètre,
ont, dans le Nord-Africain, une localisation
de culture très réduite. Ces Bambous ne
peuvent prospérer ni même vivre en des-
sous du climat marin, et encore rien qu'à
ses plus faibles attitudes : leur zone de
meilleure végétation est celle du littoral
immédiat, aux bonnes terres, saines, peu
compactes et soumises à quelques arrosages
d'été ; alors, dans ces conditions favorables,
on peut obtenir en nombre suffisant des
tiges de bonnes dimensions en longueur et
en grosseur.
Mais ces grandes espèces sont encore
peu nombreuses dans nos cultures en rai-
son de leur rusticité moindre, aussi ne
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dont la principale est le Bambusa macro-
culmis, qui, dans une autre station que le
Nord-Africain, doit avoir un remarquable
développement.
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