Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1914-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 janvier 1914 31 janvier 1914
Description : 1914/01/31 (A14,N151). 1914/01/31 (A14,N151).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377681j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
NO 151 - JirqVIER 1914 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE - - 1" --
Expéd. du Para aux
Etats-Unis .1.820 2.210
Sortes d'Afrique (Plantations
y compris).
StocksàLiverpool. 756 461
— à Londres :
Plantations.. 3.3392.030
Autres sortes. 763 734
Stocks aux Etats-
Unis. 268 335
5.126 3.560
Arrivages àLiver-
pool. 337 691
— à Londres :
Plantations.. 2.589 1.657
Autres sortes. 84 202
— aux Etats-
Unis. 3.220 3.200
Livraisons à Liver-
pool. 400 700
— à Londres:
Plantations.. 2.982 2.157
Autres sortes. 103 285
- a u x Etats-
Unis 3.287 3.18S
Production totale - -
visible de toutes
les sortes (non
compris les In-
termédiaires du
Continent) .10.182 10.046
ALCAN ET Cie,
75, rue Saint-Lazare.
Paris, le 24 janvier 1914.
Le marché du Coton.
Chronique spéciale du « J. d'A. T. ».
Par M. E. FOSSAT.
Les transactions pendant le mois qui vient de se
terminer ont été réduites au strict minimum par
suite des congés du Nouvel an, et cependant malgré
une réelle pénurie d'affaires nous n'avons pas de
baisse de prix accentuée à enregistrer. Il est néces-
saire de constater que cette fermeté des cours de
l'article est la conséquence de l'ajustement de la
production cotonnière mondiale en regard de la
consommation.
Durant de longues années, le monde industriel
continental s'est trouvé seul ou presque à utiliser
notre intéressant textile et a pu profiter du manque
de concurrence à l'achat en ce qui a trait à la
matière brute utilisable. Présentement, les rôles
sont inversés et la majeure partie des pays pro-
ducteurs de coton possède une industrie du reste
suffisamment prospère et qui utilise la meilleure
et aussi presque la plus importante partie de la
production locale.
Comme conséquence de cette situation, il est
utile de modifier les méthodes de travail existant
antérieurement entre producteurs et consomma-
teurs, et comme cette évolution ne se fait que très
lentement, il en résulte la période actuelle qui a
pour conséquence un certain marasme dans la
majeure partie du commerce du coton brut.
Les emplois de plus en plus divers de notre
textile dans toutes les branches de l'industrie
mondiale impliqueraient une augmentation pour
ainsi dire constante de la production, et fâcheuse-
ment cela n'est aucunement le cas.
A maintes reprises nous avons encouragé et
préconisé l'extension de la culture du cotonnier
dans tous les pays et sous toutes les latitudes sus-
ceptibles de fournir un rendement profitable au
planteur désireux de s'intéresser à cette intéres-
sante culture.
Jusqu'à ce jour, nos efforts, sans être vains, n'ont
aucunement abouti par rapport nos desiderata.
Pour le coton qui est un textile assez encom-
brant, donc peu facile à transporter puisque pour
une faible poids il est d'un cubage imposant, il
semblerait que les pays producteurs se désinté-
ressent de cette culture et vont de préférence vers
celle du café, du cacao, de la vanille et autres
épices.
J'estime qu'il y a de ce chef une certaine erreur
puisqu'il est sensiblement plus difficile pour
l'humanité de se passer de matière textile que de
se priver des produits que je mentionne ci-dessus,
et comme d'autre part, en me basant sur l'Amé-
rique du Nord (qui à juste titre par suite de son
grand rendement en coton fibre peut être consi-
déré comme le marché régulateur des cours du
coton brut), j'observe depuis ces dernières années
que, par suite du manque de soins culturaux la
fibre du cotonnier américain est loin de satisfaire
l'industrie continentale; il m'apparaît utile de con-
tinuer à préconiser l'extension de 4a culture du
cotonnier dans toutes les régions susceptibles, par
la générosité du sol et les conditions climatériques,
de nous procurer une fibre de belle venue et
solide. Aussi sans crainte de commettre d'erreurs,
je suis convaincu que ceux qui consèntiront à
écouter nos conseils, qui sont la -résultante d'une
longue pratique de notre important article, s'en
trouveront avantagés.
Il n'existe présentement aucune bonne raison
susceptible de provoquer un recul des cours du
coton capable de détruire les calculs qu'un pro-
ducteur put établir pour envisager * son profit
après réalisation de sa récolte cotonnière.
Ci-après quelques chiffres indiquant l'en vue de
la récolte américaine au 9 janvier 1914 depuis le
•Ie1' septembre 1913, en balles de 220 killlgs en
moyenne; en regard, les statistiques des années
précédentes à la même date :
1913/1914 .1912/1913 1911/1912 1910/1911
- - - -
10.335.000 10.140.000 10.239.000 8.786.000
L'approvisionnement visible au-9 janvier 1914,
en balles de 50 à 300 kilogs, selon provenance, était
de :
1914 1913 1912 1911
- - - -
5.427.000 5.594.000 5.306.000 4.884.000
Cours du coton disponible par sorte, en France,
le 13 janvier 1914, les 50 kilogs, entrepôt :
Upland lMiddling). 84 50
Sea Island (Fine). 215 »
Sea Island (Extra-Fine) 180 »
Haïti (Fair). 80 »
Savanilla (Fair). 70 »
Céara (Fair) 101 »
Pérou dur (Good Fair). 89 50
Broach (Fine) 75 50
Bengale (Fine) 57 »
Chine (Good) Nominal
Egyp. brun (Good Fair). 129 »
Egyp.blanc(GoodFair). 138 »
Afrique Occid. (Fair).. 86 50
Saïgon (Egrené).. Nominal
Autres sortes, cotations et renseignements sur
demande.
E. FOSSAT.
Le Havre, le 13 janvier 1914. 1
Expéd. du Para aux
Etats-Unis .1.820 2.210
Sortes d'Afrique (Plantations
y compris).
StocksàLiverpool. 756 461
— à Londres :
Plantations.. 3.3392.030
Autres sortes. 763 734
Stocks aux Etats-
Unis. 268 335
5.126 3.560
Arrivages àLiver-
pool. 337 691
— à Londres :
Plantations.. 2.589 1.657
Autres sortes. 84 202
— aux Etats-
Unis. 3.220 3.200
Livraisons à Liver-
pool. 400 700
— à Londres:
Plantations.. 2.982 2.157
Autres sortes. 103 285
- a u x Etats-
Unis 3.287 3.18S
Production totale - -
visible de toutes
les sortes (non
compris les In-
termédiaires du
Continent) .10.182 10.046
ALCAN ET Cie,
75, rue Saint-Lazare.
Paris, le 24 janvier 1914.
Le marché du Coton.
Chronique spéciale du « J. d'A. T. ».
Par M. E. FOSSAT.
Les transactions pendant le mois qui vient de se
terminer ont été réduites au strict minimum par
suite des congés du Nouvel an, et cependant malgré
une réelle pénurie d'affaires nous n'avons pas de
baisse de prix accentuée à enregistrer. Il est néces-
saire de constater que cette fermeté des cours de
l'article est la conséquence de l'ajustement de la
production cotonnière mondiale en regard de la
consommation.
Durant de longues années, le monde industriel
continental s'est trouvé seul ou presque à utiliser
notre intéressant textile et a pu profiter du manque
de concurrence à l'achat en ce qui a trait à la
matière brute utilisable. Présentement, les rôles
sont inversés et la majeure partie des pays pro-
ducteurs de coton possède une industrie du reste
suffisamment prospère et qui utilise la meilleure
et aussi presque la plus importante partie de la
production locale.
Comme conséquence de cette situation, il est
utile de modifier les méthodes de travail existant
antérieurement entre producteurs et consomma-
teurs, et comme cette évolution ne se fait que très
lentement, il en résulte la période actuelle qui a
pour conséquence un certain marasme dans la
majeure partie du commerce du coton brut.
Les emplois de plus en plus divers de notre
textile dans toutes les branches de l'industrie
mondiale impliqueraient une augmentation pour
ainsi dire constante de la production, et fâcheuse-
ment cela n'est aucunement le cas.
A maintes reprises nous avons encouragé et
préconisé l'extension de la culture du cotonnier
dans tous les pays et sous toutes les latitudes sus-
ceptibles de fournir un rendement profitable au
planteur désireux de s'intéresser à cette intéres-
sante culture.
Jusqu'à ce jour, nos efforts, sans être vains, n'ont
aucunement abouti par rapport nos desiderata.
Pour le coton qui est un textile assez encom-
brant, donc peu facile à transporter puisque pour
une faible poids il est d'un cubage imposant, il
semblerait que les pays producteurs se désinté-
ressent de cette culture et vont de préférence vers
celle du café, du cacao, de la vanille et autres
épices.
J'estime qu'il y a de ce chef une certaine erreur
puisqu'il est sensiblement plus difficile pour
l'humanité de se passer de matière textile que de
se priver des produits que je mentionne ci-dessus,
et comme d'autre part, en me basant sur l'Amé-
rique du Nord (qui à juste titre par suite de son
grand rendement en coton fibre peut être consi-
déré comme le marché régulateur des cours du
coton brut), j'observe depuis ces dernières années
que, par suite du manque de soins culturaux la
fibre du cotonnier américain est loin de satisfaire
l'industrie continentale; il m'apparaît utile de con-
tinuer à préconiser l'extension de 4a culture du
cotonnier dans toutes les régions susceptibles, par
la générosité du sol et les conditions climatériques,
de nous procurer une fibre de belle venue et
solide. Aussi sans crainte de commettre d'erreurs,
je suis convaincu que ceux qui consèntiront à
écouter nos conseils, qui sont la -résultante d'une
longue pratique de notre important article, s'en
trouveront avantagés.
Il n'existe présentement aucune bonne raison
susceptible de provoquer un recul des cours du
coton capable de détruire les calculs qu'un pro-
ducteur put établir pour envisager * son profit
après réalisation de sa récolte cotonnière.
Ci-après quelques chiffres indiquant l'en vue de
la récolte américaine au 9 janvier 1914 depuis le
•Ie1' septembre 1913, en balles de 220 killlgs en
moyenne; en regard, les statistiques des années
précédentes à la même date :
1913/1914 .1912/1913 1911/1912 1910/1911
- - - -
10.335.000 10.140.000 10.239.000 8.786.000
L'approvisionnement visible au-9 janvier 1914,
en balles de 50 à 300 kilogs, selon provenance, était
de :
1914 1913 1912 1911
- - - -
5.427.000 5.594.000 5.306.000 4.884.000
Cours du coton disponible par sorte, en France,
le 13 janvier 1914, les 50 kilogs, entrepôt :
Upland lMiddling). 84 50
Sea Island (Fine). 215 »
Sea Island (Extra-Fine) 180 »
Haïti (Fair). 80 »
Savanilla (Fair). 70 »
Céara (Fair) 101 »
Pérou dur (Good Fair). 89 50
Broach (Fine) 75 50
Bengale (Fine) 57 »
Chine (Good) Nominal
Egyp. brun (Good Fair). 129 »
Egyp.blanc(GoodFair). 138 »
Afrique Occid. (Fair).. 86 50
Saïgon (Egrené).. Nominal
Autres sortes, cotations et renseignements sur
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E. FOSSAT.
Le Havre, le 13 janvier 1914. 1
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