Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 novembre 1902 30 novembre 1902
Description : 1902/11/30 (A2,N17). 1902/11/30 (A2,N17).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776693
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières321
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 339
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 342
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 345
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- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 347
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- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 350
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- .......... Page(s) .......... 352
- .......... Page(s) .......... 352
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 249-267 sur papier bleu
- FIGURES
N° 17 — Nov. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 325
opérée prématurément elle provoque l'arrêt
de la formation de vanilline; si, au contraire,
elle est trop tardive, des fermentations
supplémentaires peuvent s'établir et provo-
quer la formation de nouvelles substances
capables de masquer plus ou moins l'odeur
de vanilline. Il y a là une série de questions
que la pratique seule permet de trancher,
mais pour lesquelles cependant il serait
avantageux de posséder un critérium aussi
certain que possible. Les préparateurs expé-
rimentés seuls peuvent nous le fournir.
Je ne puis, dans une lettre, envisager tous
les problèmes qui se présentent; (1) je me
suis contenté aujourd'hui de préciser un
point : la préparation de la vanille consiste
dans une fermentation et il importe de con-
duire cette fermentation méthodiquement,
en évitant tout ce qui peut la retarder, la
suspendre ou en altérer les résultats. Mais
e n'ai même pas épuisé ce sujet restreint, et
e serai bien aise d'y être ramené par des
observations de vos lecteurs.
Veuillez agréer, etc.
HENRI LECOMTE.
Chargé de la direction du Laboratoire colonîkl
du Muséum d'Histoire Naturelle.
Citrons, Limes et Limons de l'Inde
Variabilité et confusion extrême des citrons. Limons acides. - Cédrats. - Limes. - Moyens
d'introduction. — Fumure. — etc.
Par M. le Dr BONAVIA (2).
Me reportant à la lettre (questionnaire) de
Monsieur J. DE FLORIS, publiée dans le
« Journal d'Agriculture Tropicale » du
31 août 1902 (n° 14) je dois commencer par
vous dire que peu de plantes sont plus sen-
sibles aux variations de climat et de sol que
les Citrus.
Telle variété qui, dans certaines condi-
tions de climat et de sol, sera juteuse et à
peau mince, pourra devenir sèche et à peau
épaisse dans une autre localité, avec un sol
et un climat différents. Naturellement,
la façon dont la plante est traitée influe aussi
beaucoup sur le résultat.
La chaux est un des éléments les plus
importants dans la composition des Citrus ;
si le sol n'en contient pas naturellement, il
faut lui en fournir; il en est très probable-
ment de même du fer. Le terreau de feuilles
constitue un excellent engrais pour le Citrus,
en plus des engrais artificiels, du fumier, etc.
(1) v. LECOMTB et CHALOT : Le Vanillier. Ce livre
a été analysé dans notre n" 5. La préparation y occupe
40 pages. N. DE LA RÉD.
(2) M. le Dr BONAVIA, ancien directeur du Jardin
botanique de Lucknow, est l'auteur d'un ouvrage
devenu classique : Oranges and Lemons of India.
N. DE LA RÉD.
L'Inde possède quelques grandes espèces
acides, inconnues ailleurs : l'une d'elles
est le GULGUL, qui abonde dans le Lahore :
c'est une variété de olll30 de tour à peau fine,
à jus acide abondant. On en trouve une autre
dans le Nynee Tâl (Himalaya), appelée
LIMON DU KUMAON : elle a 32cm,5 de tour, la
peau assez épaisse, et beaucoup de jus.
A Pondichéry, les planteurs français pos-
sèdent une bonne espèce,appelée ici CITRON,
et qui ne diffère pas du Limonnier des bords
de la Méditerranée.
Mais je reviens à la lettre d
Pourquoi s'obstiner à vouloir monter une
industrie de jus de citron ou d'acide citrique,
à Madagascar, quand le marché est déjà suf-
samment alimenté par les plantations exis-
tantes du bassin de la Méditerranée et de
Montserrat? En tait, le jus concentré de
Montserrat n'est pas, je crois, celui du CITRON
mais bien de la LIME, fruit beaucoup plus
petit; c'est du moins, si j'ai bonne mémoire,
ce qui m'a été dit par un propriétaire.
Il existe d'autres industries à monter se
rattachant aux arbres du genre CITRUS. —
Par exemple, l'Indeest très riche en variétés
à peau épaisse, appelées en Angleterre « Ci-
TRON » et en Italie « CEDRATO ». La peau
opérée prématurément elle provoque l'arrêt
de la formation de vanilline; si, au contraire,
elle est trop tardive, des fermentations
supplémentaires peuvent s'établir et provo-
quer la formation de nouvelles substances
capables de masquer plus ou moins l'odeur
de vanilline. Il y a là une série de questions
que la pratique seule permet de trancher,
mais pour lesquelles cependant il serait
avantageux de posséder un critérium aussi
certain que possible. Les préparateurs expé-
rimentés seuls peuvent nous le fournir.
Je ne puis, dans une lettre, envisager tous
les problèmes qui se présentent; (1) je me
suis contenté aujourd'hui de préciser un
point : la préparation de la vanille consiste
dans une fermentation et il importe de con-
duire cette fermentation méthodiquement,
en évitant tout ce qui peut la retarder, la
suspendre ou en altérer les résultats. Mais
e n'ai même pas épuisé ce sujet restreint, et
e serai bien aise d'y être ramené par des
observations de vos lecteurs.
Veuillez agréer, etc.
HENRI LECOMTE.
Chargé de la direction du Laboratoire colonîkl
du Muséum d'Histoire Naturelle.
Citrons, Limes et Limons de l'Inde
Variabilité et confusion extrême des citrons. Limons acides. - Cédrats. - Limes. - Moyens
d'introduction. — Fumure. — etc.
Par M. le Dr BONAVIA (2).
Me reportant à la lettre (questionnaire) de
Monsieur J. DE FLORIS, publiée dans le
« Journal d'Agriculture Tropicale » du
31 août 1902 (n° 14) je dois commencer par
vous dire que peu de plantes sont plus sen-
sibles aux variations de climat et de sol que
les Citrus.
Telle variété qui, dans certaines condi-
tions de climat et de sol, sera juteuse et à
peau mince, pourra devenir sèche et à peau
épaisse dans une autre localité, avec un sol
et un climat différents. Naturellement,
la façon dont la plante est traitée influe aussi
beaucoup sur le résultat.
La chaux est un des éléments les plus
importants dans la composition des Citrus ;
si le sol n'en contient pas naturellement, il
faut lui en fournir; il en est très probable-
ment de même du fer. Le terreau de feuilles
constitue un excellent engrais pour le Citrus,
en plus des engrais artificiels, du fumier, etc.
(1) v. LECOMTB et CHALOT : Le Vanillier. Ce livre
a été analysé dans notre n" 5. La préparation y occupe
40 pages. N. DE LA RÉD.
(2) M. le Dr BONAVIA, ancien directeur du Jardin
botanique de Lucknow, est l'auteur d'un ouvrage
devenu classique : Oranges and Lemons of India.
N. DE LA RÉD.
L'Inde possède quelques grandes espèces
acides, inconnues ailleurs : l'une d'elles
est le GULGUL, qui abonde dans le Lahore :
c'est une variété de olll30 de tour à peau fine,
à jus acide abondant. On en trouve une autre
dans le Nynee Tâl (Himalaya), appelée
LIMON DU KUMAON : elle a 32cm,5 de tour, la
peau assez épaisse, et beaucoup de jus.
A Pondichéry, les planteurs français pos-
sèdent une bonne espèce,appelée ici CITRON,
et qui ne diffère pas du Limonnier des bords
de la Méditerranée.
Mais je reviens à la lettre d
Pourquoi s'obstiner à vouloir monter une
industrie de jus de citron ou d'acide citrique,
à Madagascar, quand le marché est déjà suf-
samment alimenté par les plantations exis-
tantes du bassin de la Méditerranée et de
Montserrat? En tait, le jus concentré de
Montserrat n'est pas, je crois, celui du CITRON
mais bien de la LIME, fruit beaucoup plus
petit; c'est du moins, si j'ai bonne mémoire,
ce qui m'a été dit par un propriétaire.
Il existe d'autres industries à monter se
rattachant aux arbres du genre CITRUS. —
Par exemple, l'Indeest très riche en variétés
à peau épaisse, appelées en Angleterre « Ci-
TRON » et en Italie « CEDRATO ». La peau
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