Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1902 31 octobre 1902
Description : 1902/10/31 (A2,N16). 1902/10/31 (A2,N16).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377668p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières289
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 233-248 sur papier bleu
- FIGURES
fiB JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 16 - OCT. 1902
« Je me permets d'ajouter que ceux de
Palerme et de Naples que j'ai plantés sur les
,conseils de M. Ch. RIVIÈRE, dans ma pro-
priété de Kabylie, il y a plus de 25 ans, don-
nent de magnifiques et excellents fruits,
remarqués dans tous les concours agricoles. »
Le Secrétaire général du Comice,
GUSTAVE COUPUT
,
Utilisation des noix de coco à Anjouan
Lettre de M. G. LAURENT.
Il y a un an, un abonné nous ayant demandé
une machine pour casser les noix de coco, nous
avons engagé à ce sujet une correspondance avec
les constructeurs, et nous avons fini par connaître
plusieurs de ces machines, dont les descriptions
vont paraître prochainement dans le Journal.
Nous avons voulu aussi nous rendre compte de
l'importance de l'économie de main-d'œuvre pou-
vant résulter de la substitution d'une machine
aux procédés traditionnels, et c'est dans ce but
que nous avons posé la question à M. LAURENT.
Comme on verra, il n'est pas en état d'y ré-
pondre ; nous lui avons demandé quand même la
permission de publier sa lettre, pour amorcer des
communications de lecteurs mieux placés ; elle
contient d'ailleurs d'autres renseignements inté-
ressants :
« Monsieur le Directeur,
Monsieur LASSEAUX, chef de service des
Plantes Coloniales, de la maison VILMORIN-
ANDRIEUX ET Cie, me fait part de votre désir
d'être renseigné sur la façon dont on ouvre
les noix de cocos, à Anjouan, pour la fabri-
cation du coprah.
« Je regrette d'avoir à vous dire tout
d'abord, que nous ne faisons pas de coprah
aux Comores. Nous vendons à des Indiens
(qui viennent dans nos îles avec des boutres
— embarcations du pays) la presque totalité
de nos récoltes de cocos — les cocos sont
livrés avec leur enveloppe fibreuse (coir). et
sont expédiés ainsi à Madagascar.
« L'Anjouanais consomme peu de cocos à
l'étal frais. Pour les besoins de la cuisine, il
casse la noix en la frappant tout autour avec
une pierre, de façon à fotmer deux demi-
sphères, la noix étant cassée. Il gratte ensuite
l'amande avec une fâpe grossière, obtient
une poudre (a$s.â analogue & du fromage de
gruyère rapé) qui, pressée entre les mains.
laisse couler un liquide blanc — assez sem-
blable au lait et très'riche en huile — qui est
la base de toutes les préparations culinaires
anjouanaises.
« Vous voyez par ce qui précède, que le
coco est chez nous un produit employé par
.petites quantités, étant cassé au fur et à me-
sure des besoins des indigènes, il ne m'est
pas possible de vous fixer, même approxi-
mativement, la quantité qu'un homme pour-
rait traiter en une journée.
« Je me mets à votre disposition pour tous
autres renseignements qui vous seraient utiles
sur les cultures aux Comores. »
• Veuillez agréez, etc.
GEORGES LAURENT.
Dir de la Soc. des Plantations d'Anjouan.
Paris, II octobre 1902.
Niaouli et Cajeput.
(Une lettre de M. CH. RIVIÈRE)
Ces deux Myrtacées ont fait l'objet de
plusieurs notes dans ce Journal ; M. CH. RI-
VIÈRE écrit pour nous rappeler qu'elles ont
préoccupé depuis longtemps les acclima-
teurs. 11 y a plus de 25 ans qu'elles ont été
étudiées au Jardin d'Essai d'Alger.
En effet, M. RIVIÈRE nous adresse une
étude Sur le Niaouli et les Meialeuca qu'il
a publiée en 1882 (1) et dans laquelle nous
retrouvons une dissertation très serrée sur la
détermination du NIAOULI et du CAJEPUT
au milieu de leurs nombreux synonymes.
Une planche indique les différents passa-
ges de formes des feuilles des Melaleuca leu-
cadendron, var. latijolia etvar. angustifolia
comparées à celles du Meialeuca viridiflora
de Gaertner. Le milieu a une influence con-
sidérable sur l'ampleur du feuillage.
Mais le point qui nous intéresse le plus
particulièrement, c'est que le NIAOULI comme
le CAJEPUT, d'après les-indications données
par M. RIVIÈRE, sont des Myrtacées très
délicates, même dans les régions les plus
(1) In-t)", 57 pp., 1 pl. —; A la Soc. Nat. d'Acclima-
tation.
« Je me permets d'ajouter que ceux de
Palerme et de Naples que j'ai plantés sur les
,conseils de M. Ch. RIVIÈRE, dans ma pro-
priété de Kabylie, il y a plus de 25 ans, don-
nent de magnifiques et excellents fruits,
remarqués dans tous les concours agricoles. »
Le Secrétaire général du Comice,
GUSTAVE COUPUT
,
Utilisation des noix de coco à Anjouan
Lettre de M. G. LAURENT.
Il y a un an, un abonné nous ayant demandé
une machine pour casser les noix de coco, nous
avons engagé à ce sujet une correspondance avec
les constructeurs, et nous avons fini par connaître
plusieurs de ces machines, dont les descriptions
vont paraître prochainement dans le Journal.
Nous avons voulu aussi nous rendre compte de
l'importance de l'économie de main-d'œuvre pou-
vant résulter de la substitution d'une machine
aux procédés traditionnels, et c'est dans ce but
que nous avons posé la question à M. LAURENT.
Comme on verra, il n'est pas en état d'y ré-
pondre ; nous lui avons demandé quand même la
permission de publier sa lettre, pour amorcer des
communications de lecteurs mieux placés ; elle
contient d'ailleurs d'autres renseignements inté-
ressants :
« Monsieur le Directeur,
Monsieur LASSEAUX, chef de service des
Plantes Coloniales, de la maison VILMORIN-
ANDRIEUX ET Cie, me fait part de votre désir
d'être renseigné sur la façon dont on ouvre
les noix de cocos, à Anjouan, pour la fabri-
cation du coprah.
« Je regrette d'avoir à vous dire tout
d'abord, que nous ne faisons pas de coprah
aux Comores. Nous vendons à des Indiens
(qui viennent dans nos îles avec des boutres
— embarcations du pays) la presque totalité
de nos récoltes de cocos — les cocos sont
livrés avec leur enveloppe fibreuse (coir). et
sont expédiés ainsi à Madagascar.
« L'Anjouanais consomme peu de cocos à
l'étal frais. Pour les besoins de la cuisine, il
casse la noix en la frappant tout autour avec
une pierre, de façon à fotmer deux demi-
sphères, la noix étant cassée. Il gratte ensuite
l'amande avec une fâpe grossière, obtient
une poudre (a$s.â analogue & du fromage de
gruyère rapé) qui, pressée entre les mains.
laisse couler un liquide blanc — assez sem-
blable au lait et très'riche en huile — qui est
la base de toutes les préparations culinaires
anjouanaises.
« Vous voyez par ce qui précède, que le
coco est chez nous un produit employé par
.petites quantités, étant cassé au fur et à me-
sure des besoins des indigènes, il ne m'est
pas possible de vous fixer, même approxi-
mativement, la quantité qu'un homme pour-
rait traiter en une journée.
« Je me mets à votre disposition pour tous
autres renseignements qui vous seraient utiles
sur les cultures aux Comores. »
• Veuillez agréez, etc.
GEORGES LAURENT.
Dir de la Soc. des Plantations d'Anjouan.
Paris, II octobre 1902.
Niaouli et Cajeput.
(Une lettre de M. CH. RIVIÈRE)
Ces deux Myrtacées ont fait l'objet de
plusieurs notes dans ce Journal ; M. CH. RI-
VIÈRE écrit pour nous rappeler qu'elles ont
préoccupé depuis longtemps les acclima-
teurs. 11 y a plus de 25 ans qu'elles ont été
étudiées au Jardin d'Essai d'Alger.
En effet, M. RIVIÈRE nous adresse une
étude Sur le Niaouli et les Meialeuca qu'il
a publiée en 1882 (1) et dans laquelle nous
retrouvons une dissertation très serrée sur la
détermination du NIAOULI et du CAJEPUT
au milieu de leurs nombreux synonymes.
Une planche indique les différents passa-
ges de formes des feuilles des Melaleuca leu-
cadendron, var. latijolia etvar. angustifolia
comparées à celles du Meialeuca viridiflora
de Gaertner. Le milieu a une influence con-
sidérable sur l'ampleur du feuillage.
Mais le point qui nous intéresse le plus
particulièrement, c'est que le NIAOULI comme
le CAJEPUT, d'après les-indications données
par M. RIVIÈRE, sont des Myrtacées très
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