Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1902 31 octobre 1902
Description : 1902/10/31 (A2,N16). 1902/10/31 (A2,N16).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377668p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières289
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
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- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 233-248 sur papier bleu
- FIGURES
No 16 — OCT. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 3oq
antérieur, publié dans notre no 7, est plus parti-
culièrement commercial et statistique.
N. DE LA RÉD.
■, • ■ *
* *
La récolte d'indigo aux Indes anglaises qui
vient d'être terminée et qui viendra sur le
marché de Calcutta d'ici environ deux mois,
est la plus petite qu'il y ait jamais eu : La
moyenne des 10 dernières années est de
120.000 maunds; on en annonce pour cette
année 45.000, soit environ un tiers. C'est
l'agonie, disent les fabricants de synthétique
et d'autres produits concurrents de l'indigo
Il y adeuxans 1 10.000 maunds
L'an dernier. 85.000 «
Cette année 45.000 «
L'an prochain ce sera encore moins, es-
pèrent-ils, et dans quelques années an ne
trouvera plus d'indigo que dans les musées.
C'est, peut-être, aller un peu vite en be-
sogne!
Il est de notorité publiqueque la sécheresse
a été extrême aux Indes depuis plusieurs
années, et si les journaux n'ont fait aucune
mention du dommage qu'elle a causé aux
récoltes d'indigo, personne n'a ignoré la fa-
mine qui a dévasté le grand Empire des In-
des. Depuis 3 ans le planteur d'indigo a pu
croire que « celui qui aux petits des oiseaux
refuse la pâture, déniait sa bonté à toute la
nature » et s'associait aux chimistes alle-
mands pour faire table rase du producteur
d'indigo naturel. L'an dern ier, la réserve
d'humidité du sol au moment de l'ensemen-
cement accusait un déficit de 60 p. 100. On
planta moins etle peu qu'on planta donna la
moitié du rendement ordinaire à l'hectare.
La réserve d'humidité pour l'ensemence-
mencement prochain est, au contraire par-
faitement normale, et la récolte d'indigo
pourrait fort bien reprendre une allure as-
cendante très accentuée et déconcerter quel-
que peu les croque-morts qui sont à l'afflût-
La situation de l'article doit avoir en effet,
pour les chimistes, quelque chose de déso-
rientant : ils proclament urbi et orbi que
l'indigo synthétique et l'indigo naturel sont un
même et identique produit. Or nous voyons
les consommateurs en Allemagne même, la
patrie du synthétique -r- comme d'ailleurs
en France et en Angleterre — payer cou-
ramment aujourd'hui francs 4,50 (cours
du Havre du 16 juillet) ce qui coûtait en
mai 3,80; et ce que les fabricants de syn-
thétique offrent à grand renfort de facilités
de livraison, ne se paie que 3 fr. go. Il y a là
une anomalie qui ne peut s'expliquer par la
seule ignorance du consommateur: ce serait
faire une grave injure à toute une classe
d'industriels qui à l'heure qu'il est ne peu-
vent plus se payer le luxe des caprices d'an-
tan. C'est donc qu'il y a autre chose ! ?
La vente publique annuelle de Londres
qui a eu lieu le i3, de ce mois, accuse une
hausse sur les cours de juillet, de 40 à 5o cen-
times le 1/2 kilog : soit environ 10 p. 100. La
lutte entre le synthétique et le naturel ne
manque pas, comme on voit, d'intérêt. Si,
comme nous l'avons vu annoncé dans ce
Journal, le naturel arrive à produire à plus
bas prix que le synthétique, il n'est peut-être
pas risqué de croire que ceux qui lui sont res-
tés tout à fait ou à peu près fidèles lorsque le
synthétique se vendait 10 à 15 p. 100 meil-
leur marché, continueront à le préférer à l'in-
digo synthétique et seront rejoints par ceux
qu'avait entraînés le bon marché du synthé-
tique. A moins que les fabricants de synthé-
tique ne soient en position de jeter sur le
marché assez d'indigo pour alimenter la con-
sommation mondiale, et ne baissent les prix
de façon à dégoûter le planteur de courir
la chance !
Dixi.
Cafés Brésiliens
- Les cours. — Les cafés brésiliens se
vendent certainement plus cher qu'il y a six
mois ; puisque le 26 juillet, par exemple, la
cote au Havre était de 34.50 sur septembre.
Mais depuis des mois, on reste à peu près
dans les mêmes prix, en dépit des oscilla-
tions de courte durée, provoquées par des
informations sensationnelles.
antérieur, publié dans notre no 7, est plus parti-
culièrement commercial et statistique.
N. DE LA RÉD.
■, • ■ *
* *
La récolte d'indigo aux Indes anglaises qui
vient d'être terminée et qui viendra sur le
marché de Calcutta d'ici environ deux mois,
est la plus petite qu'il y ait jamais eu : La
moyenne des 10 dernières années est de
120.000 maunds; on en annonce pour cette
année 45.000, soit environ un tiers. C'est
l'agonie, disent les fabricants de synthétique
et d'autres produits concurrents de l'indigo
Il y adeuxans 1 10.000 maunds
L'an dernier. 85.000 «
Cette année 45.000 «
L'an prochain ce sera encore moins, es-
pèrent-ils, et dans quelques années an ne
trouvera plus d'indigo que dans les musées.
C'est, peut-être, aller un peu vite en be-
sogne!
Il est de notorité publiqueque la sécheresse
a été extrême aux Indes depuis plusieurs
années, et si les journaux n'ont fait aucune
mention du dommage qu'elle a causé aux
récoltes d'indigo, personne n'a ignoré la fa-
mine qui a dévasté le grand Empire des In-
des. Depuis 3 ans le planteur d'indigo a pu
croire que « celui qui aux petits des oiseaux
refuse la pâture, déniait sa bonté à toute la
nature » et s'associait aux chimistes alle-
mands pour faire table rase du producteur
d'indigo naturel. L'an dern ier, la réserve
d'humidité du sol au moment de l'ensemen-
cement accusait un déficit de 60 p. 100. On
planta moins etle peu qu'on planta donna la
moitié du rendement ordinaire à l'hectare.
La réserve d'humidité pour l'ensemence-
mencement prochain est, au contraire par-
faitement normale, et la récolte d'indigo
pourrait fort bien reprendre une allure as-
cendante très accentuée et déconcerter quel-
que peu les croque-morts qui sont à l'afflût-
La situation de l'article doit avoir en effet,
pour les chimistes, quelque chose de déso-
rientant : ils proclament urbi et orbi que
l'indigo synthétique et l'indigo naturel sont un
même et identique produit. Or nous voyons
les consommateurs en Allemagne même, la
patrie du synthétique -r- comme d'ailleurs
en France et en Angleterre — payer cou-
ramment aujourd'hui francs 4,50 (cours
du Havre du 16 juillet) ce qui coûtait en
mai 3,80; et ce que les fabricants de syn-
thétique offrent à grand renfort de facilités
de livraison, ne se paie que 3 fr. go. Il y a là
une anomalie qui ne peut s'expliquer par la
seule ignorance du consommateur: ce serait
faire une grave injure à toute une classe
d'industriels qui à l'heure qu'il est ne peu-
vent plus se payer le luxe des caprices d'an-
tan. C'est donc qu'il y a autre chose ! ?
La vente publique annuelle de Londres
qui a eu lieu le i3, de ce mois, accuse une
hausse sur les cours de juillet, de 40 à 5o cen-
times le 1/2 kilog : soit environ 10 p. 100. La
lutte entre le synthétique et le naturel ne
manque pas, comme on voit, d'intérêt. Si,
comme nous l'avons vu annoncé dans ce
Journal, le naturel arrive à produire à plus
bas prix que le synthétique, il n'est peut-être
pas risqué de croire que ceux qui lui sont res-
tés tout à fait ou à peu près fidèles lorsque le
synthétique se vendait 10 à 15 p. 100 meil-
leur marché, continueront à le préférer à l'in-
digo synthétique et seront rejoints par ceux
qu'avait entraînés le bon marché du synthé-
tique. A moins que les fabricants de synthé-
tique ne soient en position de jeter sur le
marché assez d'indigo pour alimenter la con-
sommation mondiale, et ne baissent les prix
de façon à dégoûter le planteur de courir
la chance !
Dixi.
Cafés Brésiliens
- Les cours. — Les cafés brésiliens se
vendent certainement plus cher qu'il y a six
mois ; puisque le 26 juillet, par exemple, la
cote au Havre était de 34.50 sur septembre.
Mais depuis des mois, on reste à peu près
dans les mêmes prix, en dépit des oscilla-
tions de courte durée, provoquées par des
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