Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1902 30 septembre 1902
Description : 1902/09/30 (A2,N15). 1902/09/30 (A2,N15).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776678
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières257
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 288
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, 210-232 sur papier bleu
N° 15 - SEPT. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 277
Les régimes de bananes sont divisés en
2 classes. La ire classe est de 9 mains et
au-dessus, la 2e classe est de 7 ou 8 mains.
Les régimes de moins de 7 mains ne sont
pas acceptés par les Compagnies et sont
consommés ou perdus sur place.
Les essais de farine et de conserves de
bananes n'ont pas donné jusqu'à ce jour de
bons résultats.
La main se compose de deux rangées de
bananes contenant chacune au moins 4 ou 5
fruits. Un régime de ire classe donne donc
environ 80 à 100 fruits pour la consomma-
tion.
Les régimes de 2e classe sont payés la
moitié du prix de ceux de la première, soit,
suivant l'époque o doll. 31, ou o doll. 23,
pour deux régimes.
Ces derniers temps, les Compagnies ont
signé plusieurs contrats par lesquels elles
s'engagent à payer aux planteurs le prix
unique de o doll. 27 pendant toute l'année
pour un régime de ire classe ou deux de
seconde.
La culture des bananes, qui augmente
chaque année au Costa-Rica, a donné, jus-
qu'à ce jour, de gros bénéfices tant aux plan-
teurs qu'aux exportateurs. Jusqu'à présent,
toutes les bananes du Costa-Rica ont été
exportées aux Etats- Unis. On essaie depuis
quelque temps d'en expédier en Angle-
terre.
Le gouvernement du Costa-Rica, par un
décret du 9 septembre 1899, a exempté les
bananes de tous droits d'exportation durant
10 ans.
Produits divers
Sur les causes de la baisse du cacao.
Lettre de M. H. H. SMITH.
M. HAROLD HAMEL SMITH nous écrit de Londres
à la date du 10 septembre :
Mon attention a été attirée sur une note
allemande, reproduite dans le « Journal
d'Agriculture Tropicale » et d'après laquelle
il y aurai t lieu de s'attendre prochainement
à une baisse des cacaos. Pour moi, c'est
presque déjà un fait accompli, mais je ne suis
pas d'accord avec la revue allemande quant
aux causes. En effet, je ne vois pas, qu'il y
ait surproduction, à l'heure actuelle.
A mon avis, ce qui fait baisser les cours
c'est que les acheteurs, syndiqués, sont forts
et les vendeurs faibles parce qu'isolés.
En outre, les acheteurs ne sont jamais très
pressés. Rien n'empêche un gros consom-
mateur de cacao de s'approvisionner d'avance
même pour deux ou trois années, à la faveur
d'une saison de bas cours, ce qui le rend
d'autant plus indépendant le jour où les pro-
ducteurs lui demanderaient un prix plus élevé
que celui qu'il veut bien payer. C'est ainsi
qu'en a vu les chocolatiers mettre de côté
des stocks énormes, à la suite de bas cours
de 1896 (le Trinidad en était arrivé à 45 shil-
lings).
Le producteur n'est pas en mesure de lut-
ter avec l'acheteur à armes égales : même en
admettant qu'il soit assez riche pour différer
la réalisation de sa récolte, il ne saurait la
laisser s'abîmer dans les entrepôts publics
où la surveillance est nécessairement très
sommaire. Le chocolatier se trouve dans des
conditions tout autres, et pendant qu'il saura
parfaitement préserver le cacao, dans ses
magasins à force de soins, la même mar-
chandise serait devenue depuis longtemps la
proie des vers chez un particulier. Et d'ail-
leurs, saufdans les moments de hausse carac-
térisée tout cacao ayant plus d'un an de
magasinage devient d'une vente à peu près
impossible, autant qu'il reste du cacao frais
sur le marché; bien entendu, il est plus dif-
ficile encore de réaliser du cacao vieux de
dix-huit mois ou de deux ans.
iW
La gutta-percha à Singapore en 1900.
D'après M. DE JOUFFROY D'ABBANS
Dans notre cahier de décembre 1901, nous
avions déjà utilisé certains renseignements sur la
gutta-percha. émanant de M. DE Jot: FFROY D'ABBANS,
Consul de France à Singapore. Ceux que l'on
trouvera ci-après, proviennent du rapport consu-
Les régimes de bananes sont divisés en
2 classes. La ire classe est de 9 mains et
au-dessus, la 2e classe est de 7 ou 8 mains.
Les régimes de moins de 7 mains ne sont
pas acceptés par les Compagnies et sont
consommés ou perdus sur place.
Les essais de farine et de conserves de
bananes n'ont pas donné jusqu'à ce jour de
bons résultats.
La main se compose de deux rangées de
bananes contenant chacune au moins 4 ou 5
fruits. Un régime de ire classe donne donc
environ 80 à 100 fruits pour la consomma-
tion.
Les régimes de 2e classe sont payés la
moitié du prix de ceux de la première, soit,
suivant l'époque o doll. 31, ou o doll. 23,
pour deux régimes.
Ces derniers temps, les Compagnies ont
signé plusieurs contrats par lesquels elles
s'engagent à payer aux planteurs le prix
unique de o doll. 27 pendant toute l'année
pour un régime de ire classe ou deux de
seconde.
La culture des bananes, qui augmente
chaque année au Costa-Rica, a donné, jus-
qu'à ce jour, de gros bénéfices tant aux plan-
teurs qu'aux exportateurs. Jusqu'à présent,
toutes les bananes du Costa-Rica ont été
exportées aux Etats- Unis. On essaie depuis
quelque temps d'en expédier en Angle-
terre.
Le gouvernement du Costa-Rica, par un
décret du 9 septembre 1899, a exempté les
bananes de tous droits d'exportation durant
10 ans.
Produits divers
Sur les causes de la baisse du cacao.
Lettre de M. H. H. SMITH.
M. HAROLD HAMEL SMITH nous écrit de Londres
à la date du 10 septembre :
Mon attention a été attirée sur une note
allemande, reproduite dans le « Journal
d'Agriculture Tropicale » et d'après laquelle
il y aurai t lieu de s'attendre prochainement
à une baisse des cacaos. Pour moi, c'est
presque déjà un fait accompli, mais je ne suis
pas d'accord avec la revue allemande quant
aux causes. En effet, je ne vois pas, qu'il y
ait surproduction, à l'heure actuelle.
A mon avis, ce qui fait baisser les cours
c'est que les acheteurs, syndiqués, sont forts
et les vendeurs faibles parce qu'isolés.
En outre, les acheteurs ne sont jamais très
pressés. Rien n'empêche un gros consom-
mateur de cacao de s'approvisionner d'avance
même pour deux ou trois années, à la faveur
d'une saison de bas cours, ce qui le rend
d'autant plus indépendant le jour où les pro-
ducteurs lui demanderaient un prix plus élevé
que celui qu'il veut bien payer. C'est ainsi
qu'en a vu les chocolatiers mettre de côté
des stocks énormes, à la suite de bas cours
de 1896 (le Trinidad en était arrivé à 45 shil-
lings).
Le producteur n'est pas en mesure de lut-
ter avec l'acheteur à armes égales : même en
admettant qu'il soit assez riche pour différer
la réalisation de sa récolte, il ne saurait la
laisser s'abîmer dans les entrepôts publics
où la surveillance est nécessairement très
sommaire. Le chocolatier se trouve dans des
conditions tout autres, et pendant qu'il saura
parfaitement préserver le cacao, dans ses
magasins à force de soins, la même mar-
chandise serait devenue depuis longtemps la
proie des vers chez un particulier. Et d'ail-
leurs, saufdans les moments de hausse carac-
térisée tout cacao ayant plus d'un an de
magasinage devient d'une vente à peu près
impossible, autant qu'il reste du cacao frais
sur le marché; bien entendu, il est plus dif-
ficile encore de réaliser du cacao vieux de
dix-huit mois ou de deux ans.
iW
La gutta-percha à Singapore en 1900.
D'après M. DE JOUFFROY D'ABBANS
Dans notre cahier de décembre 1901, nous
avions déjà utilisé certains renseignements sur la
gutta-percha. émanant de M. DE Jot: FFROY D'ABBANS,
Consul de France à Singapore. Ceux que l'on
trouvera ci-après, proviennent du rapport consu-
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