Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1902 31 octobre 1902
Description : 1902/10/31 (A2,N16). 1902/10/31 (A2,N16).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377668p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 320
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- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 233-248 sur papier bleu
- FIGURES
3o8 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 16 - OCT. 1902
Au Congo français, quoiqu'on n'eût rien
fait pour cela jusqu'en 1887, le cacao semble
avoir fait plus de progrès que dans la région
belge, et on dit. qu'il est maintenant d'une
culture générale dans toute la colonie (sic!),
et qu'il aurait donné partout des résultats
satisfaisants. Le total des expéditions de la
colonie était de 3.800 sacs en 1898; sur ce
total, un tiers était destiné à la France, le
reste était dirigé sur la Hollande, la planta-
tion appartenant à une maison hollandaise.
Nous voilà arrivés à la colonie allemande
du Cameroun, dont je crois que tout le cacao
est dirigé sur Hambourg; si cela est exact,
les chiffres qui suivent, des arrivages à Ham-
bourg, doivent donner une idée exacte de
l'extension de cette industrie depuis 1892.
Les chiffres représentent des sacs :
En 1892, les rapports sur le Cameroun
disent que la colonie a expédié..,. 900 s.
En i8q5, les mêmes rapports annoncent.. 2.640 »
D'autre part, il a été reçu à Hambourg :
En 1897. 5.400 »'
» 1898 • 6.745 »
», i8gg 9.047 »
» 1 900 - 9.832 »
Pour les deux premiers mois de chaque année, les
chiffres accusent :
189 8 2.046 s.
189 9 1.842 »
1900. 2.043 »
190 1 4.041 »
Ce qui montre un accroissement singu-
lièrement important. Les Allemands espèrent
que le Cameroun exportera 10.000 sacs en
1906.
Après San-Thomé, le Cameroun estappelé
à être le plus important centre de produc-
tion de cacao en Afrique, bien que les idées
exagérées des premiers temps (1886 à 1890)
aient été rudement démenties par les faits.
Avant 1886, il n'y avait que peu de cacaoyers
dans la colonie, plantés par les indigènes. Le
cacao était d'une bonne provenance, les
graines ayant été apportées à grands frais de
la Trinité, du Vénézuéla, de Ceylan et de
St-Thomé. Actuellement, la plupart des
plantations sont près de la côte, ou le long
des rivières des districts du Sud-Ouest ou de
l'Ouest. Il y a au Cameroun une grande
étendue de terre convenant au cacao, une fois
que les difficultés de transport seront vainr
eues.
Les Allemands semblent attacher une
grande importance à l'aspect extérieur de la
fève, plus qu'à la couleur intérieure qui se
trouve sacrifiée; une fermentation excessive,
que semblent exiger tous les cacaos africains,
gâte d'ailleurs un peu aussi les coques ainsi
que tout l'aspect extérieur. Devant les plain-
tes des chocolatiers allemands, il faut espé-
rer que dans la colonie même les acheteurs
apporteront dorénavant plus d'attention à
l'aspect intérieur de la sève qu'à son aspect
extérieur ; en payant un plus haut prix pour
un bon échantillon broyé, ils n'auront pas
de peine à amener les planteurs à ne plus
sacrifier l'intérieur à l'extérieur.
A un certain moment, on soutenait que
l'on ne pourrait jamais débarrasser le cacao
de San-Thomé d'une certaine amertume qui
lui était propre; mais les experts antillais, à
qui j'avais envoyé des échantillons, se sont
prononcé dans un sens différent; et certaine-
ment, depuis, nous en avons eu des lots très
améliorés comme qualité.
H. HAMEL SMITH.
112, Fenchurch Street,
London E. C.
L3. situation de l'Indigo
Cette note nous est communiquée par une per-
sonne très bien placée pour connaître la situation
de l'indigo, du côté de la culture aussi bien quedu
côté de la consommation. Elle se rattache aux ar-
ticles et notes — techniques, agricoles et com-
merciales— parues dans nos nos 2, 3, 5, 7, 9, etc.
Un article assez complet, paru dans notre no 14
(L'indigo dans l'Inde) ; donne des renseignemente
d'actualité, sur l'assolement, l'espèce cultivée, les
procédés d'extraction nouveaux, etc., ainsi qu'une
appréciation générale de la situation de l'indigo
naturel en face du produit synthétique. Un articls
Au Congo français, quoiqu'on n'eût rien
fait pour cela jusqu'en 1887, le cacao semble
avoir fait plus de progrès que dans la région
belge, et on dit. qu'il est maintenant d'une
culture générale dans toute la colonie (sic!),
et qu'il aurait donné partout des résultats
satisfaisants. Le total des expéditions de la
colonie était de 3.800 sacs en 1898; sur ce
total, un tiers était destiné à la France, le
reste était dirigé sur la Hollande, la planta-
tion appartenant à une maison hollandaise.
Nous voilà arrivés à la colonie allemande
du Cameroun, dont je crois que tout le cacao
est dirigé sur Hambourg; si cela est exact,
les chiffres qui suivent, des arrivages à Ham-
bourg, doivent donner une idée exacte de
l'extension de cette industrie depuis 1892.
Les chiffres représentent des sacs :
En 1892, les rapports sur le Cameroun
disent que la colonie a expédié..,. 900 s.
En i8q5, les mêmes rapports annoncent.. 2.640 »
D'autre part, il a été reçu à Hambourg :
En 1897. 5.400 »'
» 1898 • 6.745 »
», i8gg 9.047 »
» 1 900 - 9.832 »
Pour les deux premiers mois de chaque année, les
chiffres accusent :
189 8 2.046 s.
189 9 1.842 »
1900. 2.043 »
190 1 4.041 »
Ce qui montre un accroissement singu-
lièrement important. Les Allemands espèrent
que le Cameroun exportera 10.000 sacs en
1906.
Après San-Thomé, le Cameroun estappelé
à être le plus important centre de produc-
tion de cacao en Afrique, bien que les idées
exagérées des premiers temps (1886 à 1890)
aient été rudement démenties par les faits.
Avant 1886, il n'y avait que peu de cacaoyers
dans la colonie, plantés par les indigènes. Le
cacao était d'une bonne provenance, les
graines ayant été apportées à grands frais de
la Trinité, du Vénézuéla, de Ceylan et de
St-Thomé. Actuellement, la plupart des
plantations sont près de la côte, ou le long
des rivières des districts du Sud-Ouest ou de
l'Ouest. Il y a au Cameroun une grande
étendue de terre convenant au cacao, une fois
que les difficultés de transport seront vainr
eues.
Les Allemands semblent attacher une
grande importance à l'aspect extérieur de la
fève, plus qu'à la couleur intérieure qui se
trouve sacrifiée; une fermentation excessive,
que semblent exiger tous les cacaos africains,
gâte d'ailleurs un peu aussi les coques ainsi
que tout l'aspect extérieur. Devant les plain-
tes des chocolatiers allemands, il faut espé-
rer que dans la colonie même les acheteurs
apporteront dorénavant plus d'attention à
l'aspect intérieur de la sève qu'à son aspect
extérieur ; en payant un plus haut prix pour
un bon échantillon broyé, ils n'auront pas
de peine à amener les planteurs à ne plus
sacrifier l'intérieur à l'extérieur.
A un certain moment, on soutenait que
l'on ne pourrait jamais débarrasser le cacao
de San-Thomé d'une certaine amertume qui
lui était propre; mais les experts antillais, à
qui j'avais envoyé des échantillons, se sont
prononcé dans un sens différent; et certaine-
ment, depuis, nous en avons eu des lots très
améliorés comme qualité.
H. HAMEL SMITH.
112, Fenchurch Street,
London E. C.
L3. situation de l'Indigo
Cette note nous est communiquée par une per-
sonne très bien placée pour connaître la situation
de l'indigo, du côté de la culture aussi bien quedu
côté de la consommation. Elle se rattache aux ar-
ticles et notes — techniques, agricoles et com-
merciales— parues dans nos nos 2, 3, 5, 7, 9, etc.
Un article assez complet, paru dans notre no 14
(L'indigo dans l'Inde) ; donne des renseignemente
d'actualité, sur l'assolement, l'espèce cultivée, les
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