Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1902 31 octobre 1902
Description : 1902/10/31 (A2,N16). 1902/10/31 (A2,N16).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377668p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières289
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
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- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 233-248 sur papier bleu
- FIGURES
N° 16 R- OCT. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 301
Nous répétons l'appel adressé à nos lec-
teurs dans notre cahier de mai : Que ceux
d'entre eux qui posséderaient des chiffres
précis sur laquestionendiscussion, veuillent
bien nous les communiquer. Nous avons un
abonné qui cultive le manioc en grand dans
la province de Wellesley (Presqu'île de Ma-
laca), et un autre qui étudie, sur la côte orien-
tale d'Afrique, au Mozambique, un projet
identique à celui de notre ami de Madagas-
car.
Enfin, il y a à Paris en ce moment des per-
sonnes qui ont fourni, il y a deux ans, un
effort d'une certaine importance, en vue de
susciter de grandes cultures de manioc, avec
féculerie centrale, en Indo-Chine. La direc-
tion du Jardin botanique de Rio de Janeiro,
nos confrères du « Journal dos Agricultores »
de la même ville, la direction de la Station
agronomique de Campinas (Sao Paulo) de-
vraient être à même de fournir aussi des
renseignements utiles. Que chacun dise sans
ambages ce qu'il a constaté par lui même;
c'est dans l'intérêt de tout le monde.
Le Rendement maximum d'un Gutta=Percha
, (Une expérience de R. SCHLECHTER).
«. Le 2 août 1901, nous atteignîmes la
rivière Long Sele (dans l'Est de Bornéo), de
là nous gagnâmes la rivière Long Dett. Le
15 août, nous arrivâmes à l'embouchure du
Long Dett ét le lendemain nous remontâmes
le cours de cette rivière aussi loin qu'il nous
fut possible. Aucun Européen n'était encore
venu ici, pas plus que sur le Long Sele.
« Après quelques heures de marche à travers
une épaisse forêt vierge, nous arrivâmes à l'en-
droit où se trouvait un grand arbre à gutta
(Palaquium Gutta) connu des indigènes. Je
le fis abattre à environ im. 5o au-dessus du
sol. Son tronc mesurait 2M de" tour (au ni-
veau du sol, 2M. 53) ; c'est, à ce que je crois, le
plus grand arbre à gutta qu'on ait signalé
jusqu'à présent.
« Pour saignr le tronc, les indigènes pra-
tiquèrent des incisions circulaires, distantes
de 1 pied à i pied i/2etréparties surune lon-
gueur de 110 pieds; ils ne s'arrêtèrent qu'à
l'endroit où commençaient les branches.
FIG.21.
L'instrument dont nous nous
servîmes pour ce travail, est aussi
simple que pratique ; j'estime qu'il
pourra convenir très bien à la sai-
gnée des arbres àcaoutchouc, dans
les plantations. Il ressemble à un
,ciseau qui aurait la lame semi-cylin-
drique. Cet outil estenfoncé à
l'aide d'un maillet en bois, et on
opère exactement de la même façon
qu'avec un ciseau. Letranchant est très affilé,
et c'est important car il n'y a que sur les
incisions parfaitement nettes que la gutta
s'écoule facilement. Je recommande cet ins-
trument, bon marché et de construction facile,
pour la saignée des Castilloa et des Kickxia.
« Le latex fut recueilli dans de grandes
feuilles repliées.
« Le gutta ne commence à se montrer
qu'au bout de deux, heures. Celle qui reste
dans les rigoles annulaires se présente ordi-
nairement sous forme d'une masse flocon-
neuse qu'on retire avec ledoigt,'ou mieux avec
un racloir peu coupant et arrondi en avant.
« Le latex récolté comprend donc une
partie coagulée spontanément. Pour coaguler
le reste, le mieux est de mélanger le latex
d'un peu d'eau et de le faire chauffer, Cette
opération laisse d'ailleurs un résidu liquide
contenant encore beaucoup de gutta ; les in-
digènes ne cherchent point à profiter de celle-
ci. Je n'avais pas assez de temps pour faire
des expériences méthodiques avec ce résidu
mais j'en ai recueuilli quelques bouteilles, de
quoi reprendre mes recherches en Europe.
Tout ce que je puis dire, c'est qu'un chauf-
fage prolongé, même avec addition de diffé-
rents acides (acide acétique, acide formique,
acide chlorhydrique) ne produit presque pas
d'effet.
« La masse coagulée, floconneuse, est
ensuite pressée et, pendant qu'elle est encore
chaude, les indigènes la piétinent sur une
Nous répétons l'appel adressé à nos lec-
teurs dans notre cahier de mai : Que ceux
d'entre eux qui posséderaient des chiffres
précis sur laquestionendiscussion, veuillent
bien nous les communiquer. Nous avons un
abonné qui cultive le manioc en grand dans
la province de Wellesley (Presqu'île de Ma-
laca), et un autre qui étudie, sur la côte orien-
tale d'Afrique, au Mozambique, un projet
identique à celui de notre ami de Madagas-
car.
Enfin, il y a à Paris en ce moment des per-
sonnes qui ont fourni, il y a deux ans, un
effort d'une certaine importance, en vue de
susciter de grandes cultures de manioc, avec
féculerie centrale, en Indo-Chine. La direc-
tion du Jardin botanique de Rio de Janeiro,
nos confrères du « Journal dos Agricultores »
de la même ville, la direction de la Station
agronomique de Campinas (Sao Paulo) de-
vraient être à même de fournir aussi des
renseignements utiles. Que chacun dise sans
ambages ce qu'il a constaté par lui même;
c'est dans l'intérêt de tout le monde.
Le Rendement maximum d'un Gutta=Percha
, (Une expérience de R. SCHLECHTER).
«. Le 2 août 1901, nous atteignîmes la
rivière Long Sele (dans l'Est de Bornéo), de
là nous gagnâmes la rivière Long Dett. Le
15 août, nous arrivâmes à l'embouchure du
Long Dett ét le lendemain nous remontâmes
le cours de cette rivière aussi loin qu'il nous
fut possible. Aucun Européen n'était encore
venu ici, pas plus que sur le Long Sele.
« Après quelques heures de marche à travers
une épaisse forêt vierge, nous arrivâmes à l'en-
droit où se trouvait un grand arbre à gutta
(Palaquium Gutta) connu des indigènes. Je
le fis abattre à environ im. 5o au-dessus du
sol. Son tronc mesurait 2M de" tour (au ni-
veau du sol, 2M. 53) ; c'est, à ce que je crois, le
plus grand arbre à gutta qu'on ait signalé
jusqu'à présent.
« Pour saignr le tronc, les indigènes pra-
tiquèrent des incisions circulaires, distantes
de 1 pied à i pied i/2etréparties surune lon-
gueur de 110 pieds; ils ne s'arrêtèrent qu'à
l'endroit où commençaient les branches.
FIG.21.
L'instrument dont nous nous
servîmes pour ce travail, est aussi
simple que pratique ; j'estime qu'il
pourra convenir très bien à la sai-
gnée des arbres àcaoutchouc, dans
les plantations. Il ressemble à un
,ciseau qui aurait la lame semi-cylin-
drique. Cet outil estenfoncé à
l'aide d'un maillet en bois, et on
opère exactement de la même façon
qu'avec un ciseau. Letranchant est très affilé,
et c'est important car il n'y a que sur les
incisions parfaitement nettes que la gutta
s'écoule facilement. Je recommande cet ins-
trument, bon marché et de construction facile,
pour la saignée des Castilloa et des Kickxia.
« Le latex fut recueilli dans de grandes
feuilles repliées.
« Le gutta ne commence à se montrer
qu'au bout de deux, heures. Celle qui reste
dans les rigoles annulaires se présente ordi-
nairement sous forme d'une masse flocon-
neuse qu'on retire avec ledoigt,'ou mieux avec
un racloir peu coupant et arrondi en avant.
« Le latex récolté comprend donc une
partie coagulée spontanément. Pour coaguler
le reste, le mieux est de mélanger le latex
d'un peu d'eau et de le faire chauffer, Cette
opération laisse d'ailleurs un résidu liquide
contenant encore beaucoup de gutta ; les in-
digènes ne cherchent point à profiter de celle-
ci. Je n'avais pas assez de temps pour faire
des expériences méthodiques avec ce résidu
mais j'en ai recueuilli quelques bouteilles, de
quoi reprendre mes recherches en Europe.
Tout ce que je puis dire, c'est qu'un chauf-
fage prolongé, même avec addition de diffé-
rents acides (acide acétique, acide formique,
acide chlorhydrique) ne produit presque pas
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