Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1902 31 octobre 1902
Description : 1902/10/31 (A2,N16). 1902/10/31 (A2,N16).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377668p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières289
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
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- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 233-248 sur papier bleu
- FIGURES
No 16 — OCT. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 299
quel soin jaloux on sarcle, aux Antilles, les
abords d'un champ de cannes; c'est préci-
sément pour se prémunir contre ces enne-
mis.
« Il y aurait un moyen de remédier à cet
inconvénient (et je reviens par là à mon su-
jet), ce serait de cultiver le manioc dans ces
parcelles alternantes laissées en jachère; on
aurait ainsi assolé la terre tout en la tenant
propre par la culture. Le tout serait de s'as-
surer des débouchés suffisants pour les pro-
duits du manioc. »
Agréez, etc.
PAUL DES GROTTES.
Paris, 6 octobre 1902.
Le Rendement du Manioc
Dossier.
Un de nos abonnés les plus dévoués nous
écrit qu'il se propose d'organiser à Mada-
gascar, sur la côte Est, une grande culture
de manioc, qui serait converti, dans une usine
spéciale, en fécule destinée à l'exportation.
Il est dans la période d'étude, et se désole
de ne pas trouver dans les livres d'indica-
tions suffisamment précises sur le rende-
ment à l'hectare.
On ne saurait nier que SEMLER, par exem-
ple, semble avoir recueilli sans critique des
indications extrêmement imprudentes. Cet
auteur, d'ordinaire si circonspect, a fait là
un travail empreint de légèreté et qui, cité
et plagié à l'infini, doit avoir causé pas mal
de mécomptes.
Les rédacteurs de la nouvelle édition ( 1900)
n'ont pas l'air d'avoir remarqué le décousu
de ce chapitre dont le style même est em-
brouillé et contradictoire. Voici la traduc-
tion de ce passage de Semler (v. II, p. 787) :
« En ce qui concerne les rendements du
manioc, les données de la bibliographie sont
extrêmement variables, et certaines sont
assurément exagérés. C'est ainsi qu'un plan-
teur brésilien prétend cultiver, sur une sur-
face de 220 mètres au carré, 40.000 plantes
qui lui fourniront 40.000 kilos de farine.
Que chaque pied produise i kilo de farine,
c'est très possible, mais il reste à savoir
comment fera ce planteur pour faire tenir
40.000 plants sur une aussi petite surface.
« D'après d'autres données, plus certaines,
le rendement est de 4 à 6 kilos de tubercules
par pied, et de 40.000 à 60.000 kilos par
hectare.
« En Nouvelle-Calédonie, la récolte peut
varier, d'une année à l'autre, de 25.000 à
25o.ooo kilos par hectare. Au Paraguay, on
est très satisfait d'un rendement de 15.000
kiloset, en Floride, on récolte jusqu'à75.ooo
kilos de tubercules par hectare. — Il ne fau-
drait pas confondre les tubercules et la
farine, encore mélangée de fibres, avec la
fécule.
« La richesse en fécule des tubercules
varie autant que le rendement en tubercules ;
elle peut aller de 17 à 3o o o; d'autre part, le
rendement des tubercules en farine a été
indiqué comme étant de 33 0/0.
« En admettant un écartement d'un mètre
entre les plantes, ce qui ferait 10.000 pieds
par hectare, on peut compter sur un rende-
ment moyen de 5 kilos de tubercules par
pied, soir 5o.ooo kilos par hectare, ce qui
correspond à plus de i5.ooo kilos de farine
ou 8.000 kilos de fécule. »
* + ?
M. PARIS, Président de la Chambre d'A-
griculture de Cochinchine, nous écrivait à
ce sujet, en juin 1902 :
« En Cochinchine, le manioc donne de
12 à 18000 kg. à l'hectare. La question des
gros rendements de ces tuberculesa fait, il y
a deux ans environ, l'objet d'une demande
d'enquête de la part de la chambre d'Agri-
culture de Saïgon. Le service de l'Agricul-
ture de l'Indo-Chine y a procédé et les
résultats en ont été consignés au « Bulletin
Economique » qui avait, du reste, donné
lieu lui-même à cette demande d'enquête,
quel soin jaloux on sarcle, aux Antilles, les
abords d'un champ de cannes; c'est préci-
sément pour se prémunir contre ces enne-
mis.
« Il y aurait un moyen de remédier à cet
inconvénient (et je reviens par là à mon su-
jet), ce serait de cultiver le manioc dans ces
parcelles alternantes laissées en jachère; on
aurait ainsi assolé la terre tout en la tenant
propre par la culture. Le tout serait de s'as-
surer des débouchés suffisants pour les pro-
duits du manioc. »
Agréez, etc.
PAUL DES GROTTES.
Paris, 6 octobre 1902.
Le Rendement du Manioc
Dossier.
Un de nos abonnés les plus dévoués nous
écrit qu'il se propose d'organiser à Mada-
gascar, sur la côte Est, une grande culture
de manioc, qui serait converti, dans une usine
spéciale, en fécule destinée à l'exportation.
Il est dans la période d'étude, et se désole
de ne pas trouver dans les livres d'indica-
tions suffisamment précises sur le rende-
ment à l'hectare.
On ne saurait nier que SEMLER, par exem-
ple, semble avoir recueilli sans critique des
indications extrêmement imprudentes. Cet
auteur, d'ordinaire si circonspect, a fait là
un travail empreint de légèreté et qui, cité
et plagié à l'infini, doit avoir causé pas mal
de mécomptes.
Les rédacteurs de la nouvelle édition ( 1900)
n'ont pas l'air d'avoir remarqué le décousu
de ce chapitre dont le style même est em-
brouillé et contradictoire. Voici la traduc-
tion de ce passage de Semler (v. II, p. 787) :
« En ce qui concerne les rendements du
manioc, les données de la bibliographie sont
extrêmement variables, et certaines sont
assurément exagérés. C'est ainsi qu'un plan-
teur brésilien prétend cultiver, sur une sur-
face de 220 mètres au carré, 40.000 plantes
qui lui fourniront 40.000 kilos de farine.
Que chaque pied produise i kilo de farine,
c'est très possible, mais il reste à savoir
comment fera ce planteur pour faire tenir
40.000 plants sur une aussi petite surface.
« D'après d'autres données, plus certaines,
le rendement est de 4 à 6 kilos de tubercules
par pied, et de 40.000 à 60.000 kilos par
hectare.
« En Nouvelle-Calédonie, la récolte peut
varier, d'une année à l'autre, de 25.000 à
25o.ooo kilos par hectare. Au Paraguay, on
est très satisfait d'un rendement de 15.000
kiloset, en Floride, on récolte jusqu'à75.ooo
kilos de tubercules par hectare. — Il ne fau-
drait pas confondre les tubercules et la
farine, encore mélangée de fibres, avec la
fécule.
« La richesse en fécule des tubercules
varie autant que le rendement en tubercules ;
elle peut aller de 17 à 3o o o; d'autre part, le
rendement des tubercules en farine a été
indiqué comme étant de 33 0/0.
« En admettant un écartement d'un mètre
entre les plantes, ce qui ferait 10.000 pieds
par hectare, on peut compter sur un rende-
ment moyen de 5 kilos de tubercules par
pied, soir 5o.ooo kilos par hectare, ce qui
correspond à plus de i5.ooo kilos de farine
ou 8.000 kilos de fécule. »
* + ?
M. PARIS, Président de la Chambre d'A-
griculture de Cochinchine, nous écrivait à
ce sujet, en juin 1902 :
« En Cochinchine, le manioc donne de
12 à 18000 kg. à l'hectare. La question des
gros rendements de ces tuberculesa fait, il y
a deux ans environ, l'objet d'une demande
d'enquête de la part de la chambre d'Agri-
culture de Saïgon. Le service de l'Agricul-
ture de l'Indo-Chine y a procédé et les
résultats en ont été consignés au « Bulletin
Economique » qui avait, du reste, donné
lieu lui-même à cette demande d'enquête,
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