Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1902 30 septembre 1902
Description : 1902/09/30 (A2,N15). 1902/09/30 (A2,N15).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776678
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières257
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 287
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- .......... Page(s) .......... 288
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, 210-232 sur papier bleu
Ne 15 SEPT. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE. 263
pas ; il n'en est pas de même des pommes de
terres arrivées à maturité complète, celles-ci
se conservent très bien. J'en ai vu qui, avec
peu de soins, ont pu être conservées pendant
7 mois.
On peut planter en tout temps, mais les
meilleures récoltes se font en juin (plantations
d'avril) et en octobre et janvier (plantations
de juillet et de novembre). On voit, par cet
exposé, que l'on peut toute l'année approvi-
sionner le marché de pommes de terre du
pays.
La pomme de terre se vend en Nouvelle-
Calédonie, suivant les saisons et suivant les
récoltes, 20, 25 et 3o centimes le kilo. Le
prix par sac est, en moyenne, de 25 centimes
le kilo.
J'ai dit que cette culture est rémunératrice;
il me suffit de citer, comme exemple, une
plantation ayant produit environ 2.800 kg.
de pommes de terre sur une superficie d'un
demi hectare: Il y eut un bénéfice net de 575
francs.
Ce chiffre se passe de commentaires.
Cultures et produits Ouest=Africains
Une enquête en Allemagne et aux Pays-Bas :
Fibre et farine de bananier. Coton. Palmier à huile. Cocotier. Ecorce de palétuvier.
Gingembre.
(Lettre de M. EMILEBAILLAUD).
A la veille de se rembarquer pour Benty, M. E.
BAILLAUD, dont de récentes publications ont été
signalées dans les cahiers de juin et d'août de ce
Journal (feuilles bleues, analyses no 171 et no 197),
nous adresse une communication comme nous
aimerions à en recevoir souvent. Quelques brefs
avertissements suffiront pour rattacher les infor-
mations de M. BAILLAUD à ce qui a déjà paru ou
paraîtra prochainement dans le « J. d'A. T. »,
Sur les mêmes sujets :
M. VAN DER PLOEG, abonné du « J. d'A. T. »,
est administrateur-délégué de l'exploitation Pono-
wareng qui a produit, d'après le « Kolonial Vers-
lag », en 1899, 3o6 kg. de farine et 3o8 kg. de
fibre, et en 1900,11.832 kg. de farine et 2390 kg. de
fibre. Nous ignorons les chiffres récents.
On y cultive principalement deux variétés de
bananier comestible, connues à Java respective-
ment sous les noms de « pisang radjah » et
« pisang soesoe ». M. VanRoMBURGH a publié sur
l'expérience de Ponowareng un long mémoire
dont la conclusion est optimiste, et M. KAMERLING
lui a répliqué par une critique plutôt pessimiste.
Nous avons fait traduire ces deux documents,
dans l'intention de les mettre prochainement sou
les yeux desjecteurs du « J. d'A. T. ». A pro-
pos du procédé qui consiste à enlever d'abord
sur place les couches fibreuses du faux-tronc,
sous forme de lanières destinées à être trans-
portées, après dessiccation, à l'usine de défibration
proprement dite, il parait utile de se reporter
aux observations de M. AUSTIN, publiées dans
- notre n° d'août. La combinaison ne semble guère
pouvoir être appliquée avantageusement au bana-
nier textile des Philippines, dont la fibre (chanvre
de Manille), très chère en général, est côtée en rai-
son directe de sa blancheur.
Pour ce qui est de la mauvaise fructification des
bananiers à Ponowareng, M. VAN ROMBURGH rap-
porte aussi que le bananier, si prolifique d'habi-
tude partout où on le rencontre, n'a pas voulu
fructifier dans cette exploitation ; du moins il n'y
fructifie que parcimonieusement, ce qui suffit pour
rendre désavantageuse la fabrication de »a farine.
M. VAN ROMBURGH essaie certaines explications,
mais quiauraient besoin d'être confirmées par des
recherches directes. Il semble admettre le bien
fondé d'une théorie indigène attribuant la stérilité
relative des bananiers en question à ce fait qu'ils
proviennent de rejets prélevés sur des touffes trop
jeunes et qui n'avaient pas encore porté fruit elles-
mêmes.
La farine de bananes a été l'objet d'un certain
nombre d'articles dans le « J. d'A. T. », où nous
avons résumé le pour et le contre.
Dans ce numéro même nous publions sur cette
question un nouveau dossier qui confirme, sur les
principaux points, les renseignements que nous
avons donnés précédemment. En somme, tout ce
qui a été publié jusqu'ici sur la farine de bananes
prouve que, jusqu'à plus ample informé, il ne
faudra s'engager qu'avec la plus grande prudence
dans une entreprise coloniale qui serait basée
uniquement sur ce produit.
Ce que M. BAILLAUD nous rapporte des incon*
vénients de la culture des cotonniers exotiques en
Afrique occidentale, se trouve pleinement con-
firmé par les observations personnelles et les re-
cherches bibliographiques de M. A. CHEVALÎER;
pas ; il n'en est pas de même des pommes de
terres arrivées à maturité complète, celles-ci
se conservent très bien. J'en ai vu qui, avec
peu de soins, ont pu être conservées pendant
7 mois.
On peut planter en tout temps, mais les
meilleures récoltes se font en juin (plantations
d'avril) et en octobre et janvier (plantations
de juillet et de novembre). On voit, par cet
exposé, que l'on peut toute l'année approvi-
sionner le marché de pommes de terre du
pays.
La pomme de terre se vend en Nouvelle-
Calédonie, suivant les saisons et suivant les
récoltes, 20, 25 et 3o centimes le kilo. Le
prix par sac est, en moyenne, de 25 centimes
le kilo.
J'ai dit que cette culture est rémunératrice;
il me suffit de citer, comme exemple, une
plantation ayant produit environ 2.800 kg.
de pommes de terre sur une superficie d'un
demi hectare: Il y eut un bénéfice net de 575
francs.
Ce chiffre se passe de commentaires.
Cultures et produits Ouest=Africains
Une enquête en Allemagne et aux Pays-Bas :
Fibre et farine de bananier. Coton. Palmier à huile. Cocotier. Ecorce de palétuvier.
Gingembre.
(Lettre de M. EMILEBAILLAUD).
A la veille de se rembarquer pour Benty, M. E.
BAILLAUD, dont de récentes publications ont été
signalées dans les cahiers de juin et d'août de ce
Journal (feuilles bleues, analyses no 171 et no 197),
nous adresse une communication comme nous
aimerions à en recevoir souvent. Quelques brefs
avertissements suffiront pour rattacher les infor-
mations de M. BAILLAUD à ce qui a déjà paru ou
paraîtra prochainement dans le « J. d'A. T. »,
Sur les mêmes sujets :
M. VAN DER PLOEG, abonné du « J. d'A. T. »,
est administrateur-délégué de l'exploitation Pono-
wareng qui a produit, d'après le « Kolonial Vers-
lag », en 1899, 3o6 kg. de farine et 3o8 kg. de
fibre, et en 1900,11.832 kg. de farine et 2390 kg. de
fibre. Nous ignorons les chiffres récents.
On y cultive principalement deux variétés de
bananier comestible, connues à Java respective-
ment sous les noms de « pisang radjah » et
« pisang soesoe ». M. VanRoMBURGH a publié sur
l'expérience de Ponowareng un long mémoire
dont la conclusion est optimiste, et M. KAMERLING
lui a répliqué par une critique plutôt pessimiste.
Nous avons fait traduire ces deux documents,
dans l'intention de les mettre prochainement sou
les yeux desjecteurs du « J. d'A. T. ». A pro-
pos du procédé qui consiste à enlever d'abord
sur place les couches fibreuses du faux-tronc,
sous forme de lanières destinées à être trans-
portées, après dessiccation, à l'usine de défibration
proprement dite, il parait utile de se reporter
aux observations de M. AUSTIN, publiées dans
- notre n° d'août. La combinaison ne semble guère
pouvoir être appliquée avantageusement au bana-
nier textile des Philippines, dont la fibre (chanvre
de Manille), très chère en général, est côtée en rai-
son directe de sa blancheur.
Pour ce qui est de la mauvaise fructification des
bananiers à Ponowareng, M. VAN ROMBURGH rap-
porte aussi que le bananier, si prolifique d'habi-
tude partout où on le rencontre, n'a pas voulu
fructifier dans cette exploitation ; du moins il n'y
fructifie que parcimonieusement, ce qui suffit pour
rendre désavantageuse la fabrication de »a farine.
M. VAN ROMBURGH essaie certaines explications,
mais quiauraient besoin d'être confirmées par des
recherches directes. Il semble admettre le bien
fondé d'une théorie indigène attribuant la stérilité
relative des bananiers en question à ce fait qu'ils
proviennent de rejets prélevés sur des touffes trop
jeunes et qui n'avaient pas encore porté fruit elles-
mêmes.
La farine de bananes a été l'objet d'un certain
nombre d'articles dans le « J. d'A. T. », où nous
avons résumé le pour et le contre.
Dans ce numéro même nous publions sur cette
question un nouveau dossier qui confirme, sur les
principaux points, les renseignements que nous
avons donnés précédemment. En somme, tout ce
qui a été publié jusqu'ici sur la farine de bananes
prouve que, jusqu'à plus ample informé, il ne
faudra s'engager qu'avec la plus grande prudence
dans une entreprise coloniale qui serait basée
uniquement sur ce produit.
Ce que M. BAILLAUD nous rapporte des incon*
vénients de la culture des cotonniers exotiques en
Afrique occidentale, se trouve pleinement con-
firmé par les observations personnelles et les re-
cherches bibliographiques de M. A. CHEVALÎER;
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