Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1902 30 septembre 1902
Description : 1902/09/30 (A2,N15). 1902/09/30 (A2,N15).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776678
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 287
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- .......... Page(s) .......... 288
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, 210-232 sur papier bleu
N° 15 SEPT. Ig02 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 287
Préparation du café de Libéria.
Le procédé ELINK SCHUURMAN
A la séance de février dernier de l'Union des
Planteurs de Café de Malang (Java), M. ELINK
SCHUURMAN, administrateur de la plantation
Goenoeng Sarie, qui se trouve dans le pays de
Toeroen (Java), à 1700 pieds d'altitude, a fait une
communication des plus intéressantes, relative-
ment à ce problème dont nous nous sommes déjà
occupés dans les nos 10 et 14 du « J. d'A. T. ».
Voici la traduction de son mémoire, tel qu'il est
donné dans la revue «Cultura », organe des An-
ciens Élèves de Wageningen (juin 1902) :
« J'ai réussi à préparer du café de Libéria,
qui a été très apprécié sur le marché. On
l'a déclaré superbe, parfait de couleur et
agréable de goût, quoique ayant conservé
l'amertume propre à cette espèce botanique.
« Voici la méthode de préparation que
j'avais suivie : Après le dépulpage, je fais
fermenter le café pendant 5 jours, en retour-
nant toutes les 24 heures la masse en fer-
mentation. Puis, je lave le café et je lelaisse
dans l'eau pendant 24 heures (autant que
possible, dans de l'eau courante). Je le porte
ensuite dans l'étuve, où je le soumets à une
température aussi élevée que possible. Par
réchauffement rapide, la parche éclate et la
pellicule argentée se détache dans des condi-
tions excellentes. Aussitôt que le café est
bien sec, je le fais passer au polisseur
(« huiler ») d'ENGJ:LBERG. puis je le fais
étendre au grenier, sur des plaques per-
forées, où il reste pendant 5 mois, souvent
même plus longtemps. Pendant ce temps, il
absorbe de l'humidité, gonfle et prend peu à
peu une couleur claire. Il faut avoir soin de
le retourner d'autant plus souvent qu'il est
en couche plus épaisse.
« Le café passe ensuite une seconde fois
au polisseur ENGRLBERG, mais cette fois en
mélange avec desparches ( « dop » ) de Libé-
ria (i/3 de café pour 2/3 de parches); il se
lustre et perd définitivement la pellicule
argentée qui était restée adhérente à quel-
ques fèves.
« J'achève enfin la dessiccation en plaçant
le café sur des séchoirs à l'air libre (« droog-
bakken »). Par un temps chaud, 4 heures
sont suffisantes pour cette dernière opéra-
tion.
« Le procédé est plus difficile à appliquer
lorsqu'on n'a que de petites quantités à trai-
ter. On ne peut pas alors recourir à la dessic-
cation dans une étuve, car les frais seraient
trop élevés. Chez moi, on fait, dans ce cas,
sécher le café au soleil, et aussitôt qu'une
quantité suffisante est séchée et polie on
l'étend au grenier. Mais la pellicule de ce
café ne se détache pas, à beaucoup près,
aussi proprement que celle du café séché à
l'étuve. Pour remédier à cet inconvénient, le
café séché au soleil est arrosé, une fois par
jour, au moyen d'une petite seringue de
jardin, avec de l'eau bien propre; on favo-
rise ainsi l'absorption de l'humidité et le
gonflement des fèves. Au bout de quelques
jours, on s'aperçoit très bien que la pellicule
argentée commence à se détacher.
« Aussitôt que cela s'est produit, on procède
au polissage, toujours en mélange avec des
parches de Libéria. Après cette opération,
la couleur est notablement améliorée; on
étale alors le café, pour la seconde fois, sur
le séchoir où on lelaisse 5 à 6 mois, puis on
lui donne le second lustrage.
« Tous les lots ne sont pas également
faciles à préparer. J'ai remarqué que, dans
l'exploitation Goenoeng Sarie. le Libéria
récolté pendant la mousson est saison
sèche- se prêtait bien moins à l'application
de ma méthode que celui qui était récolté
pendant la mousson ouest; plus lasaison de
la mousson est a été sèche, plus le résultat
est défectueux. »
Le thé au Xien-Maï (Laos siamois),
envisagé comme entreprise euro-
péenne.
D'après M. SUZOR,
Vice-consul de France à Nan (Siam).
Les arbres à thé poussent spontanément
et sur de grands espaces dans la plupart des
vallées un peu élevées de la chaîne de partage
des eaux entre le Mé-Ping et les Mé-Lao et
Woung, ainsi qu'entre ces deux rivières et
le Mé-Ing, et entre le Mé-Ing et le Mékong.
Ces forêts d'arbres à thé, désignées sous
le nom de « Va-Mieng 9 sont exploitées
Préparation du café de Libéria.
Le procédé ELINK SCHUURMAN
A la séance de février dernier de l'Union des
Planteurs de Café de Malang (Java), M. ELINK
SCHUURMAN, administrateur de la plantation
Goenoeng Sarie, qui se trouve dans le pays de
Toeroen (Java), à 1700 pieds d'altitude, a fait une
communication des plus intéressantes, relative-
ment à ce problème dont nous nous sommes déjà
occupés dans les nos 10 et 14 du « J. d'A. T. ».
Voici la traduction de son mémoire, tel qu'il est
donné dans la revue «Cultura », organe des An-
ciens Élèves de Wageningen (juin 1902) :
« J'ai réussi à préparer du café de Libéria,
qui a été très apprécié sur le marché. On
l'a déclaré superbe, parfait de couleur et
agréable de goût, quoique ayant conservé
l'amertume propre à cette espèce botanique.
« Voici la méthode de préparation que
j'avais suivie : Après le dépulpage, je fais
fermenter le café pendant 5 jours, en retour-
nant toutes les 24 heures la masse en fer-
mentation. Puis, je lave le café et je lelaisse
dans l'eau pendant 24 heures (autant que
possible, dans de l'eau courante). Je le porte
ensuite dans l'étuve, où je le soumets à une
température aussi élevée que possible. Par
réchauffement rapide, la parche éclate et la
pellicule argentée se détache dans des condi-
tions excellentes. Aussitôt que le café est
bien sec, je le fais passer au polisseur
(« huiler ») d'ENGJ:LBERG. puis je le fais
étendre au grenier, sur des plaques per-
forées, où il reste pendant 5 mois, souvent
même plus longtemps. Pendant ce temps, il
absorbe de l'humidité, gonfle et prend peu à
peu une couleur claire. Il faut avoir soin de
le retourner d'autant plus souvent qu'il est
en couche plus épaisse.
« Le café passe ensuite une seconde fois
au polisseur ENGRLBERG, mais cette fois en
mélange avec desparches ( « dop » ) de Libé-
ria (i/3 de café pour 2/3 de parches); il se
lustre et perd définitivement la pellicule
argentée qui était restée adhérente à quel-
ques fèves.
« J'achève enfin la dessiccation en plaçant
le café sur des séchoirs à l'air libre (« droog-
bakken »). Par un temps chaud, 4 heures
sont suffisantes pour cette dernière opéra-
tion.
« Le procédé est plus difficile à appliquer
lorsqu'on n'a que de petites quantités à trai-
ter. On ne peut pas alors recourir à la dessic-
cation dans une étuve, car les frais seraient
trop élevés. Chez moi, on fait, dans ce cas,
sécher le café au soleil, et aussitôt qu'une
quantité suffisante est séchée et polie on
l'étend au grenier. Mais la pellicule de ce
café ne se détache pas, à beaucoup près,
aussi proprement que celle du café séché à
l'étuve. Pour remédier à cet inconvénient, le
café séché au soleil est arrosé, une fois par
jour, au moyen d'une petite seringue de
jardin, avec de l'eau bien propre; on favo-
rise ainsi l'absorption de l'humidité et le
gonflement des fèves. Au bout de quelques
jours, on s'aperçoit très bien que la pellicule
argentée commence à se détacher.
« Aussitôt que cela s'est produit, on procède
au polissage, toujours en mélange avec des
parches de Libéria. Après cette opération,
la couleur est notablement améliorée; on
étale alors le café, pour la seconde fois, sur
le séchoir où on lelaisse 5 à 6 mois, puis on
lui donne le second lustrage.
« Tous les lots ne sont pas également
faciles à préparer. J'ai remarqué que, dans
l'exploitation Goenoeng Sarie. le Libéria
récolté pendant la mousson est saison
sèche- se prêtait bien moins à l'application
de ma méthode que celui qui était récolté
pendant la mousson ouest; plus lasaison de
la mousson est a été sèche, plus le résultat
est défectueux. »
Le thé au Xien-Maï (Laos siamois),
envisagé comme entreprise euro-
péenne.
D'après M. SUZOR,
Vice-consul de France à Nan (Siam).
Les arbres à thé poussent spontanément
et sur de grands espaces dans la plupart des
vallées un peu élevées de la chaîne de partage
des eaux entre le Mé-Ping et les Mé-Lao et
Woung, ainsi qu'entre ces deux rivières et
le Mé-Ing, et entre le Mé-Ing et le Mékong.
Ces forêts d'arbres à thé, désignées sous
le nom de « Va-Mieng 9 sont exploitées
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