Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1902 30 septembre 1902
Description : 1902/09/30 (A2,N15). 1902/09/30 (A2,N15).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776678
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières257
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 288
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, 210-232 sur papier bleu
-»7° JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 15 SEPT. 1902
jeunes plants, en les établissant définitive-
ment sur le terrain destiné à la citronnerie,
à des distances variant entre 12 et 15 pieds
anglais (le pied anglais vaut 3o centimètres),
selon la qualité des terres. On recommande
de faire le repiquage de préférence par un
temps de pluie et à la nouvelle lune.
Les citronniers commencent à rapporter
dès l'âge de trois ans, et ils sont en plein
rapport à six ans. Deux ou trois sarclages
par an, selon la richesse de la terre, suffisent
pour tenir en respect les mauvaises herbes,
et quand les citronniers ont couvert la terre
de leur ombre, ces sarclages sont supprimés
et on ne fait plus que le coutelassage des
grandes herbes, au moment des récoltes,
"Jour faciliter ces dernières.
C'est qu'on ne cueille pas les citrons, on
les ramasse sous les arbres où ils tombent au
fur et à mesure qu'ils mûrissent. Dans les
Antilles, la récolte se fait principalement de
juillet à janvier, elle bat son plein en sep-
tembre.
Une femme ramasse et porte au dépôt
jusqu'à douze barils de citrons par jour, se-
lon les distances à parcourir.
Le baril de farine américaine, de capacité
uniforme, est une mesure fréquemment em-
ployée dans les Antilles. Il ne faut pas con-
fondre cette mesure avec le baril à porter
(bière), de capacité moyenne de 250 litres et
qui sert généralement de logement au jus de
citron concentré.
D'une manière générale on estime par
acre (45 ares} de terre plantée en citronniers :
200 pieds de citronniers donnant
160 barils (barils à farine) de citrons pro-
duisant, par la pression au moulin de-
bout en usage à la Dominique,
,200 gallons impériaux (6000 litres) de jus
crû qui, concentré au douzième, donne
100 gallons (5oo litres) de jus concentré.
Un acre de terre donne donc en moyenne
5oo litre de jus concentré au 1/12 ; ce rende-
ment va d'ailieurs souvent jusqu'à j5o litres,
même avec l'outillage ordinaire.
Le rendement de jus crû en huile essen-
tielle est d'un soixantième, en employant le
procédé de distillation en usageaux Antilles;
6000 litres de jus crû (le rendement d'un acre)
donnent donc 100 litres d'huile de citron.
Les citrons sont d'abord broyés dans un
moulin (ancien moulin à canne debout);
puis, le jus est passé à l'alambic, pour la
distillation de l'huile essentielle; après quoi
le résidu estconcentré au 1/12 dans des appa-
reils à feu nu et à ciel ouvert.
Il n'est pas douteux que cette méthode
laisse beaucoup à désirer au point de vue du
rendement.
Il faudrait arriver à extraire l'huile à froid,
en épluchant les citrons à la machine et en
broyant ensuite les peaux. Il faudrait aussi
des machines plus perfectionnées que les
vieux moulins à canne, et qui extrayassent le
jus d'une façon plus complète.
La méthode de concentration du jus laisse
aussi beaucoup à désirer, en tant qu'elle se
fait a grand renfort de chauffage. Il faut
beaucoup de combustible pour cette opéra-
tion, et un grand nombre de propriétaires
aux Antilles ne sauraient, dans ces conditions,
profiter des avantages de la culture du ci-
tronnier, ne disposant point d'une quantité
suffisante de bois.
Le moyen le plus pratique de remédier à
cet état de choses serait de fabriquer le ci-
trate de chaux ou même l'acide citrique;.
produits qui offriraient en outre l'avantage de
frais de logement et de transports moins-
élevés.
Pour faire le citrate de chaux, voici la for-
mule : laisser décanter le jus pendant à peu
près 24 heures, soutirer la partie liquide qu'on
traite ensuite par la chaux éteinte en poudre
(carbonate de chaux) en introduisant la chaux
petit à petit dans le liquide tant qu'il s'y pro-
duit de l'effervescence et tant que la réaction,
reste acide (se servirde papier tournesol). On
achève l'opération par un peu de chaux vive
qui détermine la sUturation complète.
Laisser reposer; décanter; laver à l'eau
bouillante le résidu, 'à 2 et 3 reprises, jusqu'à
ce que l'eau s'écoule claire. Puis, faire sé-
cher au soleil ou à l'étuve.
La fabrication d'acide citrique demande un
peu plus de soin, à cause du dosage de l'acide
sulfurique, opération toujours délicate; mais
ce n'est qu'une affaire de pratique et d'habi-
tude : On additionne le citrate calcaire
jeunes plants, en les établissant définitive-
ment sur le terrain destiné à la citronnerie,
à des distances variant entre 12 et 15 pieds
anglais (le pied anglais vaut 3o centimètres),
selon la qualité des terres. On recommande
de faire le repiquage de préférence par un
temps de pluie et à la nouvelle lune.
Les citronniers commencent à rapporter
dès l'âge de trois ans, et ils sont en plein
rapport à six ans. Deux ou trois sarclages
par an, selon la richesse de la terre, suffisent
pour tenir en respect les mauvaises herbes,
et quand les citronniers ont couvert la terre
de leur ombre, ces sarclages sont supprimés
et on ne fait plus que le coutelassage des
grandes herbes, au moment des récoltes,
"Jour faciliter ces dernières.
C'est qu'on ne cueille pas les citrons, on
les ramasse sous les arbres où ils tombent au
fur et à mesure qu'ils mûrissent. Dans les
Antilles, la récolte se fait principalement de
juillet à janvier, elle bat son plein en sep-
tembre.
Une femme ramasse et porte au dépôt
jusqu'à douze barils de citrons par jour, se-
lon les distances à parcourir.
Le baril de farine américaine, de capacité
uniforme, est une mesure fréquemment em-
ployée dans les Antilles. Il ne faut pas con-
fondre cette mesure avec le baril à porter
(bière), de capacité moyenne de 250 litres et
qui sert généralement de logement au jus de
citron concentré.
D'une manière générale on estime par
acre (45 ares} de terre plantée en citronniers :
200 pieds de citronniers donnant
160 barils (barils à farine) de citrons pro-
duisant, par la pression au moulin de-
bout en usage à la Dominique,
,200 gallons impériaux (6000 litres) de jus
crû qui, concentré au douzième, donne
100 gallons (5oo litres) de jus concentré.
Un acre de terre donne donc en moyenne
5oo litre de jus concentré au 1/12 ; ce rende-
ment va d'ailieurs souvent jusqu'à j5o litres,
même avec l'outillage ordinaire.
Le rendement de jus crû en huile essen-
tielle est d'un soixantième, en employant le
procédé de distillation en usageaux Antilles;
6000 litres de jus crû (le rendement d'un acre)
donnent donc 100 litres d'huile de citron.
Les citrons sont d'abord broyés dans un
moulin (ancien moulin à canne debout);
puis, le jus est passé à l'alambic, pour la
distillation de l'huile essentielle; après quoi
le résidu estconcentré au 1/12 dans des appa-
reils à feu nu et à ciel ouvert.
Il n'est pas douteux que cette méthode
laisse beaucoup à désirer au point de vue du
rendement.
Il faudrait arriver à extraire l'huile à froid,
en épluchant les citrons à la machine et en
broyant ensuite les peaux. Il faudrait aussi
des machines plus perfectionnées que les
vieux moulins à canne, et qui extrayassent le
jus d'une façon plus complète.
La méthode de concentration du jus laisse
aussi beaucoup à désirer, en tant qu'elle se
fait a grand renfort de chauffage. Il faut
beaucoup de combustible pour cette opéra-
tion, et un grand nombre de propriétaires
aux Antilles ne sauraient, dans ces conditions,
profiter des avantages de la culture du ci-
tronnier, ne disposant point d'une quantité
suffisante de bois.
Le moyen le plus pratique de remédier à
cet état de choses serait de fabriquer le ci-
trate de chaux ou même l'acide citrique;.
produits qui offriraient en outre l'avantage de
frais de logement et de transports moins-
élevés.
Pour faire le citrate de chaux, voici la for-
mule : laisser décanter le jus pendant à peu
près 24 heures, soutirer la partie liquide qu'on
traite ensuite par la chaux éteinte en poudre
(carbonate de chaux) en introduisant la chaux
petit à petit dans le liquide tant qu'il s'y pro-
duit de l'effervescence et tant que la réaction,
reste acide (se servirde papier tournesol). On
achève l'opération par un peu de chaux vive
qui détermine la sUturation complète.
Laisser reposer; décanter; laver à l'eau
bouillante le résidu, 'à 2 et 3 reprises, jusqu'à
ce que l'eau s'écoule claire. Puis, faire sé-
cher au soleil ou à l'étuve.
La fabrication d'acide citrique demande un
peu plus de soin, à cause du dosage de l'acide
sulfurique, opération toujours délicate; mais
ce n'est qu'une affaire de pratique et d'habi-
tude : On additionne le citrate calcaire
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 14/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k63776678/f14.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k63776678/f14.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k63776678/f14.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k63776678
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k63776678
Facebook
Twitter