Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1902 31 août 1902
Description : 1902/08/31 (A2,N14). 1902/08/31 (A2,N14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377666v
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 246
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- .......... Page(s) .......... 247
- .......... Page(s) .......... 248
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- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 251
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- .......... Page(s) .......... 256
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, n°s 194-209, sur papier bleu
- FIGURES
No 14 - AÔUT 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE '233
raître. Ce traitement devra consister dans
l'arrachement et l'incinération sur place des
pieds de cotonnier malades, suivis d'une dé-
sinfection soignée du sol.. L'emploi de la
substance désinfectante peut prêter à des
discussions. M. DkLACitoix, s'appuyant sur
des expériences toutes récentes et encore en
voie d'exécution, considère que le formol
du commerce (aldéhyde formique en solu-
tion à 40 p. 100) remplit, à ce sujet, toutes
les indications. On injectera dans le sol,
avec le pal employé pour le sulfure de car-
bone, environ 5o gr. de formol par mètre
carré, ce qui correspond à quatre coups de
pal à peu près, à une profondeur de o m. 20
à o m. 25. Le formol a, sur les composés
cupriques, mercuriques, phénoliques, le
grand avantage d'être entièrement volatili-
sable et de ne laisser séjourner dans le sol
aucun principe nuisible à la végétation. Le
coût de ce traitement revient à 10 ou 11
centimes le mètre carré, sans compter la
main-d'œuvre.
Les recherches de M Orton, aux Etats-
Unis, ont montré que les races de cotons 1
égyptiens étaient résistantes à cette maladie.
L'apparition de la maladie actuelle prouve
que cette observation est moins trop absolue.
On devra chercher à augmenter encore cette
résistance par la sélection; mais le Dr DELA-
CROIX pense que, avant d'avoir obtenu des
résultats précis dans cet ordre d'idées, il vaut
mieux s'adresser, pour les graines à semer,
à des cantons où la maladie n'a pas sévi.
Pour l'usage des engrais, M. DELACROIX
s'est montré très réservé. Il a tout lieu de
croire cependant que l'emploi des nitrates et
des engrais azotés à utilisation rapide fa-
cilite probablement l'extension du mal.
Il ne sait rien de précis au sujet des autres
engrais.
Pour terminer, il nous déclare que, si l'on
observe soigneusement les précautions qu'il
indique, il ne lui semble pas vraisemblable
que la maladie prenne une grande extension
et s'implante définitivement en Egypte.
L'Arrowroot et l'éruption de Saint=Vincent
Situation commerciale et statistique de l'arrowroot. — Composition chimique des cendres volcaniques.
— L'éruption de la Soufrière et l'approvisionnement du marché anglais.
Par M. HAROLD HAMEL SMITH.
Le produit que vise notre aimable correspondant
de Londres, est peu cultivé dans les pays où cir-
cule principalement le « Journal d'Agriculture
Tropicale » ; toutefois, sans que nous sachions
exactement pour quelle raison il y est délaissé.
D'après les descriptions qu'en donnent M. JUMELLE
( « Les Cultures Coloniales : Plantes alimen-
taires»), et le Dr NICHOLLS (« Petit Traité d'Agri-
culture tropicale»),le A/ararca t.quifournitl'arrow-
root des Indes Occidentales, paraît assez exi-
geant quant à la naturedu sol, etc., il semble aussi
qu'on ait besoin d'une main d'oeuvre abondante et ,
méticuleuse, tant pour la culture que pour
l'extraction de la fécule.
M. JUMELLE écrit : « La plante est aujourd'hui
très cultivée aux Bermudes et, dans les Antilles,à
la Barbade et à Saint-Vincent; elle l'est aussi dans
le sud des Etats-Unis, au Brésil, dans la région de
Madras, en Malaisie, au Natal, à la Réunion, à
Maurice »; mais il ne s'en suit pas que l'arrowroot
soit exporté de tous ces pays.
D'après NICHOLLS, le produit des Bermudes est
le plus coté sur le marché de Londres; celuide
Saint-Vincent le serait beaucoup moins, malgré la
forte production de cette île et le soin extrême
dont la préparation du fécule est entourée dans
quelques-unes de ses grandes plantations.
Ce qu'onappelle dans les manuels l' « arrowroot
du Queensland », provient du Canna edulis, cul-
tivé dans cette colonie australienne. Autrefois,
l'ile antillaise de Saint-Christophe (St. Kitts) était
seule à exporter cette qualité. Commercialement
le produit porte le nom de « tous les mois », non
seulement aux Antilles, mais aussi sur le marché
de Londres. Ses applications sont différentes de
celles de l'arrowroot vrai.
La question de la valeur fertilisante des cendres
volcaniques sera traitée prochainement dans ce
Journal par M. COUTURIER; on dispose déjà, en
effet, d'un certain nombre d'analyses se rappor-
tant aux éruptions de Saint-Vincent et de la Mar-
tinique. Toutes, malheureusement, confirment la
triste impression que laisse l'inspection des
chiffres cités ci-après.
Le Mincing Lane dont il est questioli dans la
lettre de H. H. SMITH, est la rue de Lonfi'se
raître. Ce traitement devra consister dans
l'arrachement et l'incinération sur place des
pieds de cotonnier malades, suivis d'une dé-
sinfection soignée du sol.. L'emploi de la
substance désinfectante peut prêter à des
discussions. M. DkLACitoix, s'appuyant sur
des expériences toutes récentes et encore en
voie d'exécution, considère que le formol
du commerce (aldéhyde formique en solu-
tion à 40 p. 100) remplit, à ce sujet, toutes
les indications. On injectera dans le sol,
avec le pal employé pour le sulfure de car-
bone, environ 5o gr. de formol par mètre
carré, ce qui correspond à quatre coups de
pal à peu près, à une profondeur de o m. 20
à o m. 25. Le formol a, sur les composés
cupriques, mercuriques, phénoliques, le
grand avantage d'être entièrement volatili-
sable et de ne laisser séjourner dans le sol
aucun principe nuisible à la végétation. Le
coût de ce traitement revient à 10 ou 11
centimes le mètre carré, sans compter la
main-d'œuvre.
Les recherches de M Orton, aux Etats-
Unis, ont montré que les races de cotons 1
égyptiens étaient résistantes à cette maladie.
L'apparition de la maladie actuelle prouve
que cette observation est moins trop absolue.
On devra chercher à augmenter encore cette
résistance par la sélection; mais le Dr DELA-
CROIX pense que, avant d'avoir obtenu des
résultats précis dans cet ordre d'idées, il vaut
mieux s'adresser, pour les graines à semer,
à des cantons où la maladie n'a pas sévi.
Pour l'usage des engrais, M. DELACROIX
s'est montré très réservé. Il a tout lieu de
croire cependant que l'emploi des nitrates et
des engrais azotés à utilisation rapide fa-
cilite probablement l'extension du mal.
Il ne sait rien de précis au sujet des autres
engrais.
Pour terminer, il nous déclare que, si l'on
observe soigneusement les précautions qu'il
indique, il ne lui semble pas vraisemblable
que la maladie prenne une grande extension
et s'implante définitivement en Egypte.
L'Arrowroot et l'éruption de Saint=Vincent
Situation commerciale et statistique de l'arrowroot. — Composition chimique des cendres volcaniques.
— L'éruption de la Soufrière et l'approvisionnement du marché anglais.
Par M. HAROLD HAMEL SMITH.
Le produit que vise notre aimable correspondant
de Londres, est peu cultivé dans les pays où cir-
cule principalement le « Journal d'Agriculture
Tropicale » ; toutefois, sans que nous sachions
exactement pour quelle raison il y est délaissé.
D'après les descriptions qu'en donnent M. JUMELLE
( « Les Cultures Coloniales : Plantes alimen-
taires»), et le Dr NICHOLLS (« Petit Traité d'Agri-
culture tropicale»),le A/ararca t.quifournitl'arrow-
root des Indes Occidentales, paraît assez exi-
geant quant à la naturedu sol, etc., il semble aussi
qu'on ait besoin d'une main d'oeuvre abondante et ,
méticuleuse, tant pour la culture que pour
l'extraction de la fécule.
M. JUMELLE écrit : « La plante est aujourd'hui
très cultivée aux Bermudes et, dans les Antilles,à
la Barbade et à Saint-Vincent; elle l'est aussi dans
le sud des Etats-Unis, au Brésil, dans la région de
Madras, en Malaisie, au Natal, à la Réunion, à
Maurice »; mais il ne s'en suit pas que l'arrowroot
soit exporté de tous ces pays.
D'après NICHOLLS, le produit des Bermudes est
le plus coté sur le marché de Londres; celuide
Saint-Vincent le serait beaucoup moins, malgré la
forte production de cette île et le soin extrême
dont la préparation du fécule est entourée dans
quelques-unes de ses grandes plantations.
Ce qu'onappelle dans les manuels l' « arrowroot
du Queensland », provient du Canna edulis, cul-
tivé dans cette colonie australienne. Autrefois,
l'ile antillaise de Saint-Christophe (St. Kitts) était
seule à exporter cette qualité. Commercialement
le produit porte le nom de « tous les mois », non
seulement aux Antilles, mais aussi sur le marché
de Londres. Ses applications sont différentes de
celles de l'arrowroot vrai.
La question de la valeur fertilisante des cendres
volcaniques sera traitée prochainement dans ce
Journal par M. COUTURIER; on dispose déjà, en
effet, d'un certain nombre d'analyses se rappor-
tant aux éruptions de Saint-Vincent et de la Mar-
tinique. Toutes, malheureusement, confirment la
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chiffres cités ci-après.
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