Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1902 31 août 1902
Description : 1902/08/31 (A2,N14). 1902/08/31 (A2,N14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377666v
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 246
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- .......... Page(s) .......... 247
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 251
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- .......... Page(s) .......... 254
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- .......... Page(s) .......... 256
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, n°s 194-209, sur papier bleu
- FIGURES
N° 14 — AÔUT 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 249
(Addis-Ababa est par 2.5oom, et il a fait
plutôt froid), mais qui est encore par i.8oom
d'altitude.
« La température, en benne saison (février
à juillet) y est d'environ 3o° le jour, 18 à
200 la nuit.
« Pendant les pluies (de fin juin à fin sep-
tembre), pluies très abondantes, la tempé-
rature se trouve notablement refroidie : elle
ne dépasse guère 20° le jour et 14 à t 5° la
nuit.-Enfin, pendant l'hiver (de fin octobre
à fin janvier) les journées oscillent entre
180 et 2 51; mais les nuits sont très froides,
<6 à 8° centigrades.
« Le sol est une couche d'alluvion très
profonde. La vallée est entourée, sur 3 côtés,
de hautes montagnes; mais elle est large et
ouverte au Nord-Est, par où viennent des
vents souvent violents.
« En 1900, j'ai acheté, à Paris, beaucoup
de plantes diverses. Malgré un très long
voyage en caravane, presque toutes sont
arrivées ici vivantes, certaines ayant même
progressé. Quoique soignées par un jardi-
nier compétent, tout est cependant mort
depuis, sauf deux mandariniers.
« Des Manihot Glaçiovii, sur 25.000 grai-
nes arrivées, j'ai aujourd'hui .seulement
i.ioo pieds, pas très brillants et qui sont
tationnaires. J'ai redemandé 5o.ooo graines
de ce même caoutchoutier à mon premier
fournisseur et 20.000 ailleurs; j'avais bien
recommandé de ne les expédier qu'à une
date donnée, pour laquelle j'envoyais un
exprès avec des mulets, pour arriver en
15 jours du terminus actuel du chemin de
fer à ma concession. Rien n'y a fait : Les
graines m'ont été expédiées 2 mois trop tôt
et sont restées à la grande chaleur du désert,
pendant plus de 4 mois. Le résultat est que,
sur le tout, il y a juste 200 graines de
levées.
« Les diversespersonnesàqui j'ai demandé
des renseignements m'ont répondu : Faites
du Manihot Gla\iovii ouduchanvre de Sisal.
Mais le chanvre de Sisal vaut, sur le marché
mondial, 400 à 5oo fr. la tonne, et nous
avons 460 fr. par tonne de frais de trans-
port jusqu'à Djibouti, plus le bateau, ce qui
fait encore 5o à 60 francs.
«Il y a des espèces d'agaves textiles dans le
pays, ou mieux dans le désert avant d'y
arriver ; leur fibre ressemble beaucoup à ce
que j'ai vu à Paris comme chanvre de Sisal
provenant du Yucatan. Nous avons même
une espèce, à feuille large, dont la fibre est
encore plus fine et plus résistante. Je crois
que ce sera à exploiter lorsque le chemin de
fer venant plus près, nous aurons moins de
frais de transport. Mais, pour défibrer ces
plantes indigènes, il faudra avoir de petites
machines très légères et portatives, pour
aller les traiter sur place et n'avoir que la
fibre à transporter. Le transport à une usine
- étant donné qu'il faut récolter partout où
il y en a, et àde grandes distances - ne serait
pas pratique.
« L'hiver dernier, j'ai fait venir 5o pieds de
presque tous les arbres fruitiers d'Europe.
Ils sont arrivés en 1 3 jours de Djibouti ici :
200 km. en chemin de fer et 5oo km. à dos
de mulets. Tout est arrivé en parfait état et
pousse à souhait, surtout les orangers,
mandariniers, citronniers. Mais je ne vois
pas là les éléments d'une affaire commer-
ciale: c'est intéressant pour le pays, complè-
tement dépourvu de fruits ; mais c'est tout.
« Près du Harar, par i.400m d'altitude, un
Grec, qui a une belle plantation de café, a
semé, pour essai, quelques graines de Ma-
nihot Gla^iovii, en janvier 1901. Depuis, ses
arbres ont atteint 3 et 4 m. et ont 10 à 12 cm.
de diamètre. Les nôtres, plantés en mars,
ont 2 m. et sont gros comme le pouce; en-
core, pas tous. Cela pourrait-il provenir de
notre altitude trop haute? »
Le cowpea, culture intercalaire à es-
sayer dans les bananeries.
Lettre de M..1. J. ESMENJAUD.
M. J. J. Es MENJAUD nous écritdu Guatémala:
« Je trouve parfaitement exact ce que
M. COUTURIER dit sur la fumure de la banane,
dans votre no 10; mais à mon avis il faudrait,
en plus, trouver une plante à propager dans
les champs de bananes, qui soit assez vigou-
reuse pour empêcher l'envahissement du
terrain par les mauvaises herbes et qui en
(Addis-Ababa est par 2.5oom, et il a fait
plutôt froid), mais qui est encore par i.8oom
d'altitude.
« La température, en benne saison (février
à juillet) y est d'environ 3o° le jour, 18 à
200 la nuit.
« Pendant les pluies (de fin juin à fin sep-
tembre), pluies très abondantes, la tempé-
rature se trouve notablement refroidie : elle
ne dépasse guère 20° le jour et 14 à t 5° la
nuit.-Enfin, pendant l'hiver (de fin octobre
à fin janvier) les journées oscillent entre
180 et 2 51; mais les nuits sont très froides,
<6 à 8° centigrades.
« Le sol est une couche d'alluvion très
profonde. La vallée est entourée, sur 3 côtés,
de hautes montagnes; mais elle est large et
ouverte au Nord-Est, par où viennent des
vents souvent violents.
« En 1900, j'ai acheté, à Paris, beaucoup
de plantes diverses. Malgré un très long
voyage en caravane, presque toutes sont
arrivées ici vivantes, certaines ayant même
progressé. Quoique soignées par un jardi-
nier compétent, tout est cependant mort
depuis, sauf deux mandariniers.
« Des Manihot Glaçiovii, sur 25.000 grai-
nes arrivées, j'ai aujourd'hui .seulement
i.ioo pieds, pas très brillants et qui sont
tationnaires. J'ai redemandé 5o.ooo graines
de ce même caoutchoutier à mon premier
fournisseur et 20.000 ailleurs; j'avais bien
recommandé de ne les expédier qu'à une
date donnée, pour laquelle j'envoyais un
exprès avec des mulets, pour arriver en
15 jours du terminus actuel du chemin de
fer à ma concession. Rien n'y a fait : Les
graines m'ont été expédiées 2 mois trop tôt
et sont restées à la grande chaleur du désert,
pendant plus de 4 mois. Le résultat est que,
sur le tout, il y a juste 200 graines de
levées.
« Les diversespersonnesàqui j'ai demandé
des renseignements m'ont répondu : Faites
du Manihot Gla\iovii ouduchanvre de Sisal.
Mais le chanvre de Sisal vaut, sur le marché
mondial, 400 à 5oo fr. la tonne, et nous
avons 460 fr. par tonne de frais de trans-
port jusqu'à Djibouti, plus le bateau, ce qui
fait encore 5o à 60 francs.
«Il y a des espèces d'agaves textiles dans le
pays, ou mieux dans le désert avant d'y
arriver ; leur fibre ressemble beaucoup à ce
que j'ai vu à Paris comme chanvre de Sisal
provenant du Yucatan. Nous avons même
une espèce, à feuille large, dont la fibre est
encore plus fine et plus résistante. Je crois
que ce sera à exploiter lorsque le chemin de
fer venant plus près, nous aurons moins de
frais de transport. Mais, pour défibrer ces
plantes indigènes, il faudra avoir de petites
machines très légères et portatives, pour
aller les traiter sur place et n'avoir que la
fibre à transporter. Le transport à une usine
- étant donné qu'il faut récolter partout où
il y en a, et àde grandes distances - ne serait
pas pratique.
« L'hiver dernier, j'ai fait venir 5o pieds de
presque tous les arbres fruitiers d'Europe.
Ils sont arrivés en 1 3 jours de Djibouti ici :
200 km. en chemin de fer et 5oo km. à dos
de mulets. Tout est arrivé en parfait état et
pousse à souhait, surtout les orangers,
mandariniers, citronniers. Mais je ne vois
pas là les éléments d'une affaire commer-
ciale: c'est intéressant pour le pays, complè-
tement dépourvu de fruits ; mais c'est tout.
« Près du Harar, par i.400m d'altitude, un
Grec, qui a une belle plantation de café, a
semé, pour essai, quelques graines de Ma-
nihot Gla^iovii, en janvier 1901. Depuis, ses
arbres ont atteint 3 et 4 m. et ont 10 à 12 cm.
de diamètre. Les nôtres, plantés en mars,
ont 2 m. et sont gros comme le pouce; en-
core, pas tous. Cela pourrait-il provenir de
notre altitude trop haute? »
Le cowpea, culture intercalaire à es-
sayer dans les bananeries.
Lettre de M..1. J. ESMENJAUD.
M. J. J. Es MENJAUD nous écritdu Guatémala:
« Je trouve parfaitement exact ce que
M. COUTURIER dit sur la fumure de la banane,
dans votre no 10; mais à mon avis il faudrait,
en plus, trouver une plante à propager dans
les champs de bananes, qui soit assez vigou-
reuse pour empêcher l'envahissement du
terrain par les mauvaises herbes et qui en
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