Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1902 31 juillet 1902
Description : 1902/07/31 (A2,N13). 1902/07/31 (A2,N13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377665f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, nos 172-193. sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 219
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
- .......... Page(s) .......... 224
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 203
N°I3 -JUILLET 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 215
fermes, vu la rareté de ces provenances. On
a payé jusqu'à fr. 6,90 pour boules rouges
du Soudan de première qualité, soit 10 cen-
times de plus que le mois dernier. Par con-
tre lesTwists sont en baisse légère,à fr. 6,25.
Il s'est traité de grosses affaires à Lis-
bonne, en caoutchoucs de Loanda, à fr.4,50
franco bord Lisbonne, et en caoutchoucs de
Benguela. à fr. 4,80. La différence de prix
entre ces sortes, presque similaires, tend
donc à augmenter.
Le caoutchouc des Indes-Orientales
continue à être négligé.
Le Bornéo (prima) est offert à fr. 5,5o.
Anvers. — Le 3 juillet a eu lieu une vente
importante, comprenant 419 tonnes, sur
lesquelles tout a été vendu à l'exception de
75 tonnes, traitées, pour la plus grande
partie, par contrats privés après la vente.
Les sortes rouges, telles que le Bas Congo
et le Kassaï, se sont vendues à de hauts prix,
parfois au-dessus des taxes.
Les sortes blanches ont été moins recher-
chées et se sont vendues de 10 à 20 centimes,
parfois même à 5o centimes au-dessous des
prix demandés.
La prochaine vente aura lieu le 31 juillet
et comprendra 250 tonnes.
HECHT FRÈRES & CÍe
75, rue St-Lazare.
Paris, 21 juillet 1902.
Càfé
LE CAFÉ AU COSTA-RICA
Statistiques. — Avantage du marché anglais. —
Concurrence brésilienne.
D'après M. EMILE JORE.
L'Office national du Commerce extérieur vient
de publier, un très intéressant rapport de M.
EMILE JORE, Consul de France, sur la « Situa-
tion économique et commerciale de la République
du Costa-Rica en 1900-1901 ». L'auteur est, parmi
les consuls français, l'un de ceux qui connaissent
et aiment leur pays de résidence, et le document
serait parfait s'il ne retardait pas d'une année.
Un de nos lecteurs du Costa-Rica, nous a, d'ail-
leurs promis les chiffres récents.
Cet abonné nous disait que lui aussi n'a
jamais pu, malgré ses excellentes relations à Bor-
deaux, y placer le café de sa plantation à un prix
aussi avantageux qu'à Londres, et qu'il a fini par
y renoncer. Quelle est l'explication de ce fait?
Serait-elle dans l'imposition douanière? Nous se-
rions obligé aux importateurs qui voudraient
nous éclairer sur ce point.
Voici les principaux passages du rapport de
M. JORE :
Le café et la banane sont les principaux
articles d'exportation du Costa-Rica. En
1900, sur une trentaine de millions de francs
de marchandises exportées, le café a figuré
pour dix-neuf millions et la banane pour
presque sept millions.
La quantité exportée en 1900 fut égale à
16.100.905 kg., soit 734.234 kg. de plus
qu'en 1899. Sur cette quantité,9.533.o53 kg.
de « qualité courante » s'en allèrent en An-
gleterre, 5.526.096 kg. de « qualité cou-
rante », en d'autres pays. La « qualité infé-
rieure » ne figurait que pour 1.041.766 kg. ;
pour tous pays.
La France n'a reçu, en 1900, que 584.456kg
de café du Costa-Rica dont 533.56o kg. re-
présentent la part de Bordeaux.
C'est bien peu de chose. Il y a lieu de
constater que l'importation en Francea aug-
menté régulièrement de plus de 100.000 kg.
par an depuis 1898; ce résultat est dû prin-
cipalement à MM. TOURNON & Cie, dont la
maison mère est à Bordeaux. Cependant,
cette maison même qui marche à la tête des
exportateurs du café du Costa-Rica, envoie
encore de préférence ses cafés à Londres où
elle obtient de meilleurs prix.
En effet, les cafés du Costa-Rica de la
récolte de 1900 ont obtenu à Londres le
prix moyen brut de 70 s. 8d. le cwt. de
52 kg. 12 contre 60 s. en 1899 et 59 s. 8d.
en 1898. Or, on calcule que les mêmes cafés,
vendus sur les autres marchés, sont payésen
moyenne 20 p. 100 de moins. Ainsi, la
Direction de la statistique admet, pour
l'année 1900, les prix d'évaluation suivants :
café courant, à Londres, 1 fr. 3325 le kilo-
gramme; café courant, autres marchés,
1.0660; café inférieur, 0,391.
fermes, vu la rareté de ces provenances. On
a payé jusqu'à fr. 6,90 pour boules rouges
du Soudan de première qualité, soit 10 cen-
times de plus que le mois dernier. Par con-
tre lesTwists sont en baisse légère,à fr. 6,25.
Il s'est traité de grosses affaires à Lis-
bonne, en caoutchoucs de Loanda, à fr.4,50
franco bord Lisbonne, et en caoutchoucs de
Benguela. à fr. 4,80. La différence de prix
entre ces sortes, presque similaires, tend
donc à augmenter.
Le caoutchouc des Indes-Orientales
continue à être négligé.
Le Bornéo (prima) est offert à fr. 5,5o.
Anvers. — Le 3 juillet a eu lieu une vente
importante, comprenant 419 tonnes, sur
lesquelles tout a été vendu à l'exception de
75 tonnes, traitées, pour la plus grande
partie, par contrats privés après la vente.
Les sortes rouges, telles que le Bas Congo
et le Kassaï, se sont vendues à de hauts prix,
parfois au-dessus des taxes.
Les sortes blanches ont été moins recher-
chées et se sont vendues de 10 à 20 centimes,
parfois même à 5o centimes au-dessous des
prix demandés.
La prochaine vente aura lieu le 31 juillet
et comprendra 250 tonnes.
HECHT FRÈRES & CÍe
75, rue St-Lazare.
Paris, 21 juillet 1902.
Càfé
LE CAFÉ AU COSTA-RICA
Statistiques. — Avantage du marché anglais. —
Concurrence brésilienne.
D'après M. EMILE JORE.
L'Office national du Commerce extérieur vient
de publier, un très intéressant rapport de M.
EMILE JORE, Consul de France, sur la « Situa-
tion économique et commerciale de la République
du Costa-Rica en 1900-1901 ». L'auteur est, parmi
les consuls français, l'un de ceux qui connaissent
et aiment leur pays de résidence, et le document
serait parfait s'il ne retardait pas d'une année.
Un de nos lecteurs du Costa-Rica, nous a, d'ail-
leurs promis les chiffres récents.
Cet abonné nous disait que lui aussi n'a
jamais pu, malgré ses excellentes relations à Bor-
deaux, y placer le café de sa plantation à un prix
aussi avantageux qu'à Londres, et qu'il a fini par
y renoncer. Quelle est l'explication de ce fait?
Serait-elle dans l'imposition douanière? Nous se-
rions obligé aux importateurs qui voudraient
nous éclairer sur ce point.
Voici les principaux passages du rapport de
M. JORE :
Le café et la banane sont les principaux
articles d'exportation du Costa-Rica. En
1900, sur une trentaine de millions de francs
de marchandises exportées, le café a figuré
pour dix-neuf millions et la banane pour
presque sept millions.
La quantité exportée en 1900 fut égale à
16.100.905 kg., soit 734.234 kg. de plus
qu'en 1899. Sur cette quantité,9.533.o53 kg.
de « qualité courante » s'en allèrent en An-
gleterre, 5.526.096 kg. de « qualité cou-
rante », en d'autres pays. La « qualité infé-
rieure » ne figurait que pour 1.041.766 kg. ;
pour tous pays.
La France n'a reçu, en 1900, que 584.456kg
de café du Costa-Rica dont 533.56o kg. re-
présentent la part de Bordeaux.
C'est bien peu de chose. Il y a lieu de
constater que l'importation en Francea aug-
menté régulièrement de plus de 100.000 kg.
par an depuis 1898; ce résultat est dû prin-
cipalement à MM. TOURNON & Cie, dont la
maison mère est à Bordeaux. Cependant,
cette maison même qui marche à la tête des
exportateurs du café du Costa-Rica, envoie
encore de préférence ses cafés à Londres où
elle obtient de meilleurs prix.
En effet, les cafés du Costa-Rica de la
récolte de 1900 ont obtenu à Londres le
prix moyen brut de 70 s. 8d. le cwt. de
52 kg. 12 contre 60 s. en 1899 et 59 s. 8d.
en 1898. Or, on calcule que les mêmes cafés,
vendus sur les autres marchés, sont payésen
moyenne 20 p. 100 de moins. Ainsi, la
Direction de la statistique admet, pour
l'année 1900, les prix d'évaluation suivants :
café courant, à Londres, 1 fr. 3325 le kilo-
gramme; café courant, autres marchés,
1.0660; café inférieur, 0,391.
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