Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1902 30 juin 1902
Description : 1902/06/30 (A2,N12). 1902/06/30 (A2,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776641
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 166
- .......... Page(s) .......... 170
- .......... Page(s) .......... 171
- LIVRES NOUVEAUX
- .......... Page(s) .......... 175
- Annonces bibliographiques, nos145-171, sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 183
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 165
N° 12 — JUIN 1002 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE i83
trop bas, mais peut-être de provoquer une
certaine reprise, comme on l'a vu en
1899/1900 ».
L'évolution des prix dépendra probable-
ment aussi, du plus ou moins de précocité
de la récolte. Il paraît justement qu'elle sera
tardive, ce qui pourrait contribuer au relè-
vement des cours.
liCTU liLITÉS
Rizières américaines : Moissonneuses-
lieuses et moissonneuses simples.
Comment nous faisons notre enquête.
y répondent d'une manière complète et satisfai-
sante. Voici exactement ce que nous écrit notre
collaborateur :
(Une lettre de M. F. MAIN).
Depuis le mois de janvier, nous avons donné,
dans chacun de nos cahiers, des documents d'ac-
tualité concernant la culture du riz aux Etats-
Unis (voyez nu 7, pp. 12-14 ; no 8, p. 47; n° 9, pp.
70-79 ; n° 10, pp. 114-115 et p. 125 ; n° 11, p. 158).
Ce qui constitue la nouveauté de cette culture,
c'est la très large application des machines ; nous
insistons donc particulièrement sur ce côté. Un
abonné qui est devenu pour ce « Journal » un
fidèle ami fait d'ailleurs le nécessaire pour nous
empêcher d'oublier ce problème, d'une impor-
tance de premier ordre' pour lui ; car il est décidé
à tenter en Cochinchine une exploitation outillée
à l'américaine, et il lui faut des renseignements
absolument précis. Il lit tout ce qui se publie sur
le riz, l'annote, trouve le point faible et ne man-
que pas de venir nous poser les questions qui
l'embarrassent. Souvent, elles nous embarrassent
tout autant ; mais alors nous les repassons, à no-
tre tour, à M. F. MAIN, dont les lecteurs du
« Journal d'Agriculture Tropicale » ont remarqué
la grande compétence en matière de machines, et
qui porte à la culture et à l'utilisation du riz un
intérêt tout particulier. D'autres fois, lorsque, à
nous trois, nous n'arrivons pas à nous en tirer,
nous allons soumettre la difficulté à M. le pro-
fesseur STUBBS, le très savant directeur des sta-
tions agronomiques de la Louisiane, qui a de
l'amitié pour le « Journal D et ne nous refuse
point ses lumières.
Nous avons pu ainsi publier déjà la solution
de plusieurs questions douteuses ; différentes en-
quêtes sont engagées, dont le résultat sera publié
en temps utile.
Aujourd'hui, nous venons de recevoir de
M. F. MAIN une lettre où il reprend les données
de l'un des problèmes capitaux de la culture du
riz selon les principes modernes ; il s'agit de la
récolte au moyen des machines. Nos amis du
Texas et de la Louisiane doivent savoir à quoi
s'en tenir, et il aura probablement suffi que la
question leur ait été nettement posée, pour qu'ils
Mon cher Directeur,
Ces jours derniers, à un concours agri-
cole en province, je me suis trouvé en rela-
tions avec un Américain qui représente l'une
des plus grandes maisons des Etats-Unis
pour les faucheuses et moissonneuses. Entre
autres choses, nous avons causé des lieuses
à riz, et je vous avoue que les assertions de
mon interlocuteur ne s'accordent guère avec
les innombrables articles publiés sur cette
matière dans les journaux américains.
« Il n'y a en Amérique, m'a-t-il dit, que
peu de lieuses pour le riz. On coupe encore
beaucoup à la main, tant les riz de terrains
secs que les riz irrigués. Avec la faucille, la
moissonneuse mécanique simple est l'ins-
trument le plus employé. Il y a, en effet, en
usage beaucoup plus de moissonneuses
simples que de moissonneuses-lieuses. Ce
fait est dû en grande partie au poids des
lieuses qui sont beaucoup plus lourdes que
les machines analogues employées pour le
blé. La roue porteuse est plus large, plus
solide et munie de gros crampons, afin de
pouvoir rouler sans trop enfoncer dans la
boue (sic !). Cela augmente naturellement de
beaucoup la traction et rend le travail de
récolte plus pénible. »
« J'ai fait moi même, a ajouté mon Améri-
cain, des essais en Egypte avec une simple
moissonneuse à blé. Nous avons presque
totalement évité l'enfoncement de la ma-
chine en plaçant un rouleau de bois sous le
tablier, en arrière de la barre coupeuse. Les
résultats obtenus ont été très satisfaisants.
« Quant aux photographies que l'on
répand à profusion, montrant plusieurs
trop bas, mais peut-être de provoquer une
certaine reprise, comme on l'a vu en
1899/1900 ».
L'évolution des prix dépendra probable-
ment aussi, du plus ou moins de précocité
de la récolte. Il paraît justement qu'elle sera
tardive, ce qui pourrait contribuer au relè-
vement des cours.
liCTU liLITÉS
Rizières américaines : Moissonneuses-
lieuses et moissonneuses simples.
Comment nous faisons notre enquête.
y répondent d'une manière complète et satisfai-
sante. Voici exactement ce que nous écrit notre
collaborateur :
(Une lettre de M. F. MAIN).
Depuis le mois de janvier, nous avons donné,
dans chacun de nos cahiers, des documents d'ac-
tualité concernant la culture du riz aux Etats-
Unis (voyez nu 7, pp. 12-14 ; no 8, p. 47; n° 9, pp.
70-79 ; n° 10, pp. 114-115 et p. 125 ; n° 11, p. 158).
Ce qui constitue la nouveauté de cette culture,
c'est la très large application des machines ; nous
insistons donc particulièrement sur ce côté. Un
abonné qui est devenu pour ce « Journal » un
fidèle ami fait d'ailleurs le nécessaire pour nous
empêcher d'oublier ce problème, d'une impor-
tance de premier ordre' pour lui ; car il est décidé
à tenter en Cochinchine une exploitation outillée
à l'américaine, et il lui faut des renseignements
absolument précis. Il lit tout ce qui se publie sur
le riz, l'annote, trouve le point faible et ne man-
que pas de venir nous poser les questions qui
l'embarrassent. Souvent, elles nous embarrassent
tout autant ; mais alors nous les repassons, à no-
tre tour, à M. F. MAIN, dont les lecteurs du
« Journal d'Agriculture Tropicale » ont remarqué
la grande compétence en matière de machines, et
qui porte à la culture et à l'utilisation du riz un
intérêt tout particulier. D'autres fois, lorsque, à
nous trois, nous n'arrivons pas à nous en tirer,
nous allons soumettre la difficulté à M. le pro-
fesseur STUBBS, le très savant directeur des sta-
tions agronomiques de la Louisiane, qui a de
l'amitié pour le « Journal D et ne nous refuse
point ses lumières.
Nous avons pu ainsi publier déjà la solution
de plusieurs questions douteuses ; différentes en-
quêtes sont engagées, dont le résultat sera publié
en temps utile.
Aujourd'hui, nous venons de recevoir de
M. F. MAIN une lettre où il reprend les données
de l'un des problèmes capitaux de la culture du
riz selon les principes modernes ; il s'agit de la
récolte au moyen des machines. Nos amis du
Texas et de la Louisiane doivent savoir à quoi
s'en tenir, et il aura probablement suffi que la
question leur ait été nettement posée, pour qu'ils
Mon cher Directeur,
Ces jours derniers, à un concours agri-
cole en province, je me suis trouvé en rela-
tions avec un Américain qui représente l'une
des plus grandes maisons des Etats-Unis
pour les faucheuses et moissonneuses. Entre
autres choses, nous avons causé des lieuses
à riz, et je vous avoue que les assertions de
mon interlocuteur ne s'accordent guère avec
les innombrables articles publiés sur cette
matière dans les journaux américains.
« Il n'y a en Amérique, m'a-t-il dit, que
peu de lieuses pour le riz. On coupe encore
beaucoup à la main, tant les riz de terrains
secs que les riz irrigués. Avec la faucille, la
moissonneuse mécanique simple est l'ins-
trument le plus employé. Il y a, en effet, en
usage beaucoup plus de moissonneuses
simples que de moissonneuses-lieuses. Ce
fait est dû en grande partie au poids des
lieuses qui sont beaucoup plus lourdes que
les machines analogues employées pour le
blé. La roue porteuse est plus large, plus
solide et munie de gros crampons, afin de
pouvoir rouler sans trop enfoncer dans la
boue (sic !). Cela augmente naturellement de
beaucoup la traction et rend le travail de
récolte plus pénible. »
« J'ai fait moi même, a ajouté mon Améri-
cain, des essais en Egypte avec une simple
moissonneuse à blé. Nous avons presque
totalement évité l'enfoncement de la ma-
chine en plaçant un rouleau de bois sous le
tablier, en arrière de la barre coupeuse. Les
résultats obtenus ont été très satisfaisants.
« Quant aux photographies que l'on
répand à profusion, montrant plusieurs
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