Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1902 30 juin 1902
Description : 1902/06/30 (A2,N12). 1902/06/30 (A2,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776641
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 166
- .......... Page(s) .......... 170
- .......... Page(s) .......... 171
- LIVRES NOUVEAUX
- .......... Page(s) .......... 175
- Annonces bibliographiques, nos145-171, sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 183
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 165
t N- 12, - JUIN 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE i85
Influences locales. — Pour terminer, je
dirai, comme M. LÉoN TOUCHAIS, que la cul-
ture de la vanille est très différente d'une
contrée à une autre. Ici même, près de Los
Amates (60 milles. de la mer, 5o mètres d'al-
titude), la gousse est mûre en décembre-jan-
vier ; à 20 milles de là, dans les environs de
Gualàn (80 milles de la mer,: 100 à i5o m.
d'altitude) elle est mûre fin mars-avril. On
pourrait citer, sans peine, de nombreux
exemples dans cet ordre d'idées.
Je me mets d'ailleurs à l'entière disposition
des lecteurs du « Journal dAgricultureTro-
picale » pour tous renseignements que vous
aimeriez à avoir sur le Guatémala, surtout
sur la partie Est de ce pays.
Gualàn, République de Guatémala.
F. d'HÉRELLE.
Sur le prix marchand de la ramie
en lanières
Lettre de M. CH. RIVIÈRE
Dans le numéro de mai, nous avons exposé
longuement un projet de M. DAZEY, d'Alger, con-
sistant à décortiquer la ramie au moyen d'un
simple broyeur à sarments, à peine modifié pour
la circonstance. L'inventeur pose en principe que,
jusqu'à nouvel ordre, le cultivateur peut se dis-
penser de produire lui-même de la fibre nette, et
aura avantage à se défaire de sa récolte sous
forme de lanières (« ribbons ») qui pourront se
vendre 35 francs les 100 kg.
M. CH. RIVIÈRE, qui a été le rapporteur général
du dernier Congrès de la Ramie, nous écrit à ce
propos, faisant allusion au très sommaire aperçu
bibliographique de la question, qui précède notre
note sur l'entreprise de M. DAZEY :
« Vous avez en grande partie remis au
point les données de M. DAZEY. Il y a lieu
d'insister sur ce point que la transformation
en lanières ou rubans (« ribbons ») n'est que
l'ancienne méthode, si justement décriée,
en ce sens qu'elle exige du filateur, l'em-
ploi de bains chimiques dont l'application
est si délicate. Aux machines modernes
perfectionnées, est-il raisonnable d'opposer
un outil rudimentaire qui nous ramène à
plus de 25 ans. en arrière ?
c Je ne comprends pas comment des fila-
teursontpu répondre, à une offre de lanières
grossières, par un prix de 35 fr. les 100 kilos.
Il serait intéressant d'avoir, de la part des
industriels intéressés, un avis formel, ne
laissant aucune place au doute. Le Comité
linier de Lille me semble particulièrement
autorisé pour répondre à cette question. »
Lettre de M. JULES KARPELÈS.
M. J. KAPPELÈS. cultive la ramie dans l'Inde
anglaise, sur une petite échelle, depuis 1898; ac-
tuellement, il est occupé à organiser une exploi-
tation en grand qui ne comprendra pas moins
de 5oo hectares; nous donnerons des détails sur
cette entreprise dans notre prochain numéro.
Sur le point spécial qui nous préoccupe, il
se prononce dans le même sens que M. RIVIÈRE : -
« A titre de cultivateur et de futur négo-
ciant en ramie, je suis avec un vif intérêt
tout ce qui se publie sur cette mystérieuse
fibre qui a déjà fait couler tant d'encre et
absorbé tant de capitaux. Votre numéro du
31 mai parle des résultats obtenus par M.
DAZEY, d'Alger. Ses chiffres sontle produit de
multiplications, comme vous le dites fort
bien, les essais réels n'ayant porté que sur
un seul are. Il serait intéressant de voir ce
que donneraient quelques hectares, autre-
ment dit une expérience pratique vraiment
commerciale.
« Il serait aussi intéressant de savoir le
nom ou tout au moins la qualité de l'indus-
triel qui a offert, voire même payé, 35 francs
les 100 kilog. de ces lanières que M. DAZEY
lui-même n'ose pas déclarer parfaites.
« Que reste-t-il à faire pour transformer
en filasse les lanières obtenues si aisément?
Avant d'avoir des réponses précises à cette
question, je doute que qui que ce soit puisse
se risquer à vous dire son senti ment sur
l'avenir commercial de la lanière DAZEY. »
JULES KARPELÈS.
Conseiller du Commerce Extérieur.
De quoi dépend la grandeur des feuilles
de thé
Extraits d'une lettre de M. CHARLES lUDGE.
L'ârticle de M. GUIGON, Thé d'Annam, inséré
dans notre cahier de janvier, et les quelques ré-
flexions d'ordre technique dont nous l'avons ac-
compagné nous valent une communication qui
Influences locales. — Pour terminer, je
dirai, comme M. LÉoN TOUCHAIS, que la cul-
ture de la vanille est très différente d'une
contrée à une autre. Ici même, près de Los
Amates (60 milles. de la mer, 5o mètres d'al-
titude), la gousse est mûre en décembre-jan-
vier ; à 20 milles de là, dans les environs de
Gualàn (80 milles de la mer,: 100 à i5o m.
d'altitude) elle est mûre fin mars-avril. On
pourrait citer, sans peine, de nombreux
exemples dans cet ordre d'idées.
Je me mets d'ailleurs à l'entière disposition
des lecteurs du « Journal dAgricultureTro-
picale » pour tous renseignements que vous
aimeriez à avoir sur le Guatémala, surtout
sur la partie Est de ce pays.
Gualàn, République de Guatémala.
F. d'HÉRELLE.
Sur le prix marchand de la ramie
en lanières
Lettre de M. CH. RIVIÈRE
Dans le numéro de mai, nous avons exposé
longuement un projet de M. DAZEY, d'Alger, con-
sistant à décortiquer la ramie au moyen d'un
simple broyeur à sarments, à peine modifié pour
la circonstance. L'inventeur pose en principe que,
jusqu'à nouvel ordre, le cultivateur peut se dis-
penser de produire lui-même de la fibre nette, et
aura avantage à se défaire de sa récolte sous
forme de lanières (« ribbons ») qui pourront se
vendre 35 francs les 100 kg.
M. CH. RIVIÈRE, qui a été le rapporteur général
du dernier Congrès de la Ramie, nous écrit à ce
propos, faisant allusion au très sommaire aperçu
bibliographique de la question, qui précède notre
note sur l'entreprise de M. DAZEY :
« Vous avez en grande partie remis au
point les données de M. DAZEY. Il y a lieu
d'insister sur ce point que la transformation
en lanières ou rubans (« ribbons ») n'est que
l'ancienne méthode, si justement décriée,
en ce sens qu'elle exige du filateur, l'em-
ploi de bains chimiques dont l'application
est si délicate. Aux machines modernes
perfectionnées, est-il raisonnable d'opposer
un outil rudimentaire qui nous ramène à
plus de 25 ans. en arrière ?
c Je ne comprends pas comment des fila-
teursontpu répondre, à une offre de lanières
grossières, par un prix de 35 fr. les 100 kilos.
Il serait intéressant d'avoir, de la part des
industriels intéressés, un avis formel, ne
laissant aucune place au doute. Le Comité
linier de Lille me semble particulièrement
autorisé pour répondre à cette question. »
Lettre de M. JULES KARPELÈS.
M. J. KAPPELÈS. cultive la ramie dans l'Inde
anglaise, sur une petite échelle, depuis 1898; ac-
tuellement, il est occupé à organiser une exploi-
tation en grand qui ne comprendra pas moins
de 5oo hectares; nous donnerons des détails sur
cette entreprise dans notre prochain numéro.
Sur le point spécial qui nous préoccupe, il
se prononce dans le même sens que M. RIVIÈRE : -
« A titre de cultivateur et de futur négo-
ciant en ramie, je suis avec un vif intérêt
tout ce qui se publie sur cette mystérieuse
fibre qui a déjà fait couler tant d'encre et
absorbé tant de capitaux. Votre numéro du
31 mai parle des résultats obtenus par M.
DAZEY, d'Alger. Ses chiffres sontle produit de
multiplications, comme vous le dites fort
bien, les essais réels n'ayant porté que sur
un seul are. Il serait intéressant de voir ce
que donneraient quelques hectares, autre-
ment dit une expérience pratique vraiment
commerciale.
« Il serait aussi intéressant de savoir le
nom ou tout au moins la qualité de l'indus-
triel qui a offert, voire même payé, 35 francs
les 100 kilog. de ces lanières que M. DAZEY
lui-même n'ose pas déclarer parfaites.
« Que reste-t-il à faire pour transformer
en filasse les lanières obtenues si aisément?
Avant d'avoir des réponses précises à cette
question, je doute que qui que ce soit puisse
se risquer à vous dire son senti ment sur
l'avenir commercial de la lanière DAZEY. »
JULES KARPELÈS.
Conseiller du Commerce Extérieur.
De quoi dépend la grandeur des feuilles
de thé
Extraits d'une lettre de M. CHARLES lUDGE.
L'ârticle de M. GUIGON, Thé d'Annam, inséré
dans notre cahier de janvier, et les quelques ré-
flexions d'ordre technique dont nous l'avons ac-
compagné nous valent une communication qui
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