Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 juin 1902 30 juin 1902
Description : 1902/06/30 (A2,N12). 1902/06/30 (A2,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776641
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 166
- .......... Page(s) .......... 170
- .......... Page(s) .......... 171
- LIVRES NOUVEAUX
- .......... Page(s) .......... 175
- Annonces bibliographiques, nos145-171, sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 183
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 165
182 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 12 — JUIN 1902
CAfé
CAFÉS BRÉSILIENS. — Cotes sur
septembre 1902, au Havre, depuis le
4 0ct. 1901; d'après M M.GEORGES MAZE & Cie.
(Pour l'interprétation des notations, voir les
numéros précédents).
4 oct. II nov. 23 mai 6 juin 13 juin 2o juin 27 juin
38.75 52.00 36.75 35.5o 34.5o 35.oo 34.50
Le 13 juin, les livraisons sur juillet se co-
taient à 33.75.
Prévision. — Nous avons déjà signalé,
d'après MM. MAZE & Cie, que l'on s'atten-
dait à ce que la récolte 1901 -1902 dépassât
15.000,000 de sacs. Le 21 juin, H même
maison écrivait : « La récolte s'achève sur
le pied de 15 1/2 millions, comprenant indis-
cutablement une quantité indéfinissable de
vieux cafés retenus dans les dépôts inté-
rieurs, réalisés par les détenteurs à la suite
de la baisse inattendue en janvier der-
nier.
« Sur ces i5 1/2 millions, 10.582.000 sacs
ont quitté le Brésil dans les six premiers
mois (juillet-décembre 1901) qui virent les
les plus hauts prix de la saison, jusqu'à
fr. 49 », ce qui prouve que les Brésiliens
sont d'habiles commerçants.
Les esti mations de la récolte 1902-1903
vont de 7 1/2 millions à 10 millions, selon
les auteurs; on sait, d'ailleurs, combien il
est dangereux de se fier aux évaluations
faites d'aussi bonne heure ; d'autant plus que
les intérêts en jeu sont trop formidables pour
laisser aux évaluateurs leur entière liberté
d'esprit.
Parmi les dissertations à propos de la pro-
chaine saison, il y a lieu de retenir celle que
le « Bulletin du Commerce » oppose à la cir-
culaire baissière dç MM. W. H. CROSSMAN &
FRÈRES, de New-York. En voici quelques
passages, que nous citons d'après le Bulletin
de MM. MAZE & 0% daté du 12 juin :
« MM. W. CROSSMAN& FRÈRES disent qu'en
présence des approvisionnements monstres
qui existent partout, cela ne fait pas grande
différence que la prochaine récolte soit de
9, -1 o, 11 ou 12 millions. Cela peut être vrai
et l'est certainement en théorie, mais ne l'est
pas autant en pratique. L'expérience de la
saison 1899-1900, avec une récolte d'environ
9 millions de sacs et des prix extrêmes de
3o fr. 75 à 48 fr. 25, est là pour démontrer
le bien fondé de notre manière de voir.
« ,.Au 3o juin 1896, l'approvisionne-
ment visible n'était que de 2.555.000 s. et le
courant du mois se cotait 71 fr. L'année sui-
vante, l'approvisionnement accusaituneaug-
mentation de 1.487.000 s. qui le portait à
4.042.000 s. au 3o juin 1897, avec la consé-
quence que le courant du mois ne se cotait
plus que 44 fr. Depuis cette époque, il est
clair que l'article a eu à lutter contre une
production dépassant de plus en plus les
besoins de la consommation, et les difficultés
qui en sont résultées auraient été pour ainsi
dire insurmontables, sans le concours indis-
pensable de la spéculation. Or, précisément
la dépréciation même des cours a engagé
celle-ci à se lancer en plein dans l'article et
c'est elle qui, maintenant, tient le gros des
existences. S'il est vrai que la spéculation ne
fait pas les marchés, les exemples ne man-
quent pas pour prouver qu'elle les impres-
sionne et les dirige même pendant des pé-
riodes plus ou moins longues. Avec des
approvisionnements tellement en dehors de
toute proportion avec les besoins, il n'y a
absolument que cette question de sentiment
qui pourra influencer les marchés : or, il est
évident que celui-ci ne pourra pas être le
même, si la récolte ne paraît être que de
9 millions, que si les recettes semblent indi-
quer 12 millions. Cela revient à dire que,
malgré l'opinion de MM. W. H. CROSSMAN X
& FRÈRES, si les recettes pointent une récolte
d'environ 9 millions de sacs, il devra en
résulter un sentiment favorable, par suite du
développement statistique même de l'article,
comparativement à celui de la précédente
saison, et cela pourra être susceptible, non
seulement d'empêcher les prix de tomber
CAfé
CAFÉS BRÉSILIENS. — Cotes sur
septembre 1902, au Havre, depuis le
4 0ct. 1901; d'après M M.GEORGES MAZE & Cie.
(Pour l'interprétation des notations, voir les
numéros précédents).
4 oct. II nov. 23 mai 6 juin 13 juin 2o juin 27 juin
38.75 52.00 36.75 35.5o 34.5o 35.oo 34.50
Le 13 juin, les livraisons sur juillet se co-
taient à 33.75.
Prévision. — Nous avons déjà signalé,
d'après MM. MAZE & Cie, que l'on s'atten-
dait à ce que la récolte 1901 -1902 dépassât
15.000,000 de sacs. Le 21 juin, H même
maison écrivait : « La récolte s'achève sur
le pied de 15 1/2 millions, comprenant indis-
cutablement une quantité indéfinissable de
vieux cafés retenus dans les dépôts inté-
rieurs, réalisés par les détenteurs à la suite
de la baisse inattendue en janvier der-
nier.
« Sur ces i5 1/2 millions, 10.582.000 sacs
ont quitté le Brésil dans les six premiers
mois (juillet-décembre 1901) qui virent les
les plus hauts prix de la saison, jusqu'à
fr. 49 », ce qui prouve que les Brésiliens
sont d'habiles commerçants.
Les esti mations de la récolte 1902-1903
vont de 7 1/2 millions à 10 millions, selon
les auteurs; on sait, d'ailleurs, combien il
est dangereux de se fier aux évaluations
faites d'aussi bonne heure ; d'autant plus que
les intérêts en jeu sont trop formidables pour
laisser aux évaluateurs leur entière liberté
d'esprit.
Parmi les dissertations à propos de la pro-
chaine saison, il y a lieu de retenir celle que
le « Bulletin du Commerce » oppose à la cir-
culaire baissière dç MM. W. H. CROSSMAN &
FRÈRES, de New-York. En voici quelques
passages, que nous citons d'après le Bulletin
de MM. MAZE & 0% daté du 12 juin :
« MM. W. CROSSMAN& FRÈRES disent qu'en
présence des approvisionnements monstres
qui existent partout, cela ne fait pas grande
différence que la prochaine récolte soit de
9, -1 o, 11 ou 12 millions. Cela peut être vrai
et l'est certainement en théorie, mais ne l'est
pas autant en pratique. L'expérience de la
saison 1899-1900, avec une récolte d'environ
9 millions de sacs et des prix extrêmes de
3o fr. 75 à 48 fr. 25, est là pour démontrer
le bien fondé de notre manière de voir.
« ,.Au 3o juin 1896, l'approvisionne-
ment visible n'était que de 2.555.000 s. et le
courant du mois se cotait 71 fr. L'année sui-
vante, l'approvisionnement accusaituneaug-
mentation de 1.487.000 s. qui le portait à
4.042.000 s. au 3o juin 1897, avec la consé-
quence que le courant du mois ne se cotait
plus que 44 fr. Depuis cette époque, il est
clair que l'article a eu à lutter contre une
production dépassant de plus en plus les
besoins de la consommation, et les difficultés
qui en sont résultées auraient été pour ainsi
dire insurmontables, sans le concours indis-
pensable de la spéculation. Or, précisément
la dépréciation même des cours a engagé
celle-ci à se lancer en plein dans l'article et
c'est elle qui, maintenant, tient le gros des
existences. S'il est vrai que la spéculation ne
fait pas les marchés, les exemples ne man-
quent pas pour prouver qu'elle les impres-
sionne et les dirige même pendant des pé-
riodes plus ou moins longues. Avec des
approvisionnements tellement en dehors de
toute proportion avec les besoins, il n'y a
absolument que cette question de sentiment
qui pourra influencer les marchés : or, il est
évident que celui-ci ne pourra pas être le
même, si la récolte ne paraît être que de
9 millions, que si les recettes semblent indi-
quer 12 millions. Cela revient à dire que,
malgré l'opinion de MM. W. H. CROSSMAN X
& FRÈRES, si les recettes pointent une récolte
d'environ 9 millions de sacs, il devra en
résulter un sentiment favorable, par suite du
développement statistique même de l'article,
comparativement à celui de la précédente
saison, et cela pourra être susceptible, non
seulement d'empêcher les prix de tomber
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