Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1902 30 avril 1902
Description : 1902/04/30 (A2,N10). 1902/04/30 (A2,N10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776626
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
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- Sommaire
N° 10 - AVRIL 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE io3
alors peu solides sur leur base, restent de
végétation médiocre, etc.
« Le mode de culture du bananier est va-
riable suivant les pays, mais partout on cher-
che les moyens de prolonger l'existence d'une
bananerie dont la reconstitution est très coû-
teuse.
« La tendance à l'exhaussement au-dessus
du sol de la masse rhizomateuse, qui est la
cause de la dégénérescence de la souche,
peut être combattue par son rajeunissement
et, pour cela, à l'aide d'un instrument spé-
cial, baraton, louchet, bêches plus ou moins
larges et tranchantes, on enlève les parties
sèches ou mortifiées, souvent en pourriture,
sur lesquelles ont vécu les stipes fructifères.
« La masse rhizomateuse ainsi nettoyée,
évidée, sectionnée, vivifiée, émet des racines
et des bourgeons dans ses parties moyennes
et inférieures et l'on retarde ainsi la dégéné-
rescence des stipes, qui est due à leur déve-
loppement sur le plateau du rhizome, où ils
ne sont plus en contact avec le sol et son
humidité : ils ne vivent, dans ces conditions,
qu'aux dépens de la masse rhizomateuse et
non par les racines qu'ils doivent émettre à
leur base.
« Un mode de rajeunissement de lasouche
est encore son rechaussement, mais il n'est
pas pratique dans une bananerie; il peut
s'appliquer seulement en horticulture, sur
quelques touffes dont on voudrait activer le
développement pour la multiplication.
« L'emploi du baraton, du louchet ou de la
bêche est une opération opposée à la précé-
dente; au lieu de favoriser la végétation des
parties supérieures de la souche rhizoma-
teuse par le rechaussement, on sollicite au
contraire le développement des bourgeons
et des racines, par l'avivement, à l'aide d'un
outil tranchant, des parties moyennes et
basses du système rhizomateux qui forme
un bloc compact. Eviter le développement
des stipes sur le rhizome exhaussé, tel est
le but de l'opération faite à l'aide de l'ins-
trument ci-dessus décrit ».
Les Machines agricoles pour l'Arachide
Quelques considérations sur les machines pour la récolte et la préparation de la graine
par F. MAIN.
Il semble que les nombreuses machines
usitées aux États-Unis pour la culture de
l'arachide aient été peu propagées dans les
colonies et pays chauds proprement dits. Il
est juste de dire que ces machines sont loin
de paraître parfaites, mais il serait tout au
moins profitable de les étudier. D'autant
plus que les nombreuses communications et
correspondances publiées dans le « Journal
d'Agriculture Tropicale » à la suite de l'ar-
ticle programme paru dans le cahier de
juillet, prouvent que l'arachide suscite un
vif intérêt dans les milieux coloniaux, tant
français qu'anglais, portugais et même alle-
mands (1).
(1) Voir « Journal d'Agriculture Tropicale », n° 1
(pp. i2-i6),n° 2 (p. 64),n° 3(pp. 67-72, av. 3 figures,
et pp. 91-93), n° 4 (pp. 120-121), n* 5 (pp. 140-143),
n* 6 (p. 192), n° 8 (pp. 35-38, av. 3 fig.). — Articles et
Nous reviendrons plus tard sur les machines
ayant trait à la culture proprement dite de
l'arachide. En effet, ces machines ne sont
pas absolument spéciales à cette culture,
mais seulement des appropriations, au tra-
vail des terres sablonneuses, d'un matériel
courant. L'emploi de ces machines augmen-
terait d'ailleurs le rendement à l'hectare.
Nous ne verrons aujourd'hui que les ma-
chines dont l'introduction permettrait de
réaliser une économie sur la main-d'œuvre.
Autrement dit, nous prendrons la récolte en
terre, et l'amènerons jusqu'au marché, en
cosses ou écossée.
lettres de MM. POULAIN (Pondichéry), BARBER (Madras),
PAIVA D'ANDRADA (Afrique orientale portugaise),
PERRUCHOT (Sénégal), HURI (Egypte), de VILLÈLK (La
Réunion), COUTURIER (Paris), etc. Sans compter les
nombreuses notes de la Rédaction.
alors peu solides sur leur base, restent de
végétation médiocre, etc.
« Le mode de culture du bananier est va-
riable suivant les pays, mais partout on cher-
che les moyens de prolonger l'existence d'une
bananerie dont la reconstitution est très coû-
teuse.
« La tendance à l'exhaussement au-dessus
du sol de la masse rhizomateuse, qui est la
cause de la dégénérescence de la souche,
peut être combattue par son rajeunissement
et, pour cela, à l'aide d'un instrument spé-
cial, baraton, louchet, bêches plus ou moins
larges et tranchantes, on enlève les parties
sèches ou mortifiées, souvent en pourriture,
sur lesquelles ont vécu les stipes fructifères.
« La masse rhizomateuse ainsi nettoyée,
évidée, sectionnée, vivifiée, émet des racines
et des bourgeons dans ses parties moyennes
et inférieures et l'on retarde ainsi la dégéné-
rescence des stipes, qui est due à leur déve-
loppement sur le plateau du rhizome, où ils
ne sont plus en contact avec le sol et son
humidité : ils ne vivent, dans ces conditions,
qu'aux dépens de la masse rhizomateuse et
non par les racines qu'ils doivent émettre à
leur base.
« Un mode de rajeunissement de lasouche
est encore son rechaussement, mais il n'est
pas pratique dans une bananerie; il peut
s'appliquer seulement en horticulture, sur
quelques touffes dont on voudrait activer le
développement pour la multiplication.
« L'emploi du baraton, du louchet ou de la
bêche est une opération opposée à la précé-
dente; au lieu de favoriser la végétation des
parties supérieures de la souche rhizoma-
teuse par le rechaussement, on sollicite au
contraire le développement des bourgeons
et des racines, par l'avivement, à l'aide d'un
outil tranchant, des parties moyennes et
basses du système rhizomateux qui forme
un bloc compact. Eviter le développement
des stipes sur le rhizome exhaussé, tel est
le but de l'opération faite à l'aide de l'ins-
trument ci-dessus décrit ».
Les Machines agricoles pour l'Arachide
Quelques considérations sur les machines pour la récolte et la préparation de la graine
par F. MAIN.
Il semble que les nombreuses machines
usitées aux États-Unis pour la culture de
l'arachide aient été peu propagées dans les
colonies et pays chauds proprement dits. Il
est juste de dire que ces machines sont loin
de paraître parfaites, mais il serait tout au
moins profitable de les étudier. D'autant
plus que les nombreuses communications et
correspondances publiées dans le « Journal
d'Agriculture Tropicale » à la suite de l'ar-
ticle programme paru dans le cahier de
juillet, prouvent que l'arachide suscite un
vif intérêt dans les milieux coloniaux, tant
français qu'anglais, portugais et même alle-
mands (1).
(1) Voir « Journal d'Agriculture Tropicale », n° 1
(pp. i2-i6),n° 2 (p. 64),n° 3(pp. 67-72, av. 3 figures,
et pp. 91-93), n° 4 (pp. 120-121), n* 5 (pp. 140-143),
n* 6 (p. 192), n° 8 (pp. 35-38, av. 3 fig.). — Articles et
Nous reviendrons plus tard sur les machines
ayant trait à la culture proprement dite de
l'arachide. En effet, ces machines ne sont
pas absolument spéciales à cette culture,
mais seulement des appropriations, au tra-
vail des terres sablonneuses, d'un matériel
courant. L'emploi de ces machines augmen-
terait d'ailleurs le rendement à l'hectare.
Nous ne verrons aujourd'hui que les ma-
chines dont l'introduction permettrait de
réaliser une économie sur la main-d'œuvre.
Autrement dit, nous prendrons la récolte en
terre, et l'amènerons jusqu'au marché, en
cosses ou écossée.
lettres de MM. POULAIN (Pondichéry), BARBER (Madras),
PAIVA D'ANDRADA (Afrique orientale portugaise),
PERRUCHOT (Sénégal), HURI (Egypte), de VILLÈLK (La
Réunion), COUTURIER (Paris), etc. Sans compter les
nombreuses notes de la Rédaction.
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