Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1902 30 avril 1902
Description : 1902/04/30 (A2,N10). 1902/04/30 (A2,N10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776626
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières97
- Sommaire
No io -AVRIL 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 125
les se fermant la nuit, etc.), on s'expose, pour
la suite, à de graves dégâts causés par la
chutede ces arbres qui occupent, d'ailleurs, et
immobilisent de considérables espaces. A
moins de tenter franchement la culture sous
bois, nous croyons que l'abri des grands
arbres doit être évité.
« Dans le cas des terrains nus, il faut abri-
ter; il faut aussi empêcher l'etouffement du
du jeune plant par les hautes herbes, les plan-
tes grimpantes, enfin par toute cette mau-
vaise végétation qui pousse si vite au moment
des pluies.
« On a recommandé à tort, comme abri,
l'arbre à caoutchouc de Ceara (Manihot Gla-
{ioJ!ii¡ : il est facile, en effet, de s'assurer que
rien ne pousse sous son ombre; ÏAlbi^ia
Lebbek et d'autres acacias peuvent rendre des
services, mais il faut les importer. D'unautre
côté, quand ces arbres seront grands, on
retrouvera les inconvénients du premier
cas.
« Pourquoi donc ne pas chercher autour de
soi les abris nécessaires, que le pays lui-
même nous offre? Le cacaoyer pousse vite et
bien àl'ombre des bananiers. On peut donc
employer ce végétal, mais avec précaution car
il est très envahissant.
« Quand les cacaoyers ou les caféiers sont
placés à des intervalles de 4 mètres, il est
facile, au moyen de cultures intercalaires
(coton, canne à sucre, ananas, arachides etc.,
suivant les terrains), d'arrêter les mauvaises
herbes. Quant à l'ombrage, il peut être
fourni par l'ambrevade, pour les plus jeunes
pieds, puis par le papayer.
« Tout le monde connaît l'ambrevade (Caja-
nus indicus), quelquefois nommée pois ou
haricot du Congo. Cette plante bisannuelle
et arborescente, dont la récolte n'est certes
pas à dédaigner, constitue un bon abri pour
les jeunes pieds et en même temps un excel-
lent engrais, à cause de ses feuilles qu'elle
perd en abondance et qui contiennent beau-
coup d'azote, ainsi restitué au sol.
« Quant au papayer, il nous paraît réunir
toutes les qualités d'un bon abri, et c'est
celui que nous employons de préférence.
« Le papayer n'est pas gênant, il se trans-
plante avec une extrême facilité, se multiplie
de même; la nature de sa tige permet de le
supprimer sans la moindre peine et de le
transformer en engrais; ses larges feuilles
donnent beaucoup d'ombre, surtout si l'arbre
a été écimé pour amener la croissance de
plusieurs branches; sa tige mince n'arrête
pas l'air ni la lumière. Enfin ses fruits sont
excellents pour la table et peuvent être aussi
utilisés pour la distillation. L'eau-de-vie de
papaye, soigneusement préparée, se placera
à côté de-l'eau-vie d'ananas et pourra servir
sans doute, comme cette dernière, à la fabri-
cation des fines Champagnes. »
Rizières américaines
Durée d'une moissonneuse-lieuse. — Nombre
d'ouvriers et de bêtes de trait par hectare.
Lettre de M. F. MAIN
M. F. MAIN nous écrit, au sujet de certaines
objections soulevées par l'article de M. J. D. FOLEY,
dont il a bien voulu donner une traduction libre
dans notre cahier de mars :
« Mon cher Directeur, certains de vos lec-
teurs, me dites vous, se sont émus du peu
de durée d'une moissonneuse lieuse, men-
tionnée dans la conférence de FOLEY sur la
culture du riz aux Etats-Unis ? Rassurez-
les, et dites leur de ne pas oublier qu'il
s'agit de l'Amérique, où les machines ne
sont pas traitées comme en France, Là-bas,
on leur demande de donner le maximum
d'efforts avec le minimum de réparations et
pas du tout d'entretien ; nous sommes moins
exigeants en France, et je pourrais vous
citer des propriétaires qui ont des faucheuses
datant de 1875, ou des moissonneuses
datant de 1880 ou 18 qui. xeR.dent
encore des services. le crois qu'un planteur
soigneux (mais sans donner à sa machine
des soins exagérés) peut compter sur une
dizaine d'années, en moyenne, avec un
entretien minime. La machine devient alors
économique et si vous considérez qu'un
planteur ayant plusieurs lieuses en fasse
passer de temps en temps une vieille, déjà
amortie, comme pièces de rechange, l'entre-
tien se trouve encore bien diminué d'impor
tance.
les se fermant la nuit, etc.), on s'expose, pour
la suite, à de graves dégâts causés par la
chutede ces arbres qui occupent, d'ailleurs, et
immobilisent de considérables espaces. A
moins de tenter franchement la culture sous
bois, nous croyons que l'abri des grands
arbres doit être évité.
« Dans le cas des terrains nus, il faut abri-
ter; il faut aussi empêcher l'etouffement du
du jeune plant par les hautes herbes, les plan-
tes grimpantes, enfin par toute cette mau-
vaise végétation qui pousse si vite au moment
des pluies.
« On a recommandé à tort, comme abri,
l'arbre à caoutchouc de Ceara (Manihot Gla-
{ioJ!ii¡ : il est facile, en effet, de s'assurer que
rien ne pousse sous son ombre; ÏAlbi^ia
Lebbek et d'autres acacias peuvent rendre des
services, mais il faut les importer. D'unautre
côté, quand ces arbres seront grands, on
retrouvera les inconvénients du premier
cas.
« Pourquoi donc ne pas chercher autour de
soi les abris nécessaires, que le pays lui-
même nous offre? Le cacaoyer pousse vite et
bien àl'ombre des bananiers. On peut donc
employer ce végétal, mais avec précaution car
il est très envahissant.
« Quand les cacaoyers ou les caféiers sont
placés à des intervalles de 4 mètres, il est
facile, au moyen de cultures intercalaires
(coton, canne à sucre, ananas, arachides etc.,
suivant les terrains), d'arrêter les mauvaises
herbes. Quant à l'ombrage, il peut être
fourni par l'ambrevade, pour les plus jeunes
pieds, puis par le papayer.
« Tout le monde connaît l'ambrevade (Caja-
nus indicus), quelquefois nommée pois ou
haricot du Congo. Cette plante bisannuelle
et arborescente, dont la récolte n'est certes
pas à dédaigner, constitue un bon abri pour
les jeunes pieds et en même temps un excel-
lent engrais, à cause de ses feuilles qu'elle
perd en abondance et qui contiennent beau-
coup d'azote, ainsi restitué au sol.
« Quant au papayer, il nous paraît réunir
toutes les qualités d'un bon abri, et c'est
celui que nous employons de préférence.
« Le papayer n'est pas gênant, il se trans-
plante avec une extrême facilité, se multiplie
de même; la nature de sa tige permet de le
supprimer sans la moindre peine et de le
transformer en engrais; ses larges feuilles
donnent beaucoup d'ombre, surtout si l'arbre
a été écimé pour amener la croissance de
plusieurs branches; sa tige mince n'arrête
pas l'air ni la lumière. Enfin ses fruits sont
excellents pour la table et peuvent être aussi
utilisés pour la distillation. L'eau-de-vie de
papaye, soigneusement préparée, se placera
à côté de-l'eau-vie d'ananas et pourra servir
sans doute, comme cette dernière, à la fabri-
cation des fines Champagnes. »
Rizières américaines
Durée d'une moissonneuse-lieuse. — Nombre
d'ouvriers et de bêtes de trait par hectare.
Lettre de M. F. MAIN
M. F. MAIN nous écrit, au sujet de certaines
objections soulevées par l'article de M. J. D. FOLEY,
dont il a bien voulu donner une traduction libre
dans notre cahier de mars :
« Mon cher Directeur, certains de vos lec-
teurs, me dites vous, se sont émus du peu
de durée d'une moissonneuse lieuse, men-
tionnée dans la conférence de FOLEY sur la
culture du riz aux Etats-Unis ? Rassurez-
les, et dites leur de ne pas oublier qu'il
s'agit de l'Amérique, où les machines ne
sont pas traitées comme en France, Là-bas,
on leur demande de donner le maximum
d'efforts avec le minimum de réparations et
pas du tout d'entretien ; nous sommes moins
exigeants en France, et je pourrais vous
citer des propriétaires qui ont des faucheuses
datant de 1875, ou des moissonneuses
datant de 1880 ou 18 qui. xeR.dent
encore des services. le crois qu'un planteur
soigneux (mais sans donner à sa machine
des soins exagérés) peut compter sur une
dizaine d'années, en moyenne, avec un
entretien minime. La machine devient alors
économique et si vous considérez qu'un
planteur ayant plusieurs lieuses en fasse
passer de temps en temps une vieille, déjà
amortie, comme pièces de rechange, l'entre-
tien se trouve encore bien diminué d'impor
tance.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 29/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k63776626/f29.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k63776626/f29.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k63776626/f29.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k63776626
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k63776626