Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1902 31 mars 1902
Description : 1902/03/31 (A2,N9). 1902/03/31 (A2,N9).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377661s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 67
- .......... Page(s) .......... 73
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 79
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 75
- Fig. 8 et 9: Serpes à cacao
N° 9 — MARS 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 93
serpe. En principe et sauf impossibilité ab-
solue de faire autrement, il-faut s'interdire
de détacher les cabosses au moyen d'un cro-
chet. En effet, lorsqu'on pousse le bord tran-
chant de bas en haut, contre le pédoncule
de la cabosse, le poids de celle ci vient s'a-
jouter à l'effort de l'ouvrier et on est d'autant
plus sûr d'obtenir une section nette. Au
contraire, lorsqu'on tire sur le pédoncule au
moyen du crochet, de haut en bas, on se
place dans la condition mécanique la plus
défavorable; il en résulte que souvent le pé-
doncule n'aura pas été sectionné, mais arra-
ché en entraînant un grand lambeau d'écorce.
Le crochet est destiné surtout à être utilisé à
l'occasion de la taille annuelle des cacaoyers,
mais pendant la cueillette il vaut mieux
faire comme s'il n'existait pas. »
C'est pourquoi le « podadero » de l'Ecua-
dor, que nous remettons ici sous les yeux de
nos lecteurs, et qui est dépourvu de crochet,
semble offrir beaucoup plus de sécurité ; sans
parler de ses autres avantages exposés dans
notre cahier d'octobre.
Le Mûrier nain du Tonkin et la sérici-
culture tropicale. — Dans notre no 1 (juil-
let, p. 21) nous avions prêté la publicité de
nos colonnes à M. GODEFROy-LEBEUF, pour
un exposé fort attrayant et limpide, préconi-
sant l'introduction du Mûrier nain du Ton-
kin dans les pays tropicaux où l'on voudrait
faire de l'élevage de vers à soie. A ce propos,
un lecteur nous écrit pour nous signaler que
M. LAMBERT, chargé du service de la station
séricicole de Montpellier, a reconnu comme
désavantageuse la substitution. de la feuille
du Mûrier du Tonkin à celles des diverses
variétés généralement cultivées en France ;
qu'en outre, le Mûrier nain du Tonkin est
infesté d'un dangereux parasite, le Diaspis
pentagona qui, introduit en Europe avec ce
Mûrier, dévaste aujourd'hui non seulement
les Mûriers, mais aussi les Pêchers, en par-
ticulier en Italie.
Nous sommes reconnaissant, à notre cor-
respondant de s'être donné la peine de.
nous faire tenir ce renseignement; nous le
sommes toujours de toute objection ou
rectification qu'on veut bien nous adresser.
Mais nous nous permettrons de faire obser-
ver que le raisonnement de M. GODEFROY-
LEBEUF ne nous semble pas infirmé par le-
fait qu'en France il existe des Mûriers meil-
leurs; ce n'est pas de la France qu'il s'agit,
mais des pays chauds où, nous dit M. GODE-
FROy-LEBEUF, les Mûriers de la zone tempé-
rée ne suffisent plus à la tâche à cause de la
transformation des races de vers à soie im-
portées en races polyvoltines. Quant au pa-
rasite, les colons du Congo, par exemple,
feront bien d'y penser et de s'arranger de
manière à avoir le Mûrier sans emporter son
parasite avec ; un homme averti en vaut
deux. Mais ce n'est vraiment pas une raison
pour renoncer à toute introduction.
Par ce qui précède, nous n'entendons nul-
lement dire que la proposition de M. GODE-
FROY-LEBEUF soit inattaquable ; nous sommes
d'ailleurs parfaitement incompétents en la
matière. Nous voudrions seulement que la
discussion demeure sur le terrain de la séri-
ciculture tropicale qui offre ses conditions et
ses difficultés toutes spéciales. Nous aime-
rions connaître l'avis des colons qui font ou
qui ont fait de l'élevage de vers à soie dans
l'Inde anglaise, à Java, au Tonkin même, à
Madagascar, en Nouvelle-Calédonie.
Dans l'Inde, il existe une Ecole 'de Sérici-
culture ; il en existe une aussi à Madagascar.
En Indo-Chine, il y a la mission DADRE, char-
gée de l'étude des perfectionnements à appor-
ter à la sériciculture indigène. A Java, il a
été fait plusieurs tentatives de magnaneries
commerciales; M. VAN GORKOM, bien au cou-
rant des tentatives anciellnes,certifie d'ai Ileum
qu'aucune n'avait réussi; un Chinois, homme
d'initiative (et qui lit les périodiques fran-
çais), fait en ce moment un nouvel essai. Un
Syrien fait des efforts pour acclimater la
sériciculture dans l'Etat de Sao-Paulo (Bré-
sil).
Sans nous attarder à poursuivre cette énu-
mération, constatons seulementqu'il existe un
certain nombre de personnes instruites, fami-
liarisées avec les questions de sériciculture en
pays tropical; nous espérons qu'il s'en trou-
veraaumoins une pournous renseigner, nous
et nos lecteurs,.sUf le point spécial concernant
serpe. En principe et sauf impossibilité ab-
solue de faire autrement, il-faut s'interdire
de détacher les cabosses au moyen d'un cro-
chet. En effet, lorsqu'on pousse le bord tran-
chant de bas en haut, contre le pédoncule
de la cabosse, le poids de celle ci vient s'a-
jouter à l'effort de l'ouvrier et on est d'autant
plus sûr d'obtenir une section nette. Au
contraire, lorsqu'on tire sur le pédoncule au
moyen du crochet, de haut en bas, on se
place dans la condition mécanique la plus
défavorable; il en résulte que souvent le pé-
doncule n'aura pas été sectionné, mais arra-
ché en entraînant un grand lambeau d'écorce.
Le crochet est destiné surtout à être utilisé à
l'occasion de la taille annuelle des cacaoyers,
mais pendant la cueillette il vaut mieux
faire comme s'il n'existait pas. »
C'est pourquoi le « podadero » de l'Ecua-
dor, que nous remettons ici sous les yeux de
nos lecteurs, et qui est dépourvu de crochet,
semble offrir beaucoup plus de sécurité ; sans
parler de ses autres avantages exposés dans
notre cahier d'octobre.
Le Mûrier nain du Tonkin et la sérici-
culture tropicale. — Dans notre no 1 (juil-
let, p. 21) nous avions prêté la publicité de
nos colonnes à M. GODEFROy-LEBEUF, pour
un exposé fort attrayant et limpide, préconi-
sant l'introduction du Mûrier nain du Ton-
kin dans les pays tropicaux où l'on voudrait
faire de l'élevage de vers à soie. A ce propos,
un lecteur nous écrit pour nous signaler que
M. LAMBERT, chargé du service de la station
séricicole de Montpellier, a reconnu comme
désavantageuse la substitution. de la feuille
du Mûrier du Tonkin à celles des diverses
variétés généralement cultivées en France ;
qu'en outre, le Mûrier nain du Tonkin est
infesté d'un dangereux parasite, le Diaspis
pentagona qui, introduit en Europe avec ce
Mûrier, dévaste aujourd'hui non seulement
les Mûriers, mais aussi les Pêchers, en par-
ticulier en Italie.
Nous sommes reconnaissant, à notre cor-
respondant de s'être donné la peine de.
nous faire tenir ce renseignement; nous le
sommes toujours de toute objection ou
rectification qu'on veut bien nous adresser.
Mais nous nous permettrons de faire obser-
ver que le raisonnement de M. GODEFROY-
LEBEUF ne nous semble pas infirmé par le-
fait qu'en France il existe des Mûriers meil-
leurs; ce n'est pas de la France qu'il s'agit,
mais des pays chauds où, nous dit M. GODE-
FROy-LEBEUF, les Mûriers de la zone tempé-
rée ne suffisent plus à la tâche à cause de la
transformation des races de vers à soie im-
portées en races polyvoltines. Quant au pa-
rasite, les colons du Congo, par exemple,
feront bien d'y penser et de s'arranger de
manière à avoir le Mûrier sans emporter son
parasite avec ; un homme averti en vaut
deux. Mais ce n'est vraiment pas une raison
pour renoncer à toute introduction.
Par ce qui précède, nous n'entendons nul-
lement dire que la proposition de M. GODE-
FROY-LEBEUF soit inattaquable ; nous sommes
d'ailleurs parfaitement incompétents en la
matière. Nous voudrions seulement que la
discussion demeure sur le terrain de la séri-
ciculture tropicale qui offre ses conditions et
ses difficultés toutes spéciales. Nous aime-
rions connaître l'avis des colons qui font ou
qui ont fait de l'élevage de vers à soie dans
l'Inde anglaise, à Java, au Tonkin même, à
Madagascar, en Nouvelle-Calédonie.
Dans l'Inde, il existe une Ecole 'de Sérici-
culture ; il en existe une aussi à Madagascar.
En Indo-Chine, il y a la mission DADRE, char-
gée de l'étude des perfectionnements à appor-
ter à la sériciculture indigène. A Java, il a
été fait plusieurs tentatives de magnaneries
commerciales; M. VAN GORKOM, bien au cou-
rant des tentatives anciellnes,certifie d'ai Ileum
qu'aucune n'avait réussi; un Chinois, homme
d'initiative (et qui lit les périodiques fran-
çais), fait en ce moment un nouvel essai. Un
Syrien fait des efforts pour acclimater la
sériciculture dans l'Etat de Sao-Paulo (Bré-
sil).
Sans nous attarder à poursuivre cette énu-
mération, constatons seulementqu'il existe un
certain nombre de personnes instruites, fami-
liarisées avec les questions de sériciculture en
pays tropical; nous espérons qu'il s'en trou-
veraaumoins une pournous renseigner, nous
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